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La voie de l'Islam
22 juin 2012

La femme en Islam

 

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La femme en Islam 
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La femme dans la société arabe préislamique était l’objet d’un mépris général et une victime constante de l’oppression : ses droits étaient piétinés et ses biens ravis. Elle était considérée comme un simple objet et n’héritait pas, car l’héritage était réservé à ceux qui pouvaient se maintenir en selle, combattre et rapporter le butin. Pire encore, on héritait d’elle après le décès de son mari comme on héritait des autres biens. Si son mari avait eu des enfants d’autres femmes qu’elle, c’est le fils aîné qui avait plus de droit sur la femme de son père que quiconque : il en héritait comme on hérite des biens et elle ne pouvait sortir de la maison de ce fils qu’après s’être rachetée par une rançon. On l’empêchait de retourner chez son mari après le divorce ; l’homme épousait autant de femmes qu’il voulait sans aucune limite mais la femme n’avait pas le droit de choisir son mari et n’avait pas de droits sur son mari ; rien n’interdisait à l’homme d’être injuste envers sa femme. Les Arabes, dans cette période d’ignorance antéislamique, voyaient d’un mauvais oeil la naissance d’une fille ; ils considéraient cela comme un malheur : aussi, quand une fille venait au monde, le père était envahi de tristesse et d’angoisse. Ils détestaient les filles à tel point qu’ils les enterraient vivantes. Cette pratique, dit-on, était courante chez certaines tribus arabes et les motivations variaient selon la situation sociale de la famille : il y en avait qui enterraient vivantes les filles par peur du déshonneur, certains le faisaient lorsque la fille avait une infirmité physique, Allah  décrit leur état à ce propos en ces termes :
«Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde l’envahit. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement !». (Sourate 16 : An-Nahl, versets 58 – 59.)
D’autres en revanche enterraient leurs filles vivantes par crainte de pauvreté, il s’agissait des plus démunis. Le Qur’an a exprimé cela en ces termes : «
Et ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté ; c’est Nous qui attribuons leur subsistance, tout comme à vous. Les tuer, c’est vraiment, un énorme péché. ». (Sourate 17 : Al-Isrâ, verset 31.)
La femme ne jouissait pas de ses droits naturels, car certaines nourritures étaient interdites aux femmes et spécialement réservées aux hommes, comme Allah le dit : «
Et ils dirent : "Ce qui est dans le ventre de ces bêtes est réservé aux mâles d’entre nous, et interdit à nos femmes."(Sourate 6 : Al-An’âm, verset 139.)
Les seules choses dont elle pouvait se sentir fière étaient la protection que lui assurait l’homme, le droit de vengeance qu’il lui garantissait au cas où son honneur était bafoué et la sauvegarde de sa noblesse. 


 
La femme en Islam
La femme est semblable à l’homme en matière de responsabilité vis-à-vis des lois islamiques : lorsque les conditions de la responsabilité sont remplies (appartenance à l’Islam – majorité – raison) elle est astreinte aux mêmes obligations que l’homme en termes de prière, de zakât, de jeûne et de pèlerinage. La seule différence est qu’elle bénéficie, par la volonté du Législateur, de certains allègements ; ainsi elle est dispensée de la prière et du jeûne en période des menstrues et lochies et rattrape les jours manqués une fois purifiée, [seulement pour le jeûne]. Ces mesures ne visent qu’à tenir compte de son état physique et psychique en période des menstrues et des lochies.
La femme est semblable à l’homme concernant la récompense et le châtiment ici-bas et dans l’au-delà. Allah dit à cet effet : 
« Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne oeuvre tout en étant Croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleurs de leurs actions. » . (Sourate 16 : An-Nahl, verset 97.)
La femme est semblable à l’homme en ce qui concerne sa nature humaine : elle n’est pas la source du péché (originel) ni la cause de l’expulsion d’Adam du Paradis comme le prétendent les érudits des religions précédentes. Allah dit :
« Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là, a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement. » .(Sourate 4, verset 1.)
Allah a indiqué dans ces versets qu’Il a créé les deux sexes, mâle et femelle, à partir d’une seule et même origine ; il n’y a pas de différence quant à leur création, ni quant à leurs aptitudes respectives, ils sont égaux. Par ce principe, l’Islam a abrogé tous les systèmes antérieurs qui attribuaient injustement à la femme une nature inférieure à celle de l’homme,
ce qui la privait d’une grande partie de ses droits en tant qu’être humain. Le Messager (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :
"Les femmes ne sont que des soeurs germaines des hommes" .(Abû Dâwud (1/61), hadith n° 236)
La femme, comme l’homme, a le droit au respect, et sa dignité doit être préservée ; tout individu coupable de calomnie à son égard est passible de châtiment comme Allah le dit :
« Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups, et n’acceptez plus jamais leur témoignage. Et ceux là sont les pervers. » . (Sourate 24 : An-Nur, verset 4.)
La femme, tout autant que l’homme, a le droit de prétendre à l’héritage. Allah dit à cet effet :
« Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches ; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup : une part fixée. ». (Sourate 4 : An-Nisa, verset 7.)
L’Islam lui a accordé le droit à l’héritage alors qu’elle en était privée dans la Jahiliyya [la période du paganisme préislamique], plus grave encore, elle était alors perçue comme un bien dont on héritait. Allah dit :
«Ô les Croyants ! Il ne vous est pas licite d’hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêcher pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné » .(Sourate An-Nisa, verset 19.)
Oumar ibn Al Khattâb a dit :
« J’en jure par Allah, nous n’accordions pas de valeur aux femmes dans la Jahiliyya, jusqu’à ce qu’Allah révélât à leur sujet ce qu’Il révéla et leur accordât et ce qu’Il leur accorda.» . (Mouslim (2/1108), hadith n° 1479.)
La femme, à l’instar de l’homme, est reconnue comme une personne au sens juridique, libre d’effectuer des transactions financières sans avoir besoin d’une quelconque tutelle ou de souffrir de restrictions dans ses transactions, sauf ce qui contredit la loi.
Allah dit : « Ô les Croyants ! Dépensez les meilleures choses que vous avez gagnées». (Sourate 2 : Al-Baqarah, verset 267.)
Il dit également : « Donneurs et donneuses d’aumône, jeûneurs et jeûneuses, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs assidus d’Allah et invocatrices : Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense» .(Sourate 33 : Al-Ahzâb, verset 35.)
L’Islam considère le fait d’honorer la femme comme le signe d’une personnalité saine, accomplie et vertueuse, le Prophète a dit à cet effet :
« Le Croyant dont la foi est la plus complète est celui qui a le meilleur comportement ; et les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs envers leurs femmes ». (Sahih Ibn Hibban, 9/483, hadith n° 4176.)
La femme est soumise aux mêmes responsabilités que l’homme en matière d’apprentissage et d’enseignement, le Prophète a dit en effet:
«La recherche du savoir est une obligation pour tout musulman » .(Ibn Maja (1/81), hadith n° 5147.)
Les savants sont unanimes pour dire que le mot « musulman » englobe aussi bien l’homme que la femme.
La femme est l’égale de l’homme en matière d’éducation, tous deux ont droit à une bonne éducation et à une bonne formation ; mieux encore, l’Islam considère l’éducation et la prise en charge des filles comme une des causes d’entrée au Paradis, car le Prophète dit à ce sujet :
«Quiconque prend en charge, trois filles, les éduque, les donne en mariage et les traite convenablement, aura le Paradis (comme récompense)»(Abû Dâwud (4/338), hadith n° 5147.) .
La femme, tout comme l’homme, doit assumer la responsabilité de la réforme de la société en recommandant le bien et interdisant le mal.

Allah dit : « Les Croyants et les Croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent la Salât, acquittent la Zakât et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage » .(Sourate 9 : At-Tawbah, verset 71.)
La femme est comme l’homme en matière d’octroi d’asile.

Allah dit : «Et si l’un des associateurs te demande asile, accorde-le lui, afin qu’il entende la parole d’Allah, puis fais-le parvenir à son lieu de sécurité » . (Sourate 9 : At-Tawbah, verset 6.)
Le Prophète a dit :
« Les musulmans sont solidaires pour ce qui concerne la protection ; le plus modeste d’entre eux peut l’accorder ; et celui qui n’observe pas l’engagement (de protection) d’un musulman aura contre lui tout à la fois la malédiction d’Allah, celle des Anges et celle des hommes ; et l’on n’acceptera de ce coupable ni repentir, ni expiation» (Al Boukhari (3/1160), hadith n° 3008.) .
Ceci est un droit acquis aussi bien pour les hommes que les femmes, comme le confirme le hadith rapporté d’après Oummou Hâni fille de Abû Tâlib qui dit :
«L’année de la conquête de la Mecque, je me rendis chez le Messager d’Allah (qu'Allah soit satisfait de lui) que je le trouvai en train de se laver tandis que sa fille Fatima le dérobait aux regards. Je le saluai et il demanda : Qui est-ce ? -C’est moi, Oummou Hâni, fille de Abû Tâlib, lui répondis-je. -Sois la bienvenue, Oummou Hâni, reprit-il. Lorsqu’il eut achevé de se laver, il se leva et fit une prière de huit rakaates enveloppé d’un simple voile. Sa prière terminée, je lui dis : Ô Messager d’Allah, le fils de ma mère prétend qu’il va tuer un homme que j’ai pris sous ma protection, et cet homme c’est Untel fils de Houbairah. Oummou Hâni, me répondit le Messager d’Allah (qu'Allah soit satisfait de lui) notre sauvegarde est acquise à ceux à qui tu l’as donnée. Ceci, ajouta Oummou Hâni, se passait dans la matinée. » . (Al Boukhari (1/141), hadith n° 350)
Pour mettre en exergue sa valeur en Islam, elle accorde la protection au nom des musulmans, le Prophète a dit :
« Certes, la femme s’engage pour les gens - c’est-à-dire qu’elle accorde la protection au nom des musulmans » (At-Tirmidzi, 4/141; n°1579).
Toutefois, il y a des domaines ou des prérogatives qui sont spécifiques aux hommes, et nous aurons l’occasion de les étudier quand nous aborderons les préjugés courants au sujet de la femme.
Il est tout à fait opportun d’examiner avant cela quelles étaient la situation et la place de la femme avant l’avènement de l’Islam et comment elles ont évolué après l’Islam pour mettre en évidence la place honorable dont jouit la femme en Islam.
L’Islam ne considère pas la femme comme un être méprisable ou inférieur comme elle l’était dans la Jahiliyya. Au contraire il a mis fin à ce dédain vis à vis de la femme en déclarant qu’elle est la moitié du genre humain. Elle a des droits comme l’homme a des droits et a des devoirs conformes à ses capacités et à sa nature. Quant à l’homme, il a des caractéristiques spécifiques comme la virilité, la force physique, la raison, la patience, ce qui lui permet de la protéger, de la défendre et de la prendre en charge.
Tout comme l’homme, la femme en Islam jouit du droit de faire des transactions, du droit de vendre, d’acheter, d’être propriétaire, etc….
Le Très Haut (Exalté) a dit dans le Coran qu’il nous a créé d’un mâle et d’une femelle, et les seuls critères qui font prévaloir une personne sur une autre sont l’oeuvre salutaire et la piété.
Le Très Haut (Exalté) a dit : {O hommes ! Nous vous avons crées d’un male et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. } [Sourate 49 - Verset 13]
L’Islam incite les femmes à s’instruire :
Selon Abou Sa’id Al Khoudri : une femme vint dire au Prophète : « O Messager d’Allah ! les hommes se sont réservés à eux seuls tes hadiths. Laisse donc pour nous l’une de tes journées pour nous enseigner ce qu’Allah t’a appris. Il lui dit : « Réunissez-vous tel jour ». Elles se réunirent donc et le Prophète vint à elles et leur enseigna ce qu’Allah lui avait appris. Puis il leur dit : « Chacune d’entre vous qui sera précédée dans l’autre monde par trois de ses enfants trouvera en eux un écran contre le Feu ». L’une d’elles lui demanda : « Et s’ils ne sont que deux ? » Il dit : « Même s’ils ne sont que deux. » [Rapporté par Al Boukhari et Moslim]
La parité homme-femme dans le Coran est un aspect de la valorisation de la femme.
Le Très Haut (Exalté) a dit : { Les musulmans et musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d’aumône, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d’Allah et invocatrices : Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense.} [Sourate 33 - Verset 35]
La sourate « les Femmes » : preuve de la valorisation de la femme  
Dans le Coran, le Très Haut (Exalté) n’a pas mis de sourate qui porte comme titre « Les Hommes » mais Il a mis (Exalté) la Sourate « les Femmes ». Cela prouve que la femme jouit d’une attention particulière. Cette sourate offre un discours polythématique : celui de la femme, de la famille, de l’état et de la société. Mais tous ces thèmes s’expriment sous le signe prédominant de la femme et de ses droits d’où le titre de la Sourate.
Allah (Exalté) a crée la femme d’une côte de l’homme, et des deux, Il (Exalté) a fait répandre les hommes et les femmes.
Le Très Haut (Exalté) a dit : {Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement.} [Sourate 4 - Verset 1]
Ce verset fait partie de la profession de foi que le Prophète disait avant d’entamer un discours .Voila pourquoi les prédicateurs et les imams doivent faire de même.
Le devoir de sauvegarder les droits des femmes orphelines. Le Très Haut (Exalté) a dit : {Si vous craignez de n’être pas justes envers les orphelins… Il est permis d’épouser deux, trois, ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela, afin de ne pas faire d’injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille} [Sourate 4 - Verset 3]
‘Orwa Ibn Az-Zoubeir questionna ‘Aicha [Qu’Allah soit satisfait d’elle] à propos des paroles divines suivantes :
{Si vous craignez de n’être pas justes envers les orphelins.}
Elle répondit : "O fils de ma soeur, il s’agit de la femme orpheline qui vit sous le toit de son tuteur et devient son associé dans ses biens, et qu’ensuite il est séduit par son argent et sa beauté et désire l’épouser sans lui donner la dot qu’elle mérite, c’est à dire moins que ce que quelqu’un d’autre peut lui donner. Il leur a donc été interdit de les épouser sauf s’ils sont équitables envers elles et appliquent la vraie Sunna dans le don de la dot. Mais s’ils craignent de n’être pas équitables, alors qu’ils épousent ce qui leur plaira d’entre les femmes en dehors d’elles."
De même, ‘Orwa rapporte que ‘Aicha [Qu’Allah soit satisfait d’elle] a dit : "…puis les gens ont consulté le Messager d’Allah au sujet des femmes orphelines après la descente de ce verset (le verset ci-dessus) et Allah révéla : {Et ils te consultent à propos de ce qui a été décrété au sujet des femmes} [Sourate 4 - Verset 127]
Aicha [Qu’Allah soit satisfait d’elle] ajouta la suite de ce verset : "Quand vous avez, plus ou moins envie de les épouser" signifie que si on n’a pas envie d’épouser l’orpheline parce qu’elle est pauvre et moins belle, il nous est donc réprouvé d’épouser celle qui nous a séduit par son argent et sa beauté sauf si nous sommes équitables… "
Se contenter d’une seule femme si l’on craint de ne pas être équitable, le Très Haut a dit : {Mais si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez} [Sourate 4 - Verset 3]
La femme a droit à l’héritage :
Le Très Haut a dit : {Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup : une part fixée} [Sourate 4 - Verset 7]
Pendant la jahiliyya, par contre, seuls les hommes avaient droit à l’héritage. La part de l’héritage de l’homme est supérieure à celle de la femme :
Allah a dit : {Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles} [Sourate 4 - Verset 11]
Car c’est à l’homme de dépenser pour sa famille, et c’est lui qui donne la dot à la femme.
Ibn Abbas a dit : "Auparavant les biens du défunt passaient à ses garçons. Aux parents (du défunt) revenait ce qu’il y avait dans le testament fait en leurs faveur, puis Allah a abrogé ce qu’il a voulu abroger de tout cela, il a donné à l’homme l’équivalent de la part de deux femmes, les père et mère du défunt ont droit, chacun d’eux, au sixième ou au tiers de la succession, l’épouse a droit au quart ou au huitième, le mari a droit à la moitié ou au quart." [Rapporté par Al Boukhari ]
L’homme donne la dot à la femme comme convenue entre les deux parties.
Le Très Haut a dit : {Et donnez aux épouses leur mahr de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon coeur.} [Sourate 4 - Verset 4]
Ibn Abbas a dit : "Il est réprouvé de fixer une dot sans la donner. Le mari doit donner la dot de bonne grâce .Si de bon gré elle en abandonne quelque chose au mari après la fixation, alors il peut en disposer à son aise."
Le devoir du mari de bien se conduire à l’égard de son épouse.
Le Très Haut a dit : {Et comportez-vous convenablement envers elles} [Sourate 4 - Verset 19] c’est à dire leur dire de bonnes paroles, les traiter conformément au bon usage, prendre soin de soi pour leur plaire, comme on veut qu’elles le fassent pour nous car Allah a dit : {Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance} [Sourate 2 - Verset 228]
Le Messager d’Allah a dit : " Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes, et je suis d’entre vous le meilleur avec les miennes" [Rapporté par At-Tirmidhi qualifié d’authentique par Al Albani].
Au mari de bien traiter sa femme même au cas où il a de l’aversion envers elle.
Le Très Haut a dit : {Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien} [Sourate 4 - Verset 19]
Cela signifie que si vous les retenez avec patience malgré l’aversion qu’elles vous inspirent, ceci vous apporterait beaucoup de bien dans ce monde et dans l’au delà.
Ibn Abbas a dit : "Il s’agit là de l’homme qui traite bien sa femme (malgré l’aversion) et qu’ensuite elle donne naissance à un enfant où Allah loge beaucoup de biens."
Le Messager d’Allah a dit : " Qu’un croyant ne déteste pas une croyante. Si l’un de ses côtés lui déplait ; elle lui plaira par un autre." [Rapporté par Moslim]
Il est interdit de reprendre la dot après la séparation des deux conjoints.

Allah a dit : {Si vous voulez substituer une épouse à une autre, et que vous ayez donné à l’une d’elle un qintar, n’en reprenez rien. Quoi ! Le reprendriez-vous par injustice et péché manifeste ? } [Sourate 4 - Verset 20]
Donc si quelqu’un veut se séparer de sa femme et se marier avec une autre, il ne lui appartient pas de reprendre sa dot même si elle vaut mille pièces d’or.
Et Allah a ajouté : {Comment oseriez-vous le reprendre, après que l’union la plus intime vous ait associés l’un à l’autre et qu’elles aient obtenu de vous un engagement solennel ?} [Sourate 4 - Verset 21]
On rapporte qu’Ibn Abbas a dit : "L’engagement signifie le contrat de mariage." Il a expliqué les versets par ces propos : "Soit la retenir selon les convenances soit la libérer généreusement."
Dans le prêche du pèlerinage d’adieu, le Prophète a dit : "Recommandez-vous de faire du bien aux femmes, Allah vous les a confiées en dépôts et vous a permis de les approcher" [Rapporté par Moslim ]
L’interdiction d’épouser certaines femmes avec qui on a un lien de parenté par le sang (al maharim : la parenté de lait - rada’ - entraîne les mêmes interdictions que la parenté par le sang.), est un aspect de la valorisation de la femme.
Le Très-Haut a dit : { Vous sont interdites vos mères, filles, soeurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d’un frère et filles d’une soeur, mères qui vous ont allaités, soeurs de lait, mères de vos femmes, belles-filles sous votre tutelle et issues des femmes avec qui vous avez consommé le mariage; si le mariage n’a pas été consommé, ceci n’est pas un péché de votre part; les femmes de vos fils né de vos reins; de même que deux soeurs réunies, exception faite pour la passé. Car vraiment Allah est Pardonneur et Miséricordieux. } [Sourate 4 - Verset 23]
En conclusion
L’Islam est le message éternel qu’Allah a envoyé à toute l’humanité par le biais de Muhammad. Ce message divin a proclamé dès la première révélation l’élévation de l’homme au-dessus de toutes les autres créatures qu’Allah a créées, Il dit en effet :
Certes nous avons honoré les fils d’Adam. Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et nous les avons nettement préférés à plusieurs de nos créatures. (Sourate 17 : Al-Isra, verset 70.)
Après qu’Allah a fait savoir à l’homme sa valeur éminente et lui a dit qu’il est préféré à plusieurs des créatures d’Allah, Il a déclaré un autre principe qui est celui de l’égalité entre tous les humains dans leur origine et leur création, Allah dit à cet effet :
Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être.(Sourate 4 : An-Nissa, verset 1.)
L’homme est l’égal de son frère homme dans la valeur humaine, on accorde donc à chacun l’occasion d’exprimer son opinion ; ils sont aussi égaux quant à la jouissance des bienfaits qu’Allah a mis dans cet univers et dont la possibilité d’en jouir est offerte à tout le monde. Ils sont égaux devant Allah et s’il y a quelque différence et distinction entre eux, que cela ne soit pas sur la base d’une différence sur la descendance et l’honneur et s’il y a différence sur les niveaux de vie que cela ne soit pas sur la base de leurs personnalités humaines, car l’honneur chez Allah n’est pas basé sur le sexe, la couleur, ou l’ethnie. Tous sont égaux devant Allah : l’homme et la femme, le riche et le pauvre, le bien portant et le malade, le noble et le roturier.
La distinction entre les hommes se fait en fonction de leur application plus ou moins scrupuleuse de la loi d’Allah (l'Unique) et de leurs efforts pour se maintenir sur Son droit chemin. Allah, s’adressant à l’humanité à qui Il explique ce sublime principe, dit :
Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. (Sourate 49 : Al-Hujurat, verset 13.)
Et le Prophète a dit :
« Ô hommes ! Certes Votre Seigneur est un et votre père est un ! L’Arabe n’est pas supérieur au non Arabe, le non Arabe n’est pas supérieur à l'Arabe, le Blanc n’est pas supérieur au Noir et ni le Noir au Blanc sauf par la piété ».(Ahmad (5/411), hadith n° 23536.)
Les enseignements de l’Islam mettent tous les hommes sur un même pied d’égalité, et ne font aucune différence entre l’homme et la femme, sauf lorsque la distinction est salutaire et nécessaire.

Allah dit : Les Croyants et les Croyantes sont alliés les uns des autres(Sourate 9 : At-Tawbah, verset 71.); Leur Seigneur les a alors exaucés (disant) : "En vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme.(Sourate 3 : Al-Imran, verset 195.)
Nous pouvons affirmer, sans risque de nous tromper, que la femme n’a pu et ne pourra jouir naturellement de ses droits et de toute sa liberté qu’à l’ombre de l’Islam, parce que c’est une religion céleste provenant du Créateur des humains, hommes et femmes, et c’est Lui seul qui sait ce qui leur va le mieux ici-bas et dans l’au-delà.
Il ne faut pas juger l’Islam à partir des agissements de certains musulmans, car beaucoup de ceux qui se réclament de l’Islam n’ont rien à voir avec l’Islam : l’Islam ne se réduit pas à la
simple prononciation de la formule d’attestation, c’est une croyance qui se concrétise en actes. Par exemple, on rencontre certains musulmans qui mentent, trompent et commettent des mauvais actes, cela ne veut naturellement pas dire que l’Islam recommande cela ou l’approuve !
L’Islam a été la première culture à admettre la totale indépendance financière de la femme, à lui accorder des droits codifiés, que même certaines parties de l’Europe d’aujourd’hui leur refuse (le vote par ex.).Les musulmanes constituent en gros la moitié de l’Oummah. Dieu, dans sa Sagesse, n’a pas attendu que d’autres dessinent pour elles les plans de leur libération. En Islam, chacun est responsable de ses actes et devra en répondre devant Dieu. Les musulmans font acte d’Islam non par foi aveugle, mais par acceptation de la cohérence de l’ensemble des principes de Dieu dans le Coran, et l’exemple du prophète
Et notre dernière invocation sera: Louange à Allah Seigneur de l’univers

Qu'Allâh nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par Son Noble Messager, Ses Compagnons, et ceux qui les ont suivis, Allâhumma Âmîn.

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !

 
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