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La voie de l'Islam

7 mai 2016

La générosité du Prophète (SAW)

La générosité du ProphèteSWS
 
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Nul ne pourra jamais égaler le Prophète MohammedSWS en générosité. Tout ce qu’il recevait, il le donnait aux autres et en retirait un plaisir plus grand que ceux qui recevaient ses présents. Jamais personne ne quittait sa maison les mains vides et il faisait toujours passer les besoins des nécessiteux avant les siens.
 
Sa générosité se manifestait de différentes façons. Parfois, il offrait un présent, d’autres fois, il empruntait une chose et la remboursait généreusement. Parfois, aussi, il achetait quelque chose et payait au vendeur plus que le prix demandé et d’autres fois, il donnait simplement en charité. Il acceptait les cadeaux qu’on lui offrait, mais en donnait toujours plus en retour. 
De sa vie, le Prophète Mohammed SWS n’a jamais répondu non à aucune demande qu’on lui a faite. Il disait souvent qu’il n’était qu’un distributeur et un trésorier et qu’Allah était Celui qui donnait tout. Une fois, un homme vint le voir et aperçut son troupeau de chèvres, dispersé sur une vaste étendue. Il venait lui demander une aide [financière] et le Prophète Mohammed SWS lui donna, sans hésiter, tout le troupeau de chèvres. L’homme retourna chez son peuple et l’invita à embrasser l’islam, car Mohammed était si généreux, leur dit-il, qu’il donnait à la manière de celui qui ne craint pas pauvreté.
Une autre fois, un homme vint solliciter son aide à un moment où Mohammed SWSn’avait rien à donner; alors il dit à l’homme de faire en son nom un emprunt qu’il rembourserait lui-même plus tard. ‘Omar, qui était présent, demanda au Prophète Mohammed SWS si Allah ne l’avait pas chargé d’un fardeau trop lourd pour lui. MohammedSWS demeura silencieux. Cependant, un autre homme, qui était lui aussi présent, offrit son aide au premier individu. Devant cette offre, le Prophète sourit largement.
Le Prophète Mohammed SWS était si généreux qu’il donnait toujours aux gens qui sollicitaient son aide; et même s’il n’avait rien à donner, il promettait de les aider plus tard, quand cela lui serait possible. À quelques reprises, il lui arriva d’acheter un article pour lui-même, puis de l’offrir en cadeau à celui qui venait de le lui vendre. Une fois, il acheta à ‘Omar un chameau qu’il offrit immédiatement en cadeau à ‘Abdoullah, le fils d’Omar. Une autre fois, il acheta quelque chose à Jabir et le lui redonna en cadeau.
Parfois, Allah faisait descendre Ses bénédictions sur la nourriture que partageait le ProphèteSWS avec ses compagnons, ce qui faisait en sorte qu’elle se multipliait et que chacun avait de quoi manger à satiété. Au cours d’une bataille, 130 hommes accompagnaient le ProphèteSWS. Il acheta une chèvre, l’égorgea et demanda que l’on fasse griller son foie. Lorsque le repas fut prêt, il en distribua à tous ses compagnons et en garda même une part pour ceux qui n’étaient pas présents.

Chaque fois qu’il était en possession de quelque chose, il ne trouvait de tranquillité que lorsqu’il l’avait partagé. Oumm Salma, son épouse, rapporta qu’un jour, en rentrant chez lui, le  Messager d’Allah SWSlui parut agité. Elle l’interrogea à ce sujet et il lui répondit que les sept dinars qu’il avait reçus la veille étaient restés sur son lit jusqu’au soir sans être distribués [en charité]. Et il ne se calma tout à fait que lorsqu’ils furent donnés aux pauvres.
Abou Dharr a rapporté qu’un soir, il marchait en compagnie du Messager d’Allah SWS lorsque ce dernier lui dit : « Abou Dharr : même si la montagne d’Ouhoud était transformée en or pour moi, je ne voudrais pas qu’il m’en reste un seul dinar après trois nuits, à part ce que j’en garderais pour payer mes dettes. »
 
Il n’était jamais satisfait tant que l’argent qu’il avait chez lui n’avait pas été complètement distribué. Une fois, il rentra chez lui en trombe après la prière, puis en ressortit presque aussitôt. Devant la surprise des gens qui le regardaient, il leur dit qu’il s’était rappelé, durant la prière, qu’il avait de l’or, chez lui. Craignant de l’oublier et de voir cet or rester chez lui durant toute la nuit, il avait couru jusqu’à sa demeure afin de demander à ce qu’il soit immédiatement distribué en charité.
 
Aussi, il payait régulièrement les dettes des personnes décédées et demanda à être informé de toute personne qui décédait en laissant des dettes afin qu’il les paie pour elle.
Chaque fois que Mohammed SWS croisait un indigent, il recommandait à ses compagnons d’être plus généreux et charitables. Ibn ‘Abbas a rapporté avoir entendu le Messager d’Allah SWS dire : « Le croyant n’est pas celui qui mange à sa faim alors que son voisin est affamé. » Abou Hourayrah a rapporté que le Messager d’Allah SWS a dit : « Le croyant est simple et généreux, tandis que la mauvaise personne est ignoble et aime tromper. » 
Le Prophète MohammedSWS, donc, était quelqu’un de si généreux et charitable qu’il ne gardait jamais aucun surplus pour lui-même et le donnait à tous ces gens qui venaient le voir pour solliciter son aide.
Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

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3 mai 2016

La véracité du Prophète (SAW)

La véracité du ProphèteSWS

 

 

 

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Le Prophète SWS a apporté la Vérité de la part de son Seigneur,. Par conséquent, tout, dans sa vie, était mû par la véracité : ses paroles, sa Sunna, son agrément, sa colère, ses déplacements, son rire, ses larmes, son sommeil et son état de veille ; tous ses propos SWSsont Vérité et justice.

Fût-il sérieux ou en train de plaisanter, le Prophète SWS n’a jamais menti. Au contraire, il prohibait le mensonge et condamnait les menteurs.
Tous les propos, toutes les actions et toutes les attitudes du Prophète SWS étaient fondés sur la véracité. Il était véridique en période de paix comme en période de guerre, lorsqu’il était content ou en colère, qu’il faisait un sermon ou qu’il rendait un verdict.
Il était SWS véridique avec les proches et les non-proches, les amis et les ennemis, les hommes et les femmes.
Il était () véridique vis-à-vis de lui-même comme vis-à-vis d’autrui. Il ne disait que la vérité fût-il en voyage, ou chez lui, en période de guerre ou de paix, vendeur ou acheteur, dans sa vie de tous les jours, dans les contrats, les pactes et les chartes qu’il engageait, les sermons qu’il donnait et les lettres qu’il envoyait.
Le Prophète SWS était véridique et crédible, il n’a jamais tenu un seul propos mensonger. Au contraire, il était SWS véridique même dans ses regards et ses clins d’œil. Lorsque ses Compagnons, qu’Allah soit satisfait d’eux, lui dirent : « Pourquoi n’as-tu pas discrètement insinué l’ordre d’exécuter ce prisonnier par le biais d’un coup d’œil?», il leur répondit : « Il ne sied pas à un Messager de lancer des regards perfides.» [Abou Daoud et An-Nassaï (Al-Albani : Sahih)].
Si, dans la Djahiliya et avant l’avènement de l’Islam, le ProphèteSWS était surnommé le véridique et le probe, comment donc serait son comportement après la Révélation, la guidance à l’Islam, la descente de Djibril (l’Ange Gabriel), la prophétie et le bienfait dont Allah,, l’a comblé quand Il l’a élu?
Même les pires ennemis du Prophète SWS ont reconnu sa véracité et sa probité : An-Nhadhr ibn Al-Harith, l’un des diables de la tribu de Qoraïch qui avait l’habitude de persécuter le ProphèteSWSet qui déclarait ouvertement son hostilité à son égard, dit à son peuple : « Ô gens de Qoraïch, par Allah, vous êtes frappés par une épreuve, à laquelle vous n’avez pas encore trouvé d’issue : lorsqu’il était jeune homme, vous considériez Mohammad comme votre préféré, comme le plus véridique et le plus probe d’entre vous. Or, à peine ses favoris laissèrent-ils apparaître ses premiers poils blancs, il vous prêcha ce que vous savez. Vous avez alors dit que c’était un sorcier. Par Allah, non! Ce n’est pas un sorcier. » (Al-Moubarakfouri, Ar-Rahiq-al-Makhtoum ; Al-Bayhaqi, Dalaïl An-Noubouwwa).
Des témoignages semblables furent apportés par Al-Walid ibn Al-Moughira et Otba ibn Rabi`ah, entre autres célèbres ennemis déclarés qui haïssaient le ProphèteSWS avec véhémence (Al-Bayhaqi, Dalaïl An-Noubouwwa).
Son apparence SWS était la plus grande preuve de la véracité de son caractère, et toute personne saine d’esprit et objective le remarquait facilement. Le rabbin Abdallah ibn Salam, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta ce qui suit : « Lorsque le ProphèteSWS arriva à Médine, tous les gens se rassemblèrent autour de lui en disant : ‘Le Messager est arrivé ! Je m’approchai donc pour le voir, et lorsque je le vis, je compris alors que son visage n’était pas celui d’un menteur.» (At-Tirmidhi et Ibn Madja (Al-Albani : Sahih)]. Dès lors, Ibn Salam n’eut d’autre choix que de se convertir à l’Islam et désavouer les stratagèmes des juifs.
La véracité du Prophète SWS transparaissait à travers son physique avant de se manifester dans ses paroles et son comportement ; ses Compagnons, qu’Allah soit satisfait d’eux, furent donc fermement convaincus de sa véracité, car ils avaient vu son noble visage, avaient pu vérifier la fiabilité de ses paroles et la moralité de son comportement et ils l’avaient toujours trouvés véridiques et justes. Ainsi ils se sont rendu compte qu’il SWS était véridique et crédible dans tout ce qu’il transmettait de la part de son Seigneur, .
Allah,, dit en toute vérité (sens du verset) : « Et tu es certes, d’une moralité éminente. » (Coran 68/4).

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

29 avril 2016

Le comportement du Prophète (SAW) avec les ignorants

 
 
 
Le comportement du Prophète SWS avec les ignorants

 

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Il se souciait SWS de faire preuve de douceur à leur égard

Le comportement du Prophète SWSet son attitude avec les ignorants peuvent se résumer dans les points suivants :

Anas, qu'Allah soit satisfait de lui, dit : « Alors que nous étions assis avec le Messager d’Allah SWS dans la mosquée, un bédouin se mit à y uriner. Les Compagnons se précipitèrent alors sur lui, mais le Messager d’Allah SWS s'écria : 
- « Laissez-le et ne l'interrompez pas ! ». Ils le laissèrent alors, et lorsqu’il eut fini d'uriner, le Messager d’Allah l’appela et lui dit :
- «Il ne convient pas de souiller ces mosquées avec cette urine et ces saletés. Elles sont consacrées à l’évocation d’Allah, exalté soit-Il, à la prière et à la récitation du Coran».
Ensuite, il ordonna qu'on apporte un seau d'eau et le versa sur l'endroit souillé. » (Boukhari et Mouslim).

Chez certains des compilateurs de hadiths, ce bédouin dit :
- « Ô Allah ! Accorde-moi et à Mohammad Ta miséricorde et ne l’accorde à personne d’autre que nous »
- « Tu as cherché à donner des limites à la Miséricorde d'Allah alors qu'elle est immense » dit le Prophète SWS.

Par ailleurs, lorsque le bédouin urina au coin de la mosquée et que les gens se levèrent pour le malmener, le Prophète SWS le leur interdit en disant :

- « Allah ne vous a suscités que pour faciliter les choses et ne vous a jamais suscités pour les rendre difficiles. Versez un seau d'eau sur son urine » (Abou Daoud, al-Tirmidhî et al-Nasâ`î).

En fait, si le Prophète SWSn’avait pas interdit aux gens de réprimander ce bédouin, cela aurait eu les répercussions suivantes :
- la souillure n’aurait pas été limitée à un seul endroit, mais elle aurait été dispersée dans toute la mosquée ;
- le bédouin aurait été gêné à cause de l’interruption de son urine ;
- cette agressivité aurait détourné ce bédouin de la religion, 
- et sa 'awra (parties du corps qu’il ne faut pas montrer) aurait été dévoilée s’il s’était levé sans avoir fini ses besoins.

Ô combien éminente est la sagesse du Messager d’Allah SWS. Certes, Allah, exalté soit-Il, l’a doté d’un comportement irréprochable !

A cet égard, Mu`âwiyya ibn al-Hakam al-Sulami, qu'Allah soit satisfait de lui, raconta : « Alors que je priais avec le Messager d’Allah SWS voilà que l'un des fidèles éternua. Je lui dis alors :
- « Qu’Allah te fasse miséricorde ».
Les gens me jetèrent des regards de réprobation. Je dis : 
- « Malheur à moi ! Qu'avez-vous à me regarder ainsi ? ». 
Ils se mirent à taper des mains sur leurs cuisses (pour me faire taire). Quand je compris qu'ils voulaient me faire taire, ceci m’étonna, mais je me tus quand même. Lorsqu’il acheva sa prière, le Messager d’Allah SWS - puisse-t-il vivre au prix de la vie de mon père et de ma mère car je n'ai jamais vu avant lui, ni après lui, un instructeur meilleur que lui - ne me gronda pas, ni ne me frappa, ni ne m’insulta. Il se contenta de me dire :

- « Durant la prière, il n'est pas permis de prononcer une seule parole de ce que les gens se disent entre eux. La prière, en effet, n'est faite que pour exalter Allah, Le glorifier et réciter le Coran » (Mouslim).

Abû Umâma, qu'Allah soit satisfait de lui, rapporta qu’un jeune homme vint voir le Messager d’Allah SWS et lui dit : 
- « Ô Prophète ! Autorise-moi à commettre la fornication ».
Les gens se rassemblèrent alors pour le réprimander. Or, le Prophète lui dit avec air rassurant : 
- « Approche ! »
Il s’approcha alors et s’assit près du Messager d’Allah  SWS. Le Messager d’Allah lui dit : « Aimerais-tu voir ta mère s’adonner à la fornication ? ».
- « Non, par Allah ! Puisses-tu vivre au prix de ma vie ! »
- « Il en est de même pour les autres. Ils n’aimeraient pas voir leur mère commettre l’adultère. Aimerais-tu cela pour ta sœur ? ».
- « Non, par Allah ! Puisses-tu vivre au prix de ma vie ! »
- « Il en est de même pour les autres. Ils n’aimeraient pas voir leur sœur commettre l’adultère. Aimerais-tu cela pour ta tante paternelle ? »
- « Non, par Allah ! Puisses-tu vivre au prix de ma vie ! »
- « Il en est de même pour les autres. Ils n’aimeraient pas voir leur tante paternelle commettre l’adultère. Aimerais-tu cela pour ta tante maternelle ? »
- « Non, par Allah ! Puisses-tu vivre au prix de ma vie »
- « Il en est de même pour les autres. Ils n’aimeraient pas voir leur tante maternelle commettre l’adultère ».
Enfin, le Prophète SWS posa sa main sur la poitrine du jeune homme et invoqua Allah, , en sa faveur en disant :
« Allahomma tahhir qalbah wa ighfir dhanbah wa hassin farjah»
(Ô Allah ! Pardonne ses péchés, purifie son cœur et préserve sa chasteté)
Depuis lors, ce jeune homme ne tomba dans aucune tentation. (Ahmed).
 

Il se souciait SWS de cacher leurs défauts

Aïcha, qu'Allah soit satisfait d’elle, rapporta que son ancienne esclave, Barîra, qu'Allah soit satisfait d’elle, lui demanda de l’acheter afin de l'affranchir après. Elle lui dit alors :
- « Si tu veux, je paie tes maîtres pourvu que le wala (patronage) soit à moi »
Or, les maîtres de Barîra stipulèrent :
- « Si tu veux, nous l’affranchissons pourvu que nous en conservions le wala »
Lorsque le Messager d’Allah SWS arriva, Aïcha, qu'Allah soit satisfait d’elle, lui raconta cette affaire, et telle fut sa réplique :
- « Achète-la, puis affranchis-la. Certes, c’est à celui qui affranchit que le wala est réservé »
Ensuite, il se leva, monta sur le minbar et, s’adressant aux gens, il dit :
- « Qu'ont donc certaines personnes à stipuler des conditions qui n’existent pas dans le Livre d’Allah. Quiconque stipule une condition qui ne se conforme pas aux consignes du Livre d’Allah, elle n’est pas légitime, fût-ce-telle répétée cent fois. Ce qu’Allah a stipulé est plus juste, et la condition qu’Allah a imposée est plus sûre. Le wala n’appartient certes qu’à celui qui a affranchi » (Boukhari et Mouslim).

Anas, qu'Allah soit satisfait de lui, rapporta qu’un groupe de personnes vinrent chez les femmes du Prophète SWSpour les interroger sur la façon dont le Prophète adorait son Seigneur, exalté soit-Il, en secret. Quand elles les en informèrent, cela leur sembla peu. Ils dirent : 
- « Que sommes-nous par rapport au Prophète alors qu’Allah lui a déjà pardonné tous ses péchés passés et futurs ? » 
L’un d’eux dit : 
- « Pour ma part, je m’engage à passer toutes mes nuits en prières ». 
- « Et moi, je m’engage à jeûner sans interruption toute ma vie », dit l’autre.
- « Moi je m’engage à ne jamais me marier », dit enfin le troisième. 
Le Messager d’Allah SWS vint alors les voir et leur dit : 
- « Est-ce bien vous qui avez dit ceci et cela ? En vérité, par Allah, je crains Allah bien plus que vous, et je suis le plus pieux de tous. Cependant, je jeûne un temps et je mange un temps, je prie une partie de la nuit et j’en dors une autre, et j’épouse les femmes. Celui qui se détourne alors de ma voie n’est pas de ma communauté ! » (Boukhari et Mouslim).

Selon Aïcha, qu'Allah soit satisfait d’elle, Le Prophète SWS accomplit quelque chose qu’il jugea dès lors valide (ce qui implique qu'Allah le lui avait permis). Cependant, un certain nombre de ses Compagnons rechignèrent à faire la même chose. Mis au courant, le Prophète SWS fit un prône qu’il commença en faisant des louanges à Allah,, puis il dit :
- « Qu'ont donc certaines personnes à rechigner à accomplir un acte que j’ai fait. Par Allah, je suis celui qui sait le mieux ce qu’Allah autorise ou interdit et nul ne redoute Allah autant que moi » (Boukhari).

Il se souciait SWS de corriger leurs erreurs

D’après Abou Wâqid al-Laythi, qu'Allah soit satisfait de lui, lorsque le Messager d’AllahSWS avançait (avec ses Compagnons) vers Hunayn, il passa par un arbre que les idolâtres vénéraient. C’est aux branches de cet arbre, appelé Thât Anwât, qu’ils suspendaient leurs armes. 
- « Ô Messager d’Allah ! Veux-tu nous choisir un arbre tel que Thât Anwât ? », demandèrent-ils au Messager d’Allah SWS ; il SWS leur dit :

- « Allah est plus Grand ! Vous me dites ce que le peuple de Mûsâ (Moïse) lui avait dit : « Désigne-nous une divinité semblable à leurs dieux ». Par Celui qui tient mon âme entre Ses mains, vous adopteriez certes toutes les coutumes de vos prédécesseurs !» (al-Tirmithî)

Quant à 'Abdallah ibn 'Amr, qu'Allah soit satisfait de lui, il rapporta qu’un homme vint voir le Messager d’Allah SWSet lui dit :
- « Je suis venu te prêter serment d’allégeance pour émigrer avec toi. J’ai laissé mes parents en train de pleurer » Et telle fut la réponse du Messager d’Allah SWS : - « (Avant de me prêter serment) retourne chez tes parents, et fais-les rire comme tu les a fait pleurer ». (Abou Daoud, al-Nasâ’î et Ibn Mâdjah)

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

 

 

 

27 avril 2016

La sérénité dans la vie du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) et ses Compagnons

La sérénité dans la vie du

ProphèteSWSet ses Compagnons

 

 



 

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Si la sérénité envahit le cœur, il sera apaisé, les membres se calmeront, se recueilleront et se pareront de dignité ; et c'est là que la langue sera muée par la vérité et la sagesse. Tel était le cas du Prophète SWS quand il a commencé à proclamer la vérité parmi les hommes et à transmettre son Message de monothéisme parmi les polythéistes. Il a subi le tort que l’on sait : on a essayé de l'étrangler une fois, on a jeté une autre fois les entrailles d’un chameau sur son noble dos, il a été assiégé dans les sentiers de montagne pendant trois ans, a été accusé d'être un sorcier, un devin, un fou, d’être à l'origine de la séparation entre les époux, etc.

Il a enduré tout cela avec patience et en espérant la rétribution d'Allah, et a dit à son oncle lorsqu'il essaya de le convaincre de trouver un compromis avec les dirigeants de Quraysh : « Je jure par le nom d’Allah, Ô mon oncle ! Que s'ils mettent le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche pour que je renonce à ma mission  (appeler les gens à l'Islam), je n'y renoncerai pas jusqu'à ce qu’Allah fasse triompher l'Islam ou que je périsse en le défendant ! »

Il a répondu aux actes de malveillance par des actes de bienfaisance. Il a poursuivi sa prédication sans tenir compte de leur refus et de leur détournement des gens qui adorent Allah tout en répétant : « Ô Allah, pardonne aux gens de mon peuple, car ils ne savent pas ». Il a même invoqué Allah en leur faveur : « J'espère en fait qu'Allah fasse de leurs descendants des hommes qui L'adorent Lui Seul sans rien Lui associer »

La sérénité, un signe de foi solide :

La sérénité est un signe de foi solide et de confiance en Allah,  Elle entraîne l'humilité et la tranquillité, elle procure à celui qui la possède la dignité aux moments où le cœur est pris de panique et où la raison s'égare. Dans ce contexte, méditez sur le jour de l'émigration quand Abû Bakr dit : «'Si l'un d'eux regardait dans la direction de ses pieds, il nous verrait'. Le Messager SWS lui dit alors:  'Que penses-tu, ô Abû Bakr, de deux personnes qui jouissent de la protection et du soutien d'Allah ?'».

A ce propos, Allah, t, dit (sens du verset) : « Si vous ne lui portez pas secours... Allah l’a déjà secouru, lorsque ceux qui avaient mécru l’avaient banni, deuxième de deux. Quand ils étaient dans la grotte et qu’il disait à son compagnon : 'Ne t’afflige pas, car Allah est avec nous.' Allah fit alors descendre sur Lui Sa sérénité (sakîna) et le soutint de soldats (Anges) que vous ne voyiez pas, et Il abaissa ainsi la parole des mécréants, tandis que la parole d’Allah eut le dessus. Et Allah est Puissant et Sage » (Coran 9/40).

Le jour du pacte d'al-Hudaybiyya, lorsque les Compagnons au début furent réticent et ne comprirent pas la souplesse du Prophète  face aux exigences des Quraychites, ilSWS leur dit : «Ce sont là les ordres de mon Seigneur et Il ne m'égarera pas ». Le jour de la bataille d'Uhud, l'une de ses incisives fut cassée et son noble visage blessé. Lors de la bataille d'al-Ahzâb (les Coalisés) il plaça sous sa ceinture deux pierres pour augmenter la pression sur son ventre à cause de la faim qui le tenaillait et avait le corps couvert de la poussière qu'il s'évertuait  à transporter loin de la  trachée creusée par ses Compagnons en répétant avec eux : «Seigneur, sans Toi nous n'aurions pas été dirigés dans la bonne voie. Nous n'aurions fait ni aumône ni prière. Fais descendre sur nous la quiétude. Affermis nos pas à la rencontre de l'ennemi. Et si ceux qui nous ont opprimés essayent de nous diviser, nous resterons unis » (Boukhari).

Celui qui médite sur les actes et les paroles du Prophète SWS dans les moments d'aisance comme de gêne, trouvera que la sérénité est le signe de la satisfaction d'Allah vis-à-vis du serviteur et qu'elle entraîne également la satisfaction du serviteur vis-à-vis de ce qui lui a été prescrit par Allah, . Il remarquera aussi qu'elle empêche l'abus et l'excès, qu'elle apaise le craintif et console l'affligé. 
C'est grâce à la sérénité que  le serviteur obéit à Allah, , et se conforme au modèle du ProphèteSWS.

Allah, , dit  au sujet des croyants qui ont participé au pacte d’al-Ridwân (sens du verset) : « Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t’ont prêté le serment d’allégeance sous l’arbre. Il a su ce qu’il y avait dans leurs cœurs, et a fait descendre sur eux la quiétude, et Il les a récompensés par une victoire proche » (Coran 48/18).

Allah, , dit à propos du Prophète et des Compagnons qui ont participé avec lui à la bataille de Hunayn : « Puis, Allah fit descendre Sa quiétude (sakîna) sur Son messager et sur les croyants. Il fit descendre des troupes (Anges) que vous ne voyiez pas, et châtia ceux qui ont mécru. Telle est la rétribution des mécréants» (Coran 9/26).

La sérénité se manifestait toujours sur le Prophète SWS et sur ses Compagnons dans les moments difficiles comme ce fut le cas lors de la bataille de la tranchée appelée aussi bataille des Coalisés. Allah, , dit les concernant (sens du verset) :

« Et quand les croyants virent les coalisés, ils dirent : « Voilà ce qu’Allah et Son messager nous avaient promis ; et Allah et Son messager disaient la vérité. Et cela ne fit que croître leur foi et leur soumission » (Coran 33/22).

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam! Et  Dieu est plus savant!

 

 

25 avril 2016

Le ProphèteSWS par rapport aux autres messagers d’Allah

 

Le ProphèteSWS par rapport aux

autres messagers d’Allah

 

 

 

 

 

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Allah, , a créé Ses serviteurs avec une nature les poussant à suivre le droit chemin et à reconnaître Son unicité. AdamSWS descendit sur terre en levant l’étendard de l’unicité divine et de la foi. Sa progéniture prit la relève pour de longs siècles, mais fut éloignée de sa religion par les démons, et leur nature originelle fut corrompue. C’est alors que le polythéisme fit son apparition. De par Sa miséricorde pour Ses serviteurs, Allah, , envoya les prophètes pour les guider, les faire revenir à l’unicité du culte et à la foi et les débarrasser du polythéisme et de ses effets. Allah,  dit (sens du verset) :

« Les gens formaient (à l’origine) une seule communauté (croyante). Puis, (après leurs divergences,) Allah envoya des prophètes comme annonciateurs et avertisseurs ; et Il fit descendre avec eux le Livre contenant la vérité, pour régler parmi les gens leurs divergences. Mais, ce sont ceux-là mêmes à qui il avait été apporté, qui se mirent à en disputer, après que les preuves leur furent venues, par esprit de rivalité ! Puis Allah, de par Sa Grâce, guida ceux qui crurent vers cette Vérité sur laquelle les autres disputaient. Et Allah guide qui Il veut vers le chemin droit » (Coran 2/213).

Dans ce verset, Allah, affirme que les gens formaient à l’origine une seule communauté sur le droit chemin et proclamant l’unicité divine. Mais quand ils ont dévié de la droiture et ont glissé dans le polythéisme, les prophètes ont été envoyés pour les ramener sur le bon chemin et à la nature qu’Allah,, leur avait originellement donnée. C’est pourquoi le premier appel de chaque prophète était (sens du verset) : « Ô mon peuple, dit-il, adorez Allah. Pour vous, pas d'autre divinité que Lui ». Etant donné que l’objectif et l’appel de tous les Messagers d’Allah sont communs, le Prophète SWS a fait à ce sujet la comparaison suivante : d’après Abû Hurayra, qu’Allah soit satisfait de lui, il a dit :

« Je suis le plus digne de me réclamer de ‘Issa (Jésus) fils de Mariam (Marie) dans ce bas-monde et dans l’au-delà. Les prophètes sont des frères de mères différentes, leur religion est la même » (Boukhari).

Selon ce hadith, les prophètes ressemblent aux frères consanguins : le Prophète SWS a comparé les messagers d’Allah, qui sont d’accord sur l’unicité divine, l’Islam et les fondements de la foi mais dont les législations religieuses sont différentes, à des frères ayant le même père et des mères différentes. Donc, la religion et la prédication de tous les prophètes sont les mêmes, à savoir l’Islam dans son sens global et qui consiste à se soumettre à Allah, , à reconnaître Son unicité et à lui vouer un culte exclusif. Allah, , ne dit-Il pas (sens du verset) : «Certes, la religion acceptée d’Allah, c’est l’Islam » (Coran 3/19) ?

Par ailleurs, les religions célestes et les messages divins dans leur ensemble ont prêché l’éthique correcte et les vertus, inhérentes à la nature humaine, et qui sont à l’abri du changement, de l’altération ou de l’abolition, tout comme la reconnaissance de l’unicité d’Allah, , et les fondements de la foi. Parmi ces qualités morales et ces vertus, citons la piété filiale, le fait de répandre la justice parmi les gens, l’interdiction des perversités, de l’injustice et du meurtre, etc. A part celles-ci, chaque prophète a été envoyé avec une législation particulière à son peuple, puisqu’Allah, , dit (sens du verset) : « A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre » (Coran 5/48). Enfin, Allah, exalté soit-Il, a conclu toutes ces législations par le message éternel et la Charia parfaite et globale de Son Prophète MohammedSWS envoyés pour protéger les intérêts des serviteurs d’Allah,, partout et à jamais, jusqu’à ce qu’Allah, exalté soit-Il, hérite la terre et tout ce qu’elle comporte.

Le Prophète SWS a donné des exemples prouvant la perfection de son message, le sceau de tous les précédents : d’après Abû Hurayra, qu’Allah soit satisfait de lui, le Prophète SWS a dit :

« Mon cas et celui des prophètes qui m’ont précédé est pareil au cas d’un homme qui a bâti une maison, l’a embellie et ornée, laissant vacante la place d’une brique. Les gens viennent en faire le tour, l’admirent et disent : Dommage ! Pourquoi n’a-t-on pas mis cette brique ? – Eh bien, je suis cette brique ! Je suis le sceau des prophètes ! » (Boukhari).

Dans ce hadith, le Prophète SWS a comparé ce noble convoi de messagers d’Allah (Alaihim Assalam envoyés successivement aux gens à une maison aux fondements bien posés, à la construction élevée et l’architecture et la décoration bien soignées, mais à laquelle il manque une pierre angulaire. Le Prophète SWS s’est comparé et a identifié sa da’wa (prédication), le sceau des précédentes, à cette pierre car elle a parachevé les législations célestes, a fourni aux gens des preuves irréfutables et a combiné tous les bienfaits et les lumières dispersés dans les Messages antérieurs, pour les mettre au profit des serviteurs d’Allah dans le bas monde et dans l’au-delà, organiser leur vie et leur permettre de se passer de toute autre législation, quelle que soit la durée de leur vie, la variation de leurs situations, leur culture et leur civilisation, leur force ou leur faiblesse.

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

 

 

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21 avril 2016

Le courage et la force physique du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam)

Le courage et la force physique du Prophète SWS

 

 

 

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Le Prophète SWSétait le plus courageux et le plus déterminé de tous les hommes. Son courage et sa force morale et physique étaient sans pareils; il est le seul à avoir atteint la perfection en matière de courage et de hardiesse.

Son courage ne se manifesta pas seulement sur le champ de bataille, car dès son jeune âge, et avant la Révélation, il fit preuve d’un très grand courage moral qui se manifesta pendant ses discussions avec les grands hommes de son peuple, et dans sa façon de déclarer la vérité, sans ambages, et ce malgré les critiques.

Il déclarait publiquement sa profonde aversion pour les soit- disant divinités de son peuple, il les discréditait et les évitait, en faisant fi de la désapprobation ou de la colère qu’éprouvait son peuple envers son comportement.

Après avoir reçu la Révélation, il lança un appel au monothéisme avec une détermination et un courage incomparables, il vilipenda ouvertement leurs déités et ceux qui les adoraient, sans faire cas ni de leur virulente animosité, ni de leurs persécutions, ni de leurs menaces contre lui.

Si son courage moral s’était manifesté dès son jeune âge, son intrépidité au combat était également un trait saillant de sa personnalité depuis sa tendre enfance, dans la mesure où le Prophète SWS participa avec ses oncles paternels à la bataille d'al-Fidjâr, durant laquelle il leur servait les flèches pour qu'ils les lancent contre les ennemies.

Après avoir reçu la Révélation, Allah, exalté soit-Il, lui ordonna de combattre les mécréants et d’entreprendre la lutte dans Son sentier. Là, le Prophète SWS donna de sublimes exemples d’intrépidité et de résolution. Plusieurs fois, les héros les plus courageux s’enfuirent devant lui, alors qu’il était, quant à lui, aussi inébranlable qu’une montagne imposante, se montrant toujours vaillant et jamais fuyard ; il était imperturbable ; or même les combattants les plus courageux ont, ne serait-ce qu’une fois, tourné les talons ou perdu un combat.

Il a dit SWS : « Par Celui qui détient mon âme, si ce n’était la frustration de ces croyants face à leur incapacité à me suivre et le fait que je ne trouve pas de monture pour les transporter, je ne manquerais jamais de prendre part à aucune expédition. Par Celui qui détient mon âme, j’aimerais combattre dans le sentier d’Allah, y être tué, puis ressuscité, pour être de nouveau tué, puis de nouveau ressuscité » (Boukhari et Mouslim).

Il sortit le jour de la bataille de Badr, commanda lui-même les troupes et affronta en personne l’armée païenne qui voulait sa tête. Le jour de la bataille d’Ohod, il fut balafré et ses deux incisives furent cassées (Boukhari et Mouslim). Bien que, ce jour-là, soixante-dix de ses Compagnons furent tués, le Prophète SWS ne fléchit pas, ni ne faiblit, ni ne perdit son allant et il fut plus tranchant qu’un sabre.

Il ne cédait jamais aux menaces, ne reculait devant rien et ne se laissait pas ébranler par les vicissitudes. Il s’en remettait à Allah, exalté soit-Il, se repentait, agréait Son jugement, se contentait de Son soutien et avait confiance en Sa promesse.

Son serviteur Anas ibn Mâlik, qu’Allah soit satisfait de lui, le décrivit en disant : « Le ProphèteSWSétait le meilleur, le plus généreux et le plus courageux des hommes» (Boukhari et Mouslim).

De son côté, Ibn `Omar, qu’Allah soit satisfait de lui et de son père a dit: « Je n’ai jamais vu quelqu’un de plus secourable, de plus généreux, de plus courageux, de plus rayonnant et de plus beau que le ProphèteSWS» (Ad-Dârimi).

Le Prophète SWS se jetait dans la mêlée et s’engageait dans les combats, allant sans hésitation et sans peur au-devant de la mort. Il ne tourna jamais les talons, ni ne recula d’un pas lorsque la bataille faisait rage, que les sabres étaient dégainés, les lances brandies, que les têtes tombaient et que la mort surplombait le champ de bataille. Il était toujours le plus proche du danger, si bien que ses Compagnons se refugiaient de temps à autre derrière lui, alors qu’il faisait front et combattait, ne faisant aucun cas de son ennemi, peu importe son effectif ou sa puissance. Il alignait les rangs, encourageait les combattants et prenait sa place à la tête des détachements.

Al-Barâ’, qu’Allah soit satisfait de lui, disait : «Par Allah, quand la bataille faisait rage, nous nous protégions derrière le ProphèteSWS; les plus courageux d’entre nous étaient ceux qui combattaient sur la même ligne que la sienne » (Mouslim).

Même Ali ibn Abi Tâlib, qu’Allah soit satisfait de lui, le cavalier intrépide, connu pour ses exploits guerriers, dit du Prophète SWS : « Quand la bataille faisait rage et que les deux armées étaient l’une en face de l’autre, nous nous protégions derrière le Prophète SWS si bien que personne n’était plus proche de l’ennemi que lui » (Ahmad).

Le Jour de la bataille de Hunayn, les Musulmans prirent la fuite et seul le Prophète SWS persévéra sur le champ de bataille. Chevauchant sa mule, il la lança en direction des mécréants, alors que son oncle Al-`Abbâs, qu’Allah soit satisfait de lui, tenait la bride pour la freiner. En le voyant, les mécréants se ruèrent contre lui, et quand ils l’entourèrent, il ne tourna pas les talons, ni ne recula. Au contraire, il descendit de sa mule, semblant vouloir être à la portée de l’ennemi, et s’écria : « Je suis le Prophète, en toute vérité, je suis le fils de `Abdul Muttalib » (Boukhari et Mouslim), comme pour les défier et les attirer vers lui.

Sur le champ de bataille, sa poitrine était toujours à la portée des sabres et des lances des ennemis. Les héros étaient terrassés face à lui, mais lui gardait toujours le sourire et restait serein.

C’est là une vaillance inouïe, devant laquelle l’intrépidité des plus courageux s’amenuisait par déférence !

Il était toujours le premier à répondre à l’appel de quiconque. Une nuit, les Médinois sursautèrent à cause d’un bruit étrange. Quelques-uns parmi eux sortirent et se dirigèrent vers le bruit et ils rencontrèrent le Prophète SWS qui les avait précédés et revenait de l’endroit d’où semblait provenir le bruit. Il montait à crue un cheval appartenant à Abou Talhah, portait un sabre suspendu à son cou et disait : « N’ayez pas peur, n’ayez pas peur » (Boukhari et Mouslim).

Quel courage ! Il alla seul vers la source du danger, avant que les gens ne réagissent, ce qui est difficile, même pour les plus courageux !

Le jour de la bataille du Fossé, les coalisés se ruèrent sur lui de toutes parts. La situation devint extrêmement difficile et les Musulmans étaient horriblement tourmentés ; ils eurent une peur bleue et furent alors terriblement ébranlés. Puis le Prophète SWS se leva, se mit à prier, à invoquer son Seigneur, exalté soit-Il, et à implorer Son secours, jusqu’à ce qu’ Allah, exalté soit-Il, l’aidât, repoussât les stratagèmes de ses ennemis, humiliât ses adversaires, envoyât contre eux un vent violant et de Ses soldats invisibles et leur infligeât une grave défaite et un camouflet retentissant.

Les expéditions militaires que le Prophète SWS a entreprises et que les biographies, et les recueils de hadiths ont répertoriées, tout en mettant l’accent sur son héroïsme et son intrépidité pendant ses combats contre les mécréants, les polythéistes et les Juifs – un héroïsme et une intrépidité que nous n’avons fait qu’esquisser – sont une preuve péremptoire que ces deux vertus faisaient partie de sa personnalité.

Pour défendre la cause d’Allah, exalté soit-Il, le Prophète SWS faisait fi de tout blâme, et ne craignait que son Seigneur, exalté soit-Il. Il militait corps et âme dans le but de porter haut la parole d’Allah, exalté soit-Il, au-dessus de toutes les autres, de faire valoir la Vérité, et de faire disparaître le Faux. Le Prophète SWS obtint ce qu’il visait : Allah, exalté soit-Il, lui donna la Victoire, rendit son rang éminent, et fit triompher l’Islam sur toute autre religion.

Il est impossible de parler du courage, de l’héroïsme et de l’intrépidité, sans mentionner le nom de MohammadSWS.

Quant à sa force physique SWS elle équivalait celle de trente hommes. D’après Qatâda, qu’Allah soit satisfait de lui, Anas ibn Mâlik, qu’Allah soit satisfait de lui, dit : «Le Prophète SWSfaisait le tour de ses onze épouses et avait des rapports avec chacune d’entre elles en l’espace de quelques heures du jour ou de la nuit ». « Avait-il donc la force de le faire ? », demanda Qatâda à Anas. « On dit que le Prophète SWS avait la force de trente hommes », répondit Anas (Boukhari et Mouslim).

Rukâna, que personne avant le Prophète SWS, n’avait pu vaincre dans la lutte, rapporta lui-même qu’un jour, il rencontra le Prophète SWS dans un des cols de la Mecque. Le Prophète SWS lui dit : 
- « Ô Rukâna, crains Allah et accepte la religion que je te prêche ! ».
- « Si je savais que la religion que tu prêches est la Vérité, je te suivrais», répondit-il.
- « Et si j’arrive à te terrasser, sauras-tu que j’appelle à la Vérité ? », demanda le Prophète SWS.
- « Oui », répondit-il.
- «Ô Rukânah prépare toi pour la lutte!», dit le Prophète SWS.
Rukânah se prépara et proposa même de faire un pari de cent moutons pour celui qui gagne. Rukânah fut incapable d'opposer la moindre résistance au ProphèteSWS qui le terrassa. Puis il dit au Prophète SWS: « Recommençons, ô Mohammad ». De nouveau, le Prophète SWSle terrassa. Il dit alors : « Ô Mohammad, c’est vraiment extraordinaire ! Comment peux-tu me terrasser ainsi ? ». Il se leva, et le Prophète () le terrassa une troisième fois, à chaque fois il paria cent moutons. Au bout de sa troisième défaite, Rukânah dit : « Ô Mohammad, personne avant toi n’a pu me terrasser, et personne ne m’était plus détestable que toi. Maintenant, j’atteste que nul n’est digne d’être adoré en dehors d’Allah, et que tu es le Messager d’Allah ». Le Prophète SWS qui était au-dessus de son adversaire, se leva et renonça au troupeau de moutons qu’il avait gagné (As-Siirah, Ibn Kathiir).

Malgré le courage extrême et la grande force dont il était doté, le Prophète SWS n’était jamais impétueux ni agressif ; son courage était régi par la raison, imprégné de miséricorde et se manifestait exclusivement en période de guerre, au cours du Djihâd, pour porter haut la Parole d’Allah, exalté soit-Il.

Ainsi, le Prophète SWS ne se vengea-t-il jamais et ne frappa jamais personne de sa main en dehors du Djihâd. Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, dit : « Jamais le Prophète SWS ne s’est vengé, mais lorsque les limites sacrées d’Allah étaient violées ; là, il vengeait la loi d’Allah le Très haut » (Boukhari et Mouslim).

Elle dit également : « Le Messager d’Allah n’a jamais frappé un serviteur, ni une femme. Il n’a jamais frappé de sa main, sauf quand il combattait dans le sentier d’Allah » (Boukhari et Mouslim).

Allah, exalté soit-Il, dit en toute vérité (sens du verset) : «Et tu es certes, d’une moralité éminente » (Coran 68/4).

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

13 avril 2016

La miséricorde et la compassion du Prophète (SAW) dans sa prédication

La miséricorde et la compassion

du ProphèteSWS dans sa prédication

 

 

 

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La prédication du Prophète SWS pour sa communauté n’était pas dépourvue de compassion et de miséricorde, loin s’en faut.

`Abdallah ibn `Amr ibn Al-`Âs, qu’Allah soit satisfait de lui et de son père, rapporta ce qui suit : « Un jour, le ProphèteSWS récita les propos d’Ibrâhîm () rapportés dans le verset (sens du verset) :

‘Ô mon Seigneur, elles (les idoles) ont égaré beaucoup de gens. Quiconque me suit est des miens. Quand a celui qui me désobéit... c’est Toi, le Pardonneur, le Très Miséricordieux!’ (Coran 14/36).

Ainsi que ceux de `Îsâ () (sens du verset) : ‘Si Tu les châties, ils sont Tes serviteurs. Et si Tu leur pardonnes, c’est Toi le Puissant, le Sage’ (Coran 5/118). Il leva alors les mains vers le ciel et dit : ‘Ô Seigneur, ma communauté, ma communauté’, puis se mit à pleurer. Là, Allah, exalté soit-Il, l’Omniscient, dit : ‘Ô Djibrîl (), va voir Mohammad et demande-lui ce qui le fait pleurer’. Djibrîl () vint voir le Prophète SWS qui l’informa de la raison de sa tristesse. Alors Allah, exalté soit-Il - l’Omniscient - lui dit : ‘Retourne auprès de Mohammad et dis-lui : Nous traiterons ta nation de la façon qui te satisfera et Nous ne t’humilierons pas’ » (Mouslim).

Sa prédicationSWSn’était pas non plus dépourvue de compassion et de miséricorde pour tout le genre humain ; en effet, il ne se lassait jamais de prêcher, sans épargner le moindre effort, au point qu’il faillit mourir de chagrin, regrettant le comportement des polythéistes qui s’étaient éloignés de la foi. Pour le consoler, Allah, exalté soit-Il, lui dit (sens des versets) :

« Tu vas peut-être te consumer de chagrin parce qu’ils se détournent de toi et ne croient pas en ce discours ! » (Coran 18/6) ;

« Il se peut que tu te consumes de chagrin parce qu’ils ne sont pas croyants ! » (Coran 26/3) ;

« Que ton âme ne se répande donc pas en regrets pour eux » (Coran 35/8).

Il s’agit d’un reproche plein de sollicitude, qu’Allah, exalté soit-Il, adressa à Son Prophète SWS qui était miné par l’écart qui séparait son peuple de la foi et conscient du châtiment qui les attendait suite à ce déni. Trouvant que Son Prophète SWS était rongé de souci et de chagrin pour les siens, Allah, exalté soit-Il, Le Compatissant et Le Très Miséricordieux, a eu pitié de lui, lui a interdit de se morfondre et l’a consolé.

Quelle sincérité ! Quel sérieux ! Quelle détermination ! Et quelle assiduité dans la prédication pour appeler les créatures vers le droit chemin, jusqu’à pratiquement en mourir de chagrin par miséricorde et compassion pour eux !

Je me demande quelle place occupent la sincérité, la détermination, la compassion et la miséricorde envers les gens, et le souci de guider ces derniers dans la vie de ceux qui prétendent aimer le Prophète SWS?

Dès qu’Allah, exalté soit-Il, lui donna l’ordre (sens du verset) : « Lève-toi et avertis » (Coran 74/2), le ProphèteSWS ne tarda pas à obéir et prêcha pendant vingt ans, sans se reposer ni se calmer, et ce au prix de son plaisir personnel ou de celui de sa famille.

Il supporta la charge de communiquer le Message d’Allah à toute l’humanité et porta sur ses épaules le grand fardeau que cette mission implique.

Par conséquent, sa prédication SWS concerna toute la création. Le Prophète SWS est le prophète qui a déployé le plus grand effort dans la prédication, et dans le Djihad. Voilà pourquoi il a subi le plus grand lot de persécutions et d’épreuves, de l’aube de sa prédication jusqu’à la dernière heure de sa noble vie SWS.

Sa prédicationSWS a été l’incarnation de la miséricorde, de la compassion, de la bienfaisance, du souci porté à la cohésion des cœurs et à l’acheminement des gens vers la bonne voie ; et ce tout en éprouvant de la douceur et de la bienveillance vis-à-vis de celui qui se trompe ; tout en le corrigeant par les moyens les plus indulgents, conformément à l’ordre d’Allah, exalté soit-Il, Qui dit (sens du verset) :

« Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon » (Coran /125).

L’exemple de cette méthode se manifeste dans le hadith du jeune homme qui était venu voir le Prophète SWS pour lui demander la permission de s’adonner à la fornication : Abû Umâma, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta qu’un jour, un jeune homme vint demander au ProphèteSWS : « Permets-moi de m’adonner à la fornication». Les Compagnons le réprimandèrent et lui dirent : « Tais-toi ! Tais-toi ! ». Le Prophète SWS lui dit : « Approche-toi ». Quand il s’approcha du Prophète SWS il lui demanda :
- « Aimerais-tu que ta mère s’y adonne? ».
- « Par Allah non, ô Messager d’Allah, puisses-tu vivre au prix de ma vie », lui répondit le jeune homme.
- « De la même manière les gens n’aimeraient pas que leur mère s’y adonne.Aimerais-tu que ta fille s’y adonne? », demanda-t-il.
- « Par Allah non, ô Messager d’Allah, puisses-tu vivre au prix de ma vie », lui répondit le jeune homme.
- « De la même manière les gens n’aimeraient pas que leur fille s’y adonne.Aimerais-tu que ta sœur s’y adonne ?» Demanda-t-il.
- « Par Allah non, ô Messager d’Allah, puisses-tu vivre au prix de ma vie », lui répondit le jeune homme.
- « De la même manière les gens n’aimeraient pas que leur sœur s’y adonne.Aimerais-tu que ta tante s’y adonne ? » Demanda-t-il. 
- « Par Allah non, ô Messager d’Allah, puisses-tu vivre au prix de ma vie », lui répondit le jeune homme.
- « De la même manière les gens n’aimeraient pas que leur tante s’y adonne». 
Le Prophète SWS déposa sa main sur la poitrine du jeune homme et dit : « Ô Seigneur, pardonne son péché, purifie son cœur et préserve sa chasteté ». Depuis, ce jeune homme ne se préoccupait plus de ce genre de choses» [Ahmed (al-Albânî : Sahîh)].

Allah, exalté soit-Il, dit en toute vérité (sens du verset) : « Et tu es certes, d’une moralité éminente » (Coran 68/4).

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

 

5 avril 2016

Le comportement du Prophète (SAW) avec les animaux


Le comportement du Prophète SWS avec les animaux

 

 

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Comme est étrange l’attitude des mécréants qui attaquent l’Islam sous prétexte que ce serait une religion qui viole les droits de l’Homme. N’ont-ils rien lu à propos du comportement du Prophète SWS avec les animaux afin de distinguer, de façon lucide, le statut réservé (a fortiori) à l’Homme en Islam ?! A ce sujet, citons, entre autres, quelques exemples :

Le ProphèteSWS interdit d’utiliser comme cible un être vivant. 'Abdallah ibn `Umar, qu'Allah soit satisfait de lui et de son père, passa près de gens qui attachaient une poule pour s'en servir comme cible. La règle du jeu impliquait que le propriétaire de la poule ait droit aux flèches qui rataient leur cible. Or, lorsque ces gens virent 'Abdallah ibn 'Umar, ils se dispersèrent et s’éloignèrent de la poule : « Qui est-ce qui a fait ceci ? Qu’Allah maudisse l’auteur de cet acte. Le Messager d’Allah SWS a maudit quiconque fait d’un être vivant sa cible. » (Mouslim).

Ibn 'Umar, qu'Allah soit satisfait de lui et de son père, indiqua aussi qu’il se rendit un jour chez Yahia ibn Sa'îd alors qu’un des enfants de ce dernier essayait de tirer une flèche sur une poule qu’il avait attachée. Ibn 'Umar se dirigea alors vers la poule, la détacha puis l’emmena avec l’enfant chez le père et lui dit : « Veux-tu bien interdire à ton enfant d’enchaîner cette volaille pour s’en servir comme cible. En effet, j’ai entendu le Prophète SWS interdire qu’on prenne toute bête pour cible et qu’elle soit tuée ainsi » (Boukhari).

Le Prophète SWS interdit également de séparer une bête de ses petits, de même qu’il a interdit de brûler tout être vivant.

Selon 'Abdallah ibn Mas'ûd, qu'Allah soit satisfait de lui : « Nous étions en voyage avec le Messager d’Allah SWS lorsqu’il s'en alla faire ses besoins. Nous vîmes alors un rouge-queue (un petit oiseau de couleur rouge) avec ses deux petits. Nous prîmes les deux oisillons et leur mère se mit à voler au-dessus de nos têtes à la recherche de ses petits. A ce moment arriva le Prophète SWS qui dit : « Qui a fait de la peine à cet oiseau en lui prenant ses petits ? Allez, rendez-lui ses enfants ! ». Il vit aussi une colonie de fourmis que nous avions brûlée. Il dit : « Qui a brûlé cette colonie ? » ‘Nous’, répondit-on. « II n'appartient qu'au Maître du Feu de tourmenter par le feu’ » (Abou Dawoud).

Le Prophète SWS interdit également de mutiler un animal vivant, et maudissait quiconque commettait cet acte.

D’après Ibn `Umar, qu'Allah soit satisfait de lui et de son père : « Le ProphèteSWS a maudit quiconque ampute un animal vivant de l’un de ses membres » (Boukhari).

A cet égard, Djâbir, qu'Allah soit satisfait de lui, dit qu’un âne marqué à la face passa devant le Prophète SWS qui, le voyant ainsi, dit : « Qu’Allah maudisse celui qui l'a marqué !» (Mouslim).

Le Prophète SWS nous indiqua également que la bienveillance à l’égard des animaux entraîne le pardon des péchés.

D’après Abû Hurayra, qu'Allah soit satisfait de lui, le Prophète SWS raconta cette histoire : « Alors qu’un homme poursuivait son chemin, voilà qu’il ressentit une grande soif. Il trouva alors un puits, y descendit et en but. A sa sortie du puits, se présenta un chien haletant et léchant la terre humide tellement il avait soif. L’homme se dit : « ‘Ce chien souffre de la soif autant que j’en souffrais moi-même». Il redescendit dans le puits, remplit d’eau sa chaussure, remonta et en abreuva le chien. Allah loua alors son acte et lui pardonna ses péchés ». 
Les Compagnons, qu'Allah soit satisfait d’eux, dirent alors : « Ô Messager d’Allah ! Obtiendrons-nous donc une récompense pour nos bonnes actions envers les animaux ? ». « Pour toute créature vivante il y a une récompense à qui lui fait du bien», répondit-il.

Le plus étonnant est cette histoire :

D’après Abû Hurayra, qu'Allah soit satisfait de lui, le Messager d’AllahSWS raconta : «Un jour qu’un chien tournait autour d’un puits, haletant de soif, voilà que le vit une des prostituées des fils d’Israël. Elle se déchaussa, remplit sa bottine d'eau et abreuva le chien. Cela lui valut l’absolution de ses péchés » (Boukhari et Mouslim).

Allah absout les péchés d’une prostituée, car elle abreuva un chien. Ô combien immense est la miséricorde d’Allah à notre égard !

Notre cher Prophète SWS nous indiqua que toute méchanceté à l’égard des animaux risque d’entraîner son auteur en Enfer, qu’Allah nous en protège.

D’après Abû Hurayra, qu'Allah soit satisfait de lui, le Messager d’AllahSWSraconta : « Une femme mérita d’entrer en Enfer à cause d'une chatte qu'elle avait enfermée sans lui donner à manger et sans toutefois la libérer pour qu'elle se nourrisse des bestioles de la terre, jusqu’à ce qu’elle mourût d’inanition » (Boukhari et Mouslim).

Ibn Hadjar, qu'Allah lui fasse miséricorde, tire argument de ce hadith quant à l’obligation qui incombe au propriétaire d’un animal de s’occuper de lui.

Le ProphèteSWS voulut une fois acheter un chameau après que celui-ci se fut plaint auprès de lui de son propriétaire qui le maltraitait.

A ce sujet, Ya'li ibn Murra, qu'Allah soit satisfait de lui, de la tribu de Thaqîf, raconta : « Alors que nous marchions avec le Prophète SWS, il passa près d’un chameau qui, lorsqu’il vit le Prophète SWS fit entendre un râle et baraqua en étendant le cou par terre. Le ProphèteSWS s'approcha alors de lui en disant : 
- «Où est le propriétaire de ce chameau ? »
Lorsque celui-ci arriva, il lui dit alors :
- «Vends-le-moi ! »
- ‘ Non, je te l’offre’ »
- « Vends-le-moi ! », répéta le Messager d’AllahSWS.
- « Non, Je t’en fais cadeau quoi qu’il soit notre unique source de subsistance », insista le propriétaire.
- « Vu ce que tu viens de mentionner, sache donc que ce chameau vient de se plaindre à moi et de me dire que tu lui faisais supporter au-delà de ses forces et que tu l'affamais. Veux-tu alors le traiter avec douceur ? » (Ahmed).

Un jour, un chameau se montra très rétif et le Prophète SWS par sa douceur et sa tendresse, parvint à le calmer

Selon Anas ibn Mâlik, qu'Allah soit satisfait de lui : « Une famille ansarite avait un chameau dont ils se servaient lorsqu’ils arrosaient les champs. Or, un jour, il se montra si rétif qu’il les empêcha de l’enfourcher. Les Ansars vinrent alors trouver le Messager d’AllahSWS et lui dirent : ‘ Nous avons un chameau dont on se sert pour arroser nos champs. Or, il se rebelle contre nous et nous empêche de l’enfourcher. Les plantes et les palmiers sont assoiffés ’. Le Messager d’Allah SWS dit alors à ses Compagnons : «Venez avec moi». Ils se levèrent et entrèrent avec lui dans la palmeraie au coin de laquelle il vit le chameau. Le ProphèteSWSse dirigea vers la bête alors que les Ansars disaient : ‘ Ô Messager d’Allah ! Il est devenu aussi agressif qu’un chien enragé. Nous craignons qu’il ne te lance une de ses ruades ! ’. « Il ne me fera aucun mal », assura le Messager d’Allah.
Lorsque le chameau regarda le Messager d’Allah SWS dans les yeux, il vint vers lui et finit par se prosterner devant lui. Les Compagnons dirent alors : « Ô Messager d’Allah, ce n’est qu’une bête dénuée de raison, et pourtant, elle se prosterne devant toi. Ne devons-nous pas, à plus forte raison, nous prosterner devant toi, nous qui sommes doués de raison ? ». « Aucun humain n’est autorisé à se prosterner devant un autre. Si cela était permis, j’aurais ordonné à toute épouse de se prosterner devant son mari en raison des droits énormes qu’il a sur elle » (Ahmed).

Le ProphèteSWS ordonna d’être bienveillant à l’égard des animaux, fût-ce au moment de leur égorgement, et loua celui qui se comportait ainsi.

Selon Chaddâd ibn 'Aws, qu'Allah soit satisfait de lui, le Messager d’Allah SWSa dit : « Allah a prescrit la perfection dans tout ce que nous faisons. Quand vous tuez, faites-le humainement. Quand vous égorgez une bête, faites-le de la manière la plus douce : aiguisez bien votre lame et accordez à l'animal le temps suffisant pour mourir (avant de le dépouiller) » (Mouslim).

Selon Mu'âwiya ibn Qurra, qu'Allah soit satisfait de lui, son père lui dit qu’un homme avait dit au Messager d’Allah SWS : « Ô Messager d’Allah ! Je suis clément à l’égard de la brebis fût-ce en l’égorgeant ». « Si tu fais preuve de clémence à l’égard d’une brebis, Allah te comblera de Sa clémence » (Ahmed).

D’après Ibn Abbâs, qu'Allah soit satisfait de lui et de son père : « Un homme étendit un mouton sur le côté [pour l’égorger], puis commença à aiguiller son couteau. Alors, le ProphèteSWS lui dit : « Veux-tu le faire mourir deux fois ? Ne peux-tu pas aiguiser ton couteau avant de le faire gésir ? » (al-Hâkim).

Le Prophète SWS interdit à quiconque de tuer les oiseaux par simple plaisir.

Selon Ibn 'Umar, qu'Allah soit satisfait de lui et de son père, le Messager d’AllahSWS a dit : «Celui qui tue un moineau, ou un animal plus gros, sans droit devra rendre des comptes à Allah le Jour du Jugement ». « Et quel est son droit ? » demanda-t-on. « C'est qu'il l'abatte pour en consommer la chair, et non qu'il lui coupe la tête et la jette» (al-Nasâ`î).

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

 

 

29 mars 2016

L'obligation d'aimer le Prophète

L'obligation d'aimer le Prophète

 

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Allah, , dit : « Dis : “Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu'Allah, Son messager et la lutte dans le sentier d'Allah, alors attendez qu'Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers”. » (Coran 9/24). 
Il est de notre devoir, en commémorant la naissance du Prophète SWS, de se rappeler et de rappeler à notre Oumma qu'on doit l'aimer et suivre sa Sunna. Il ne fait aucun doute que chaque musulman, là où il se trouve, aime Muhammad () ne serait-ce que parce que son amour constitue un pilier fondamental de cette religion orthodoxe. Aussi les preuves à l’appui de cela ne manquent pas. Tout d'abord il y a le verset susmentionné. 
En interprétant ce verset, Al-Qâdî ‘Iyadh a dit dans son livre Ach-Chifâ` : « Ce verset suffit à lui seul comme incitation, rappel et preuve de l'obligation de l'amour du Prophète SWS et du devoir de l'imposition de cet amour en auréolant le bien-aimé et en lui accordant l'honneur qui lui sied. En effet, dans le verset, le Tout-Puissant a sévèrement critiqué ceux qui aiment leurs biens, leurs familles et leurs enfants plus qu'Allah et Son MessagerSWS. Ils sont mis en garde en ces termes : « Alors attendez qu'Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers » avant de se voir, à la fin du verset, traiter d'impies et de s'entendre informés qu'ils font désormais partie de ceux qu'Allah n'a pas guidés, mais plutôt a laissés s'égarer [Ach-Chifâ` pour la définition des droits du Mustafâ SWS].

En commentant le verset : « Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes ; et ses épouses sont leurs mères. » (Coran 33/6), l'Imam Ibn al-Qayyim a écrit : « Ce verset est la preuve que celui qui ne donne pas la priorité au Prophète SWS par rapport à lui-même, n'est pas un vrai croyant. Aussi la priorité dont il est question implique, entre autres, que le fidèle aime le ProphèteSWS plus que sa propre personne, parce qu'à l'origine la priorité procède de l'amour, et l'individu chérit instinctivement sa propre personne plus que tout autre. Pourtant, il lui est demandé de mettre le Prophète SWSau premier plan, c'est-à-dire avant sa propre personne et donc de l'aimer plus que celle-ci. C’est alors qu'il acquerra le statut de croyant. Il va de soi qu'une telle priorité et qu’un tel amour impliquent l'obéissance et la soumission parfaites à l'aimé, la satisfaction spontanée, la résignation totale et l'acceptation sans rechigner de ses décisions, la mise en pratique de ses ordres et sa préférence à toute autre chose. Le croyant ne doit pas se considérer comme ayant, au départ, une mainmise sur lui-même en dehors de celle qu'exerce sur lui, à juste titre, le Messager d'AllahSWS qui, en effet, doit le commander avec plus d'autorité que celle d'un maître avec son esclave ou d'un père avec son fils, de sorte qu'il n'agit et ne dispose de lui-même que dans le cadre des instructions données par le Prophète SWS qu'il doit valoriser au-dessus de soi en raison du message qu'il a apporté de la part du Tout-Puissant, des miracles qu'il a fait éclater et de la Sunna qu'il a établie et fait divulguer » (Voir Ar-Risâla At-Tabûkiya d'Ibn al-Qayyim).

En commentant le verset : « Dis : “Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 3/31), Cheikh 'Abd ar-Rahmân ibn Nâsir as-Sa'dî fait valoir « Que ce verset impose l'amour d'Allah tout en montrant ses signes, ses conséquences et ses fruits en insistant sur : « Dis : “Si vous aimez vraiment Allah ». Cela veut dire qu'il ne suffit guère de se réclamer de cette position élevée et de ce grade incomparable, mais qu’il faut aussi y mettre de la sincérité qui, elle, doit se manifester par le suivi de son Messager SWS en tout, que ce soit en paroles, en actes, en ce qui concerne les principes fondamentaux ou subsidiaires de l'Islam, en public ou en privé." (Voir Tayîr al-allâm de 'Abd ar-Rahmân as-Sa'dî).

Parmi les preuves tirées du hadith nous pouvons citer à titre d’exemple : 
Le hadith dans lequel le ProphèteSWS dit : « Aucun de vous ne sera un vrai croyant que lorsque, pour lui, je deviens plus cher que son père, son fils et tout le monde. » (Boukhari et Mouslim).

Le cas de 'Umar ibn al-Khattâb  qui, un jour qu'il était avec le ProphèteSWS, lui dit : « Ô Messager d’Allah ! Je jure que tu es la personne que j'aime plus que tout, à part ma propre personne. »
Le Prophète SWS rétorqua : 
« Non 'Umar ! Je jure par Celui Qui détient mon âme dans Sa Main, il est indispensable que tu m'aimes plus que ta propre personne. »
C'est alors que 'Umar répondit : « Par Allah, tu es certes, ô Messager d’Allah, la personne que j'aime plus que ma propre personne. »
Le Prophète SWSdit alors : « Ô 'Umar ! À partir de maintenant [on peut dire que ta croyance est sans faille]. » (Rapporté par Boukhari)

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

 

 

25 mars 2016

Preuve de l’amour du Prophète

Preuve de l’amour du Prophète

 

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1. 'Urwa ibn az-Zubayr rapporte qu'il a dit à Abdallah ibn 'Amr ibn Al-'Ass : « Parle-moi du plus mauvais traitement que les polythéistes aient jamais fait subir au Messager d'Allah ? » Il me répondit ainsi : « Alors que le Messager d'Allah SWS faisait la prière dans la cour de la Ka'ba, un certain 'Ukba ibn Abou Mu'ayt s'introduisit subitement, saisit le Messager d'Allah par l'épaule et se mit à lui tordre les vêtements autour du cou, l'étrangla violemment. Sur ces entrefaites, Abou Bakr arriva et saisit l'agresseur par l'épaule pour défendre le Prophète en répétant le verset de la sourate Ghafir : « Tuez-vous un homme parce qu'il dit : “Mon seigneur est Allah” ? Alors qu'il est venu à vous avec les preuves évidentes de la part de votre Seigneur. » (Sahih Al-Boukhari)

2. Ayant été capturé par les polythéistes alors qu'il était dans une expédition, Zayd ibn al-Dathina, fut expulsé manu militari du Harâm pour être décapité. Alors un groupe de Qurayshites s’est rassemblé autour de lui. Abou Sufiân ibn Harb qui en faisait partie lui dit alors : « Je te demande par Allah, ô Zayd, de me dire si tu aimerais que Muhammad soit maintenant à ta place en train de subir le même sort que toi et que toi tu sois parmi ta famille ? ». Il répondit : « Je jure par Allah que je ne souhaite pas que Muhammad, là où il se trouve maintenant, soit piqué par une petite épine alors que je serais parmi les miens ! ». Alors Abou Sufiân dit : « Je n'ai jamais vu quelqu'un aimer quelqu'un plus que les Compagnons de Muhammad SWS l'aiment ! » (Biographie du Prophète, Ibn Kathîr, c 3/128).

3. Un homme des Ansars vint voir le Messager d'Allah SWS pour lui dire : « A vrai dire, je t'aime plus que ma propre personne, plus que mon fils, ma famille et mes biens et j'avoue que si je ne m'étais pas déplacé personnellement pour venir te voir et pour me rassurer je pensais que j'allais mourir. Ensuite, il s'est mis à pleurer. Le ProphèteSWS lui dit alors : « Pourquoi pleures-tu ? » « Je me suis rappelé", dit-il, qu'un jour tu mourras et que nous aussi nous mourrons et que tu seras dans une position élevée avec les Prophètes, tandis que nous autres, si nous entrons au Paradis, nous serons tous dans une position inférieure à la tienne et de ce fait nous ne pourrons plus te voir ». Le Prophète SWS ne lui dit rien sur le coup. Peu après Allah, exalté soit-Il, lui révéla le verset suivant : « Quiconque obéit à Allah et au Messager […] ceux-là seront avec ceux qu'Allah a comblés de Ses bienfaits : les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux. Et quels compagnons que ceux-là ! » (Coran 4/69). 
Le ProphèteSWS l’appela et lui dit alors : « Tiens, voilà donc une bonne nouvelle pour toi ! » (Rapporté par al-Bayhaqî dans Chu'ab al-Imân).

4. On rapporte qu'alors qu'il était en train d'organiser les rangs de ses Compagnons le jour de Badr, le Messager d'Allah passa à côté de Sawâd ibn Ghaziyya, un allié des Banî 'Adiyy al-Najjâr. Comme celui-ci était un peu détaché des rangs, le Messager d'Allah lui donna un léger coup au ventre avec un petit bâton en lui intimant cet ordre : « Tiens-toi correctement Ô Sawâd. » Sawâd lui dit : « Ô Messager d'Allah ! Tu m'as fait mal, toi dont la mission repose pourtant sur la justice et l'équité. Rends-moi justice. » Le ProphèteSWS lui dit : « Vas-y prends ta revanche. » Sawâd dit : « Ô Messager d'Allah ! Tu m'as frappé alors que mon ventre n’était pas protégé (par des vêtements). ». Le Messager d'Allah SWS découvrit alors son ventre en lui disant : «Prends ta revanche. » Sawâd se précipita sur le ventre du Prophète SWSet se mit à l'embrasser. Le ProphèteSWS lui dit alors : « Qu'est-ce qui t'a poussé à agir de la sorte, ô Sawâd. » « Ô Messager d'Allah !, reprit Sawâd, la situation étant ce qu'elle est, je n'exclus pas que je sois mort, en conséquence je voulais que, lors de ma dernière rencontre avec toi, nos deux peaux se touchent. » Sur ce, le ProphèteSWS pria Allah de lui octroyer du bien. » (Rapporté par Abou Na'îm dans le livre Connaître les Compagnons et jugé bon par al-Albanî).

Il nous incombe donc, alors que nous célébrons l'anniversaire de la naissance de MuhammadSWS le bien-aimé, de nous interroger sur la nature de notre relation avec lui et avec son message. En particulier, on doit nous demander s'il s'agit d'une relation permanente ou seulement occasionnelle ? Ou bien s'agit-il d'une relation d'amour sincère pour le Prophète SWSdont l'impact se répercute sur notre comportement, nos mœurs et nos actions, relation comparable sinon identique à celle qui, jadis, existait entre le ProphèteSWS et ses Compagnons.
 

Exprimant son amour pour le ProphèteSWS un grand poète dit :
Tous les cœurs au bien-aimé aspirent, et j’ai pour cela des témoins et des preuves. Les preuves quand je mentionne le nom de Muhammad, ce sont les larmes des gnostiques coulant en fleuves. Voici le Messager d’Allah, Voici l’Elu ! Voici l’Envoyé du Seigneur des mondes. Ô Messager d'Allah, ô étendard de la guidance ! L’amant au cœur embrasé vient chercher refuge dans ta citadelle.

Chers frères, avant de vous quitter nous vous rappelons la nécessité de multiplier prières et bénédictions sur l'Envoyé porteur de la lumière et par lequel le ciel et la terre ont été honorés ; car la prière pour le ProphèteSWS est une obligation, un acte de dévotion et un motif de satisfaction de notre Seigneur,.

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

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