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La voie de l'Islam
29 mars 2016

L'obligation d'aimer le Prophète

L'obligation d'aimer le Prophète

 

mohammad04

Allah, , dit : « Dis : “Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu'Allah, Son messager et la lutte dans le sentier d'Allah, alors attendez qu'Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers”. » (Coran 9/24). 
Il est de notre devoir, en commémorant la naissance du Prophète SWS, de se rappeler et de rappeler à notre Oumma qu'on doit l'aimer et suivre sa Sunna. Il ne fait aucun doute que chaque musulman, là où il se trouve, aime Muhammad () ne serait-ce que parce que son amour constitue un pilier fondamental de cette religion orthodoxe. Aussi les preuves à l’appui de cela ne manquent pas. Tout d'abord il y a le verset susmentionné. 
En interprétant ce verset, Al-Qâdî ‘Iyadh a dit dans son livre Ach-Chifâ` : « Ce verset suffit à lui seul comme incitation, rappel et preuve de l'obligation de l'amour du Prophète SWS et du devoir de l'imposition de cet amour en auréolant le bien-aimé et en lui accordant l'honneur qui lui sied. En effet, dans le verset, le Tout-Puissant a sévèrement critiqué ceux qui aiment leurs biens, leurs familles et leurs enfants plus qu'Allah et Son MessagerSWS. Ils sont mis en garde en ces termes : « Alors attendez qu'Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers » avant de se voir, à la fin du verset, traiter d'impies et de s'entendre informés qu'ils font désormais partie de ceux qu'Allah n'a pas guidés, mais plutôt a laissés s'égarer [Ach-Chifâ` pour la définition des droits du Mustafâ SWS].

En commentant le verset : « Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu'ils n'en ont sur eux-mêmes ; et ses épouses sont leurs mères. » (Coran 33/6), l'Imam Ibn al-Qayyim a écrit : « Ce verset est la preuve que celui qui ne donne pas la priorité au Prophète SWS par rapport à lui-même, n'est pas un vrai croyant. Aussi la priorité dont il est question implique, entre autres, que le fidèle aime le ProphèteSWS plus que sa propre personne, parce qu'à l'origine la priorité procède de l'amour, et l'individu chérit instinctivement sa propre personne plus que tout autre. Pourtant, il lui est demandé de mettre le Prophète SWSau premier plan, c'est-à-dire avant sa propre personne et donc de l'aimer plus que celle-ci. C’est alors qu'il acquerra le statut de croyant. Il va de soi qu'une telle priorité et qu’un tel amour impliquent l'obéissance et la soumission parfaites à l'aimé, la satisfaction spontanée, la résignation totale et l'acceptation sans rechigner de ses décisions, la mise en pratique de ses ordres et sa préférence à toute autre chose. Le croyant ne doit pas se considérer comme ayant, au départ, une mainmise sur lui-même en dehors de celle qu'exerce sur lui, à juste titre, le Messager d'AllahSWS qui, en effet, doit le commander avec plus d'autorité que celle d'un maître avec son esclave ou d'un père avec son fils, de sorte qu'il n'agit et ne dispose de lui-même que dans le cadre des instructions données par le Prophète SWS qu'il doit valoriser au-dessus de soi en raison du message qu'il a apporté de la part du Tout-Puissant, des miracles qu'il a fait éclater et de la Sunna qu'il a établie et fait divulguer » (Voir Ar-Risâla At-Tabûkiya d'Ibn al-Qayyim).

En commentant le verset : « Dis : “Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (Coran 3/31), Cheikh 'Abd ar-Rahmân ibn Nâsir as-Sa'dî fait valoir « Que ce verset impose l'amour d'Allah tout en montrant ses signes, ses conséquences et ses fruits en insistant sur : « Dis : “Si vous aimez vraiment Allah ». Cela veut dire qu'il ne suffit guère de se réclamer de cette position élevée et de ce grade incomparable, mais qu’il faut aussi y mettre de la sincérité qui, elle, doit se manifester par le suivi de son Messager SWS en tout, que ce soit en paroles, en actes, en ce qui concerne les principes fondamentaux ou subsidiaires de l'Islam, en public ou en privé." (Voir Tayîr al-allâm de 'Abd ar-Rahmân as-Sa'dî).

Parmi les preuves tirées du hadith nous pouvons citer à titre d’exemple : 
Le hadith dans lequel le ProphèteSWS dit : « Aucun de vous ne sera un vrai croyant que lorsque, pour lui, je deviens plus cher que son père, son fils et tout le monde. » (Boukhari et Mouslim).

Le cas de 'Umar ibn al-Khattâb  qui, un jour qu'il était avec le ProphèteSWS, lui dit : « Ô Messager d’Allah ! Je jure que tu es la personne que j'aime plus que tout, à part ma propre personne. »
Le Prophète SWS rétorqua : 
« Non 'Umar ! Je jure par Celui Qui détient mon âme dans Sa Main, il est indispensable que tu m'aimes plus que ta propre personne. »
C'est alors que 'Umar répondit : « Par Allah, tu es certes, ô Messager d’Allah, la personne que j'aime plus que ma propre personne. »
Le Prophète SWSdit alors : « Ô 'Umar ! À partir de maintenant [on peut dire que ta croyance est sans faille]. » (Rapporté par Boukhari)

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

 

 

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25 mars 2016

Preuve de l’amour du Prophète

Preuve de l’amour du Prophète

 

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1. 'Urwa ibn az-Zubayr rapporte qu'il a dit à Abdallah ibn 'Amr ibn Al-'Ass : « Parle-moi du plus mauvais traitement que les polythéistes aient jamais fait subir au Messager d'Allah ? » Il me répondit ainsi : « Alors que le Messager d'Allah SWS faisait la prière dans la cour de la Ka'ba, un certain 'Ukba ibn Abou Mu'ayt s'introduisit subitement, saisit le Messager d'Allah par l'épaule et se mit à lui tordre les vêtements autour du cou, l'étrangla violemment. Sur ces entrefaites, Abou Bakr arriva et saisit l'agresseur par l'épaule pour défendre le Prophète en répétant le verset de la sourate Ghafir : « Tuez-vous un homme parce qu'il dit : “Mon seigneur est Allah” ? Alors qu'il est venu à vous avec les preuves évidentes de la part de votre Seigneur. » (Sahih Al-Boukhari)

2. Ayant été capturé par les polythéistes alors qu'il était dans une expédition, Zayd ibn al-Dathina, fut expulsé manu militari du Harâm pour être décapité. Alors un groupe de Qurayshites s’est rassemblé autour de lui. Abou Sufiân ibn Harb qui en faisait partie lui dit alors : « Je te demande par Allah, ô Zayd, de me dire si tu aimerais que Muhammad soit maintenant à ta place en train de subir le même sort que toi et que toi tu sois parmi ta famille ? ». Il répondit : « Je jure par Allah que je ne souhaite pas que Muhammad, là où il se trouve maintenant, soit piqué par une petite épine alors que je serais parmi les miens ! ». Alors Abou Sufiân dit : « Je n'ai jamais vu quelqu'un aimer quelqu'un plus que les Compagnons de Muhammad SWS l'aiment ! » (Biographie du Prophète, Ibn Kathîr, c 3/128).

3. Un homme des Ansars vint voir le Messager d'Allah SWS pour lui dire : « A vrai dire, je t'aime plus que ma propre personne, plus que mon fils, ma famille et mes biens et j'avoue que si je ne m'étais pas déplacé personnellement pour venir te voir et pour me rassurer je pensais que j'allais mourir. Ensuite, il s'est mis à pleurer. Le ProphèteSWS lui dit alors : « Pourquoi pleures-tu ? » « Je me suis rappelé", dit-il, qu'un jour tu mourras et que nous aussi nous mourrons et que tu seras dans une position élevée avec les Prophètes, tandis que nous autres, si nous entrons au Paradis, nous serons tous dans une position inférieure à la tienne et de ce fait nous ne pourrons plus te voir ». Le Prophète SWS ne lui dit rien sur le coup. Peu après Allah, exalté soit-Il, lui révéla le verset suivant : « Quiconque obéit à Allah et au Messager […] ceux-là seront avec ceux qu'Allah a comblés de Ses bienfaits : les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux. Et quels compagnons que ceux-là ! » (Coran 4/69). 
Le ProphèteSWS l’appela et lui dit alors : « Tiens, voilà donc une bonne nouvelle pour toi ! » (Rapporté par al-Bayhaqî dans Chu'ab al-Imân).

4. On rapporte qu'alors qu'il était en train d'organiser les rangs de ses Compagnons le jour de Badr, le Messager d'Allah passa à côté de Sawâd ibn Ghaziyya, un allié des Banî 'Adiyy al-Najjâr. Comme celui-ci était un peu détaché des rangs, le Messager d'Allah lui donna un léger coup au ventre avec un petit bâton en lui intimant cet ordre : « Tiens-toi correctement Ô Sawâd. » Sawâd lui dit : « Ô Messager d'Allah ! Tu m'as fait mal, toi dont la mission repose pourtant sur la justice et l'équité. Rends-moi justice. » Le ProphèteSWS lui dit : « Vas-y prends ta revanche. » Sawâd dit : « Ô Messager d'Allah ! Tu m'as frappé alors que mon ventre n’était pas protégé (par des vêtements). ». Le Messager d'Allah SWS découvrit alors son ventre en lui disant : «Prends ta revanche. » Sawâd se précipita sur le ventre du Prophète SWSet se mit à l'embrasser. Le ProphèteSWS lui dit alors : « Qu'est-ce qui t'a poussé à agir de la sorte, ô Sawâd. » « Ô Messager d'Allah !, reprit Sawâd, la situation étant ce qu'elle est, je n'exclus pas que je sois mort, en conséquence je voulais que, lors de ma dernière rencontre avec toi, nos deux peaux se touchent. » Sur ce, le ProphèteSWS pria Allah de lui octroyer du bien. » (Rapporté par Abou Na'îm dans le livre Connaître les Compagnons et jugé bon par al-Albanî).

Il nous incombe donc, alors que nous célébrons l'anniversaire de la naissance de MuhammadSWS le bien-aimé, de nous interroger sur la nature de notre relation avec lui et avec son message. En particulier, on doit nous demander s'il s'agit d'une relation permanente ou seulement occasionnelle ? Ou bien s'agit-il d'une relation d'amour sincère pour le Prophète SWSdont l'impact se répercute sur notre comportement, nos mœurs et nos actions, relation comparable sinon identique à celle qui, jadis, existait entre le ProphèteSWS et ses Compagnons.
 

Exprimant son amour pour le ProphèteSWS un grand poète dit :
Tous les cœurs au bien-aimé aspirent, et j’ai pour cela des témoins et des preuves. Les preuves quand je mentionne le nom de Muhammad, ce sont les larmes des gnostiques coulant en fleuves. Voici le Messager d’Allah, Voici l’Elu ! Voici l’Envoyé du Seigneur des mondes. Ô Messager d'Allah, ô étendard de la guidance ! L’amant au cœur embrasé vient chercher refuge dans ta citadelle.

Chers frères, avant de vous quitter nous vous rappelons la nécessité de multiplier prières et bénédictions sur l'Envoyé porteur de la lumière et par lequel le ciel et la terre ont été honorés ; car la prière pour le ProphèteSWS est une obligation, un acte de dévotion et un motif de satisfaction de notre Seigneur,.

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

17 mars 2016

La politesse avec le Prophète Muhammad (SAW)

 

La politesse avec le Prophète MuhammadSWS

 

Bism Ellah Clip Art

 

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La politesse avec le Prophète Muhammad le bien-aimé, SWS

Parmi les grandes qualités qui doivent distinguer le musulman, il y a la politesse envers le Prophète Muhammad SWS. C'est pourquoi il convient à tout musulman qu'Allah a honoré par la douceur de la foi de s'efforcer de promouvoir, dans son cœur et dans son esprit, une culture de politesse envers Son MessagerSWS conforme à celle que le Coran incite les musulmans à cultiver. 
Revenons donc à la sourate al-Hudjurât afin de méditer son sens et de réaliser l'importance et la pertinence de la politesse que les musulmans doivent avoir envers le Messager d'Allah SWS
Dans cette sourate le Tout-Puissant dit : « Ô vous qui avez cru ! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos œuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte. Ceux qui auprès du Messager d'Allah baissent leurs voix sont ceux dont Allah a éprouvé les cœurs pour la piété. Ils auront un pardon et une énorme récompense. Ceux qui t'appellent à haute voix de derrière les appartements, la plupart d'entre eux ne raisonnent pas. Et s'ils patientaient jusqu'à ce que tu sortes à eux, ce serait certes mieux pour eux. Allah cependant, est Pardonneur et Miséricordieux. » (al-Hudjurât : 2-5)

Il a été rapporté dans un hadith authentique d'après Anas ibn Mâlik qu’il a dit : « Lorsque ce verset fut révélé, Thâbit ibn Qays se mit à pleurer, ferma la porte de sa maison et resta cloué chez lui sans bouger en se disant : « Je suis foutu, je fais partie de ceux qui sont promis à l'Enfer. » Il a cessé de rendre visite au ProphèteSWSau point que celui-ci s’est enquis à son sujet auprès de Sa'd ibn Mu'adh en ces termes : « Ô Abou 'Amr ! Qu’en est-il de Thâbit, a-t-il un problème ? » Sa'd répondit : « Il est mon voisin et, à ma connaissance, il n’a pas de problème. » Anas rapporte que Sa'd était allé voir Thâbit pour lui faire part de l’inquiétude du Messager d'Allah SWS à son sujet. Thâbit lui dit alors : « A la révélation de ce verset je me suis dit que, sûrement, je suis promis à l’Enfer, étant, comme vous le savez tous, celui qui élève le plus sa voix en présence du Messager d'Allah SWS. » Sa'd revint au ProphèteSWS pour lui rendre compte de son entrevue avec Thâbit. Ayant pris connaissance de cela, le ProphèteSWS dit : « Il fait plutôt partie de ceux qui iront au Paradis. » (Sahîh Muslim). 
Dans une autre version, le Prophète SWS dit à Thabet : « Tu n’en fais pas partie, tu vivras en paix et tu mourras en paix. »

Les oulémas ont conclu à partir de ces versets que par politesse envers le ProphèteSWS , il est interdit d’élever la voix à côté de son honorable tombe ou à la lecture de ses hadiths, car, vivant ou mort, sa sainteté reste la même.

Ainsi, Ibn Kathîr dans son livre Al-bâ'ith al-hathîth, rapporte qu’Ibn Salâh a dit : « Il doit écrire la formule de la prière et de la salutation sur le Prophète en complet, c'est-à-dire sans diminution ni symbole. Il ne doit pas, comme le cite Ibn Kathîr, se limiter à écrire : (paix soit sur lui), mais plutôt écrire toute la formule « paix et salut soient sur lui ».

Ce genre de politesse est celui recommandé par la Charia et approuvé par le Prophète SWS lui-même. Ainsi on rapporte qu’Ali (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit : « Etant le secrétaire du Messager d'Allah le jour du pacte d'Hudaybiyya, j’ai écrit : « C'est le pacte conclu entre Muhammad, le Messager d’Allah et Suhayl ibn ‘Amr. » Alors Suhayl réagit en disant : « Si nous étions convaincus qu’il était le Messager d’Allah nous ne l’aurions pas combattu, en conséquence, tu dois enlever cette expression ». Je dis alors : « Mais il est le Messager d'Allah SWSque tu le veuilles ou non et je jure par Allah que je ne l’enlèverai pas. » Le Messager d'Allah SWS intervint pour dire : « Indique-moi l'endroit de l’expression pour l’enlever ». Je lui ai donc indiqué sa place et il l’enleva » (an-Nisâ`î dans As-Sunan l-Kubra). Ce comportement de la part d’Ali (qu'Allah soit satisfait de lui) est conforme à la politesse, car il ne s’est pas permis, de sa propre initiative, d’effacer, le jour de Hudaybiyya, l’expression « Messager d’Allah » après l’avoir écrite.

Dans son livre Ach-Chifâ`, al-Qâdî ‘Iyadh écrit : « Saches que la sainteté du Prophète SWSaprès sa mort ainsi que sa révérence et sa vénération sont tout aussi obligatoires que dans sa vie. Cela doit être observé à la mention de son nom, de son hadith ou de sa Sunna, ou lorsqu’on entend son nom ou sa biographie cités ou celle de sa famille ou de ses Compagnons. Abou Ibrahim at-Tadjîbî a dit : « Il est du devoir de chaque croyant, à la mention du Prophète SWS, par lui-même ou par un autre, de faire montre de soumission, de révérence et de calme comme s'il était en présence du ProphèteSWS avec tout son prestige et son statut élevé en se conformant aux règles de politesse qu'Allah nous a inculquées ». (Ach-Chifâ`, al-Qâdî ‘Iyadh).

En effet, al-Qâdî ‘Iyadh dans son livre Ach-Chifâ` nous donne de superbes images des ancêtres pieux qui indiquent la présence chez eux de cette finesse et de cette grande politesse dans leur comportement vis-à-vis de l'héritage du ProphèteSWS. On rapporte, dans ce cadre, qu'un homme était venu voir Sa'îd ibn al-Musayyab (qu'Allah lui accorde Sa miséricorde) pour se renseigner auprès de lui au sujet d'un hadith. Sa'îd qui était couché s'est assis et commença à entretenir l'homme. Celui-ci lui dit alors : « Je ne voulais pas que tu prennes de la peine en t'asseyant parce que tu es malade ». Sa'îd lui dit : « Je déteste parler du Messager d'AllahSWSen étant couché. » Quant à Mâlik ibn Anas, il avait l'habitude, quand il voulait enseigner le hadith, de se laver, de se parfumer et de porter de nouveaux vêtements avant de s'asseoir avec révérence. Il continuait à utiliser l'encens du bâton pour que l'odeur du parfum ne s'arrête pas de couvrir son conseil jusqu'à ce qu'il termine l'étude du hadith du Messager d'AllahSWS.

Ô Seigneur, fais que nous soyons polis avec Ton bien-aimé qui nous oriente vers Ta bonne voie et inspire nous la meilleure voie à suivre, Ô Toi qui es Puissant et Sage. Amin
Grand Mufti Cheikh Hânî al-Âbid

Qu'Allâh nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par Son Noble Messager, Ses Compagnons, et ceux qui les ont suivis, Allâhumma Âmîn.

Wa Allâhou A'lam ! Et Dieu est Plus Savant !

 

11 mars 2016

L’Hégire prophétique: un tournant historique

 

L’Hégire prophétique: un tournant historique

 

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Al Hidjrah, l’Hégire, est l'acte d'abandonner et de céder une chose. L'émigrant est donc celui qui abandonne ce qu'Allah, Exalté soit-Il, lui a interdit – conformément à l'honorable Hadith.

Dans ce sens, l’Hégire est libérée de toute contrainte temporelle ou spatiale. Il se peut que chaque musulman soit un émigrant en s'engageant à respecter les ordres d'Allah, Exalté soit-Il.

Cependant, l’Hégire prophétique est liée à l'abandon d'un lieu d'origine pour se déplacer à un autre en ayant pour seul objectif d'acquérir la satisfaction d'Allah, Exalté soit-Il, malgré le profond attachement qui lie l'homme à sa patrie et son harmonie avec l'environnement naturel et social de celle-ci.

Les immigrants exprimèrent vivement leur nostalgie de la Mecque, notamment dans les premiers temps. 

L’Hégire nécessita une capacité d'adaptation au nouveau milieu, à savoir Médine, où le climat était différent de celui de la Mecque ; c’est pour cela d’ailleurs que certains Mohadjirounes, émigrants, furent atteints de fièvre.

De même, l'économie de Médine reposait sur l'activité agricole contrairement à celle de la Mecque qui s’appuyait sur le commerce. Les immigrants y avaient abandonné leurs fortunes et leurs logements.

Pourtant, l’Hégire était un ordre divin auquel il fallait obéir et endurer les difficultés inhérentes.

C’est Allah, Exalté soit-Il, qui a choisi le lieu de l’Hégire, comme cela a été mentionné dans l'honorable Hadith:

"J'ai vu pendant mon sommeil que je quittais la Mecque pour un endroit où se trouvaient des palmiers ; j'ai d’abord imaginé  que c'était Al Yamaamah ou Hadjr, mais en fait c'était " Yathrib, Médine".

Dés que l’Hégire commença, les convois d'émigrants ont afflué vers leur nouvelle patrie. Les femmes participèrent à cet événement béni, parmi lesquelles, citons Om Salamah Hind bint Abou 'Omayah qui subit beaucoup de préjudices de la part des polythéistes ; ceux-ci voulaient l'empêcher d'émigrer; ils sont même allés jusqu'à lui arracher son bébé de telle manière que la main de son nouveau-né dut être amputée  … mais elle persista à vouloir émigrer et réussit malgré les dangers et les difficultés.

'Asmaa' Bint Abou Bakr a vu son nom éternisé dans l'Histoire et a obtenu le surnom de "Thaat An Nitaaqayn" ou (celle qui a deux ceintures) quand elle a déchiré sa ceinture en deux afin d'y cacher la nourriture de deux émigrants, le Prophète SWSet Abou Bakr, qu'Allah soit satisfait de lui en la serrant autour de sa taille.  

L’Hégire des femmes s'est multipliée dans l'Islam jusqu'à ce qu'elle fût établie en vertu de ce verset coranique (sens du verset):

"Quand les croyantes viennent à vous en émigrées, éprouvez-les"(Coran 60 /10)

Maints versets ont été révélés ordonnant aux croyants d’émigrer et évoquant ses mérites, et ce depuis son début jusqu'à l'an 8 de l'Hégire quand elle prit fin après la conquête de la Mecque et l'annonce de son arrêt par le Prophète SWS qui dit:

« Plus d’Hégire vers Médine après la conquête mais demeure le Djihaad, combat pour la cause d’Allah et la bonne intention et si vous êtes appelés à joindre l'armée, alors obéissez sans délai »

L'ordre de l'immigration vers  Médine se justifiait par le fait qu'elle était le refuge des croyants et le berceau de l'Islam, Allah, Exalté soit-Il, y a légiféré le Djihaadafin d'affronter les ennemis, et de se protéger des embuscades, des Qourayshites, des juifs et des bédouins ; il fallait donc lui fournir la force humaine nécessaire, ce qui explique la raison de la révélation de ces versets du Coran, regorgeant de promesses de récompense en faveur des Mohadjirounes(sens des versets:

 "Certes, ceux qui ont cru, émigré et lutté, dans le sentier d’Allah, ceux-là espèrent la miséricorde d’Allah" (Coran 2/218)

"Et ceux qui, pour (la cause d’) Allah, ont émigré après avoir subi des injustices, Nous les installerons dans une situation agréable dans la vie d’ici-bas"  (Coran 16 /41)

Et quiconque émigre dans le sentier d’Allah trouvera sur terre maints refuges et abondance".  (Coran 4 /100)

Allah, Exalté soit-Il, a merveilleusement honoré les émigrants dans la vie d’ici bas en plus de l’au-delà. Ils ont été les fondateurs de l'Etat islamique, ce qui leur a valu une belle récompense divine. Ils sont devenus alors les rapprochés d'Allah et ont pu s'attirer Sa satisfaction.

  "Les tout premiers [croyants] parmi les Emigrés et les Auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée",  (Coran 9 /100)

Ainsi, Allah, Exalté soit-Il, a-t-Il éternisé leur mémoire dans le Coran que les musulmans continueront à réciter jusqu'à la fin des temps, ce qui est une forme d'adoration d’Allah.

"L’Hégire est l’une des traditions ancrées par les Prophètes –'Alaihim as Sallam".

Le Prophète SWSne fut pas le premier Prophète à avoir reçu l'ordre de l'émigration sur le sentier d'Allah, Exalté soit-Il ; plusieurs prophètes, Alaihim Assalam furent soumis à cette épreuve…

Allah, Exalté soit-Il, nous a informé qu’Ibrahim, ', émigra  de son pays vers l'Egypte ainsi que vers d'autres pays pour appeler les gens au monothéisme. Que Ya'qoub et Youssof, 'Alaihoma Assalam, ont émigré de la Palestine vers l'Egypte et que Lout, , abandonna son village à cause de la corruption qui sévissait et du refus de ses habitants de répondre à son appel et que Moussa, 'Alaihi as Sallam,  émigra accompagné de son peuple de l'Egypte au Sinaï en essayant de fuir avec leur religion la tyrannie de Pharaon.

Ainsi, l'immigration est l'une des traditions prophétiques, et l'immigration de notre Prophète –Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam- fut la dernière et ses conséquences furent si profondes qu'elles représentèrent un tournant historique décisif.

On entend par " tournant décisif" le résultat de l’Hégire, à savoir l'établissement de l'Etat Islamique à Médine qui était le résultat de l'immigration. Cet Etat a jeté les bases de la société islamique sur fond d'unité, d'affection, de solidarité, de fraternité, de liberté, d'égalité et de garantie des droits.

Le Prophète SWS était le chef de cet Etat, le commandant de ses armées, son juge suprême et son premier tuteur.

Le Prophète SWS a mis en vigueur la Charia islamique, et le Coran, qu’Allah, Exalté soit-Il, révélait graduellement,  lui servait de source législative. Les Compagnons, quant à eux, étudiaient cette révélation, l'appliquaient sur eux-mêmes, et apprenaient son interprétation et sa rhétorique par le biais du Prophète SWS C'est dans ce contexte qu'une génération dont la seule préoccupation était la satisfaction d’Allah, Exalté soit-Il,  vit le jour, capable de concilier l'adoration d'Allah à la fondation d'une vie prospère en agissant en vertu de la formule:

« Œuvrez pour votre vie ici bas comme si vous alliez vivre éternellement et œuvrez pour l'au-delà comme si vous alliez  mourir demain. »

Durant une seule décennie, la majorité de la Péninsule Arabique s'est unie sous l'étendard de l'Islam, et la religion s’est propagée au cours des quelques décennies suivantes, couvrant une vaste région, du  Sind, à l'est, jusqu'à l'océan Atlantique, à l'ouest.

Les gens qui habitaient ces régions se sont convertis à l'Islam, ont cherché refuge auprès de sa Charia équitable et ont fondé une civilisation florissante, dont les fruits furent récoltés pendant de longs siècles dans tous les domaines du savoir depuis la législation, en passant par la pédagogie, jusqu'aux sciences cosmiques et naturelles. 

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

 

 

 

7 mars 2016

Ils ont dit à propos du Prophète SWS

Ils ont dit à propos du Prophète SWS

 

 

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Il est clair que l’Occident ne manque de gens de bonne volonté. Il est évident de même qu’il ne manque pas d’hommes intelligents capables de dépasser la vision fantasmatique de l’Islam qui perdure depuis le Moyen-âge jusqu’à nos jours.
Hélas, on laisse plus de place dans le monde politico-médiatique à des béotiens malveillants qu’à ce genre de personnes. Cependant, malgré l’islamophobie évidente d’une société qui ne sait plus elle-même ce qu’elle est, ce qu’elle veut, en dehors d’affirmations identitaires ultra-conservatrices ou de la course en avant du productivisme et du consumérisme, les musulmans que nous sommes ne cesseront de croire à la possibilité d’une rencontre créatrice entre les valeurs profondes de l’Islam et les vraies valeurs du continent européen, où il y a toujours eu des populations musulmanes, ne l’oublions pas, en un endroit ou un autre, à une époque ou une autre.

Quelques de leurs citations concernant le Prophète MuhammadSWS :

« L’histoire montre clairement que la légende des musulmans fanatiques, balayant le monde et imposant l’Islam par l’épée aux races conquises est un des mythes les plus absurdes qui aient jamais été rapportés par les historiens” (Lacy O’Leary - Islam At The Crossroad, Londres, 1923, p. 8)

« J’ai toujours eu une haute estime pour la religion de Muhammad à cause de sa merveilleuse vitalité. C’est la seule religion qui me semble posséder cette capacité d’assimilation aux différentes étapes de l’existence. J’ai étudié cet homme merveilleux qui, à mon avis, est loin d’être un Antéchrist, et qui devrait être appelé le Sauveur de l’humanité. J’estime que si un homme comme lui devait exercer une hégémonie sur le monde moderne, il réussirait à résoudre ses problèmes de façon à lui apporter le bonheur et la paix. En parlant de la foi de Muhammad, j’ai prédit que cette dernière serait acceptée par l’Europe de demain comme elle est déjà acceptable par l’Europe d’aujourd’hui. »
(Georges Bernard Shaw Prix Nobel de Littérature en 1925 -The Guenuine Islam, Vol. 1, N° 8, 1936)

« Le Prophète (Muhammad) avait établi un document qui stipulait entre autres : les juifs et les chrétiens seront protégés de toutes insultes ou vexations, ils auront les mêmes droits que les musulmans à notre protection et services, en plus, ils pratiqueront leur religion aussi librement que les musulmans. »
(Huston Smith - Citations de son livre The World’s Religions - Ed. Harper Collins, 1991, p.256)


« Ce n’est pas la propagation mais la permanence de sa religion qui mérite notre émerveillement ; la même impression, pure et parfaite, qu’il laissa à La Mecque et à Médine, se retrouve, après douze siècles écoulés, chez les Indiens, les Africains et les Turcs, prosélytes du Coran... Les musulmans ont su résister, uniformément, à la tentation de réduire l’objet de leur foi et de leur dévotion au niveau des sens et de l’imagination de l’homme. "Je crois en Un seul Dieu et en Muhammad, Son prophète", ceci enferme la profession de foi de l’Islam, de façon simple et invariable. L’image intellectuelle de la Divinité ne s’est jamais vue dégradée par une idole quelle qu’elle soit ; les hommages rendus au Prophète n’ont jamais franchi la mesure de la vertu humaine ; et ses préceptes vivants ont restreint la gratitude de ses disciples dans les limites de la raison et de la religion ». (Edward Gibbon & Simon Ocklay, History of the Saracen Empire).

« Il était César et le Pape réunis en un seul être ; mais il était le Pape sans avoir les prétentions du Pape, et César sans avoir les légions de César : sans armée, sans garde du corps, sans palais, et sans revenu fixe ; s’il y a un homme qui a le droit de dire qu’il règne par la volonté divine, ce serait Muhammad, puisqu’il a tout le pouvoir sans en avoir les instruments ni les supports.» (Bosworth Smith Mohammad and Mohammadanism, Londres, 1874 ; p. 92).

« Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et comment il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, un des grands messagers de l’Etre Suprême. Et même si mes discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe.» (Annie Besant The Life and Teachings of Muhammad, Madras, 1932, p. 4).

« La façon dont il accepta les persécutions dues à ses croyances, la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. Cependant, aucune des grandes figures de l’histoire n’est si peu appréciée en Occident que le Prophète Muhammad » (W. Montgomery, Mohammad at Mecca, Oxford, 1953 ; p. 52).


« Certains lecteurs seront peut-être surpris de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence dans le monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les deux plans : religieux et séculier. »
(Michael H., Hart The 100 : A Ranking of the Most Influential Persons in History, New York : Hart Publishing Company, Inc. 1978, p. 33).

 

 

Qu'allah nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par son noble MessagerSWS ses Compagnons,et ceux qui les ont suivis    Allahoumma Amin

Wa Allahou A'lam!    Et  Dieu est plus savant!

 

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2 mars 2016

Celui que l'on appelait El Amine

 
Celui que l'on appelait El Amine 

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"Et tu es certes, d’une moralité éminente".(s68.v4)
 
 
Environ 600 années après le départ du prophète Issa (Jésus) عليه السلام, comme Allah n'avait envoyé aucun autre Messager sur terre, les gens étaient plongés dans l'obscurité. Ils avaient oublié Dieu. Ils avaient oublié les bonnes paroles prêchées par les Prophètes. Ils fabriquaient des idoles et les adoraient. Ils adoraient aussi les arbres, la mer, le soleil, la lune etc... Ils consommaient des boissons alcoolisées et s'adonnaient aux jeux de hasard. Ils enterraient leurs filles vivantes et brûlaient vives les veuves. Bref, le monde était dans le plus grand égarement et dans la plus grande perdition.
 On avait cessé d'adorer le Dieu Unique. Il était alors nécessaire qu'un Messager vienne de la part d'Allah pour guider à nouveau l'humanité vers le chemin de la Vérité.   
Sa naissance    
 C'est alors à la Mecque, que le prophèteSWS,  (que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa paix), très probablement le lundi 12 du mois de "Rabi'oul Awwal" de l'année de l'éléphant           
Lors de la naissance de Mohammad, plusieurs événements eurent lieu à travers le monde ; ainsi le palais de l'empereur perse trembla et un feu qui était allumé depuis des siècles dans un de leurs temples s'éteignit.
Sa garde
    Son père Abdoullah mourut deux mois avant la naissance de MohammadSWS. Agé alors de 6 ans, après la mort de sa mère Amina, il fut pris en charge par son grand-père Abdoul Mouttalib. Mais deux ans, deux mois et dix jours après la mort de sa mère, Abdoul Mouttalib tomba gravement malade. Il appela alors à son chevet tous ses fils et décida qu'après sa mort, Mohammad serait confié à l'un d'eux : Abou Talib.   Abdoul Mouttalib mourut quelques temps plus tard alors que MohammadSWS n'avait que 8 ans. Abou Tâlib était l'oncle de Mohammad. Il avait une famille nombreuse mais malgré cela il n'hésita pas à recueillir Mohammad. SWSPour pouvoir élever sa famille, il allait jusqu'en Syrie (le Châm) pour faire du commerce.
Un Signe
  Lorsque MohammadSWS fut âgé de 12 ans, son oncle Abou Tâlib décida de faire un voyage vers la Syrie. Le jeune Mohammad voulut l'accompagner mais Abou Tâlib refusa à cause des difficultés du voyage. Puis comme il insistait beaucoup, il accepta de l'emmener avec lui. Ce fut son premier voyage vers la Syrie.      Ce fut à l'occasion de ce voyage qu'il rencontra un moine nommé "Bahira" qui reconnut en lui les signes distinctifs du Prophète qui avait été prédit dans l'évangile et qui était attendu. Il conseilla à Abou Tâlib de ramener Mohammad SWS rapidement vers Makkah et de bien veiller sur lui.SWS        
 Mohammad SWSavait cultivé pendant son enfance et sa jeunesse un certain caractère et une force morale tout à fait différents des autres. Il avait de bonnes manières. Il était honnête et loyal. Aussi, les gens de Makkah l'appelait "Al-Amine" (le digne de confiance).
Khadija
  Il y avait à la Mecque une femme veuve très riche qui s'appelait Khadija (qu'Allah l'agrée). Elle faisait du commerce à Makkah mais aussi en dehors de l'Arabie, par l'intermédiaire d'autres personnes. Quand elle apprit que Mohammad SWS était l'homme le plus honnête de la Mecque, elle lui proposa de conduire une de ses caravanes commerciales vers la Syrie, en échange d'un salaire.

     Mohammad SWSaccepta sa proposition et accomplit ainsi son second voyage vers ce pays. Maysara ( une servante de Khadija, qui les accompagnaient) constata aussi lors de ce voyage d'autres signes étranges concernant MohammadSWS. Elle en fit alors part à Khadija (qu'Allah l'agrée) à son retour.

Khadija (que Dieu l'agrée) était une femme riche et éduquée. Elle envoya alors une messagère nommée Nafiça chez l'oncle de Mohammad pour lui faire part de son désir d'épouser MuhammadSWS. La demande ayant été acceptée, Mohammad, SWS était alors âgé de 25 ans lorsqu'il épousa Khadija qui pour sa part avait 40 ans.

     Elle a vécu plus d'un quart de siècle (plus de 25 ans) avec son époux. Mohammad SWS n’épousa pas d'autres femmes tant que Khadija était encore en vie. Elle fut sa meilleure épouse et compagne. De cette union, naquirent quatre filles et deux fils. Les deux fils s'appelaient Qasim et Tahir. Tous deux moururent en bas âge. Les filles s'appelaient Zeïnab, Oum Koulçoum, Roquayya et Fatima.



La Révélation
          Avant la première révélation, il avait l'habitude de se rendre dans une grotte au mont "Hirâ" pour méditer.
        Ce fut là ; pendant une nuit du mois de Ramadan, à l'âge de 40 ans, que soudainement, MohammadSWS perçut une présence, dans le silence de la nuit. Une voix se fit entendre :"Lis !" MohammadSWS était bouleversé. "Je ne sais pas lire" lorsque la voix répéta l'ordre c'est comme si la terre s'était mise à trembler : " Lis !"  
  - " Que dois je lire ? "     Puis soudain, il se sentit comme libéré.

 " Lis ! au nom de ton Seigneur qui a créé ! Il a créé l'Homme d'un caillot de sang. Lis car ton Seigneur est le Très Généreux. Qui a instruit l'Homme au moyen du Calame, de la plume. Il lui a enseigné ce qu'il ne savait pas. " [ Sourate 96 L'adhérence - Verset 1 à 5 ]

Ce furent les 5 premiers versets du Glorieux Coran, la voix était celle de Gabriel عليه السلام, l'esprit de Foi et de Vérité, qui fut envoyé par Dieu au dernier des prophètes. MohammadSWS était envoyé à l'Humanité tout entière, pour guider les Hommes mais aussi les Djinns vers le chemin de Dieu.
Son Message
      L'aimé d'Allah, comme il fut surnommé, reprocha aux Mecquois leurs idoles (statues qu'ils prenaient pour Dieu), les appela à adorer le Créateur Unique et leur récita les versets du Coran pour les guider dans la bonne voie.
       Comme réponse il fit face à la torture et l'oppression. Lorsque les Mecquois prirent conscience de leur incapacité à lui faire face, ils lui offrirent royauté, argent et pouvoir mais MohammadSWS refusa et dit :    " Même si vous me posez le Soleil sur ma main droite et la Lune sur ma main gauche, je ne renoncerais pas à mon Message "
Ce message de quelques mots mais qui pesait plus lourd que les cieux et la terre était :

Ô vous les gens ! Dites il n'y a nulle divinité digne d'adoration sauf Allah et vous réussirez !
Les Persécussions
     Lentement, un par un, le nombre des musulmans augmentait, guidés par le prophète bien-aimé. Mais les musulmans furent l'objet de persécutions dès les premiers temps de l'Islam. On riait et on se moquait d'eux, et comme si cela ne suffisait pas, les non croyants avaient même recours à des attaques et à des tortures physiques.
Quelques centaines de musulmans réussirent à quitter la Mecque, abandonnant leur maison, cherchant refuge en Abyssinie voisine, terre chrétienne, et ceux qui restèrent, subirent des persécutions de plus en plus violentes. Une nouvelle tactique fut mise en place par les chefs de la Mecque. Ils contraignirent le prophète(SAW) et ses compagnons à vivre dans un endroit isolé de la ville, et aucune provision ne leur parvenait.
L’Aimé d’Allah 
 
   Grâce à Dieu, les persécuteurs cessèrent cette pratique inhumaine. Le blocus fut finalement levé et laSWSsituation se modifia quelque peu. Les gens purent à nouveau observer et écouter le prophète.    C'était un bel homme, de taille moyenne, les cheveux et la barbe noire, ses paroles étaient toujours pleines de sagesse et de conseils. La gentillesse et la miséricorde de Mohammed SWSétaient inégalables.

 Il accorda une place d'honneur à la femme, une place dans la société qui était inimaginable, un honneur en islam, que l'on ne trouvait nulle part ailleurs.
Le Voyage Nocturne
    Ce fut lors de la dixième année de la révélation que le prophète Mohammad SWSperdit son oncle Abou Talib, suivit de la mort de son épouse Khadija, de plus il fut mal traité par le peuple de Ta'if lorsqu'il vint leur délivrer le message.
Ce fut une année de tristesse pour le prophète.SWS Mais c'est cette année là que Dieu envoya l'ange Gabriel, pour l'élévation suprême du corps et de l'esprit, le voyage nocturne : Al Isra wal Mi'raj.

Un voile séparait le prophèteSWSde son Seigneur et c'est là que Dieu offrit le plus grand honneur à Mohammad: les cinq prières quotidiennes, le deuxième pilier de l'Islam.
 A la suite de ce voyage miraculeux les incrédules redoublèrent de moqueries et de persécutions envers le prophète. SWS
L’Hégire 
     C'est alors qu'une délégation de la ville de Yathrib, située à environ 400 Km de la Mecque proposa l'hospitalité à MohammadSWS et à sa communauté. Mohammad SWS accepta après treize années d'appel à l'Islam, à la Mecque. Il immigra, lui et les "convertis" à l'Islam, vers Médine, lieu où la religion a pu s'épanouir et où MohammadSWSdevint le chef de ce nouvel Etat.   C'est ce que l'on a appelé l'Hégire, et qui marque le commencement du calendrier islamique.
L’Autorisation
 Beaucoup de gens à Médine, ont constaté les bienfaits de l'Islam, et se sont "convertis". Cependant, les Mecquois étaient toujours déterminés à éliminer la communauté musulmane, et ce fut au cours de la deuxième année de l'hégire, pendant le mois de Ramadan, après de nombreuses persécutions que Dieu le Très Haut donna la permission de se défendre.

"Toute autorisation de se défendre est donnée à ceux qui ont été attaqués. Parce qu'ils ont été injustement opprimés. Dieu est Puissant pour les Secourir." [Sourate Le Pèlerinage 22 - Verset 39]
Les Batailles
 La première guerre fut appelée la bataille de Badr ; les Musulmans, (trois fois moins nombreux que les Mecquois qui étaient au nombre de mille), sont sortis vainqueurs miraculeusement, avec l'aide de Dieu.   Bataille après bataille, les musulmans prouvèrent qu'ils pouvaient résister à toutes les attaques grâce Dieu et Médine ne fut plus jamais attaquée. Ce fut au cours de la sixième année de l'Hégire qu'une trêve fut décrétée entre MohammadSWS et les mecquois, c'est ce qu'on appela "le pacte d'Al-Hudaybiyya".
La Victoire
 C'est en 629 ; huitième année de l'Hégire, deux ans après la trêve dont les termes étaient constamment violés par les mecquois, que le prophète Mohammad SWS décida de se rendre à la Mecque avec une armée de dix milles hommes pour s'emparer de la ville. Ce fut un miracle, pas une goutte de sang ne fut versée et le prophète passa la porte de la ville, sur son chameau, la tête baissée, en toute humilité, tandis que tous ses ennemis le regardaient. Il pardonna aux plus grands ennemis de l'islam, face à cette miséricorde, les gens de la Mecque embrassèrent l’Islam sans contrainte.
Le prophèteSWSentra dans l'enceinte de la Ka'aba, où se trouvaient les trois cent soixante idoles et statues devant lesquelles les Arabes se prosternaient. Une par une, sur l'ordre du prophète, les idoles furent détruites. Le prophèteSWS s'installa à Médine qui devint la capitale du nouveau monde musulman.
Son Heure
 Dieu le Très Haut, rappela son prophèteSWSà l'âge de 63 ans, il mourut dans sa maison à Médine, ne laissant derrière lui que quelques biens, le monde à ses pieds mais sans un dinar à son nom.
Alors que personne ne voulu le croire, Abou Bakr, le véridique dit ceci :

" A quiconque adorait Mohamed, j'annonce la mort de Mohamed.  Mais à celui qui adore Allah, Le Seigneur est vivant et ne meurt jamais "
  L'esprit de son message demeure aussi clair et vivant que lorsqu'il fut révélé :

Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions a Muhammad et a la famille de Muhammad. Tu es certes Digne de louange et de glorification.

Depuis des siècles, le prophète MohammedSWS suscite divers intérêts tant intellectuels que littéraires.
En guise de conclusion, voici quelques citations et déclarations, peu connues du monde arabe, mais qui résument assez bien ce qu’a été et ce qu’est toujours Mohammed SWS :
« Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d'idées, restaurateur de dogmes rationnels, d'un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d'un empire spirituel, voilà Muhammad!A toutes les échelles où l'on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? »
Lamartine Tome
Histoire.de.la.Turquie, Paris, 1854.

« Il était César et le Pape réunis en un seul être; mais il était le Pape sans avoir les prétentions du Pape, et César sans avoir les légions de César: sans armée, sans garde du corps, sans palais, et sans revenu fixe; s'il y a un homme qui a le droit de dire qu'il règne par la volonté divine, ce serait Muhammad, puisqu'il a tout le pouvoir sans en avoir les instruments ni les supports »Boswort. Smith….Londres,1874

« Certains lecteurs seront peut-être surpris de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d'influence dans le monde, et d'autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les deux plans: religieux.. et .séculier. »        
  Michael H. Hart

Qu'Allâh nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par Son Noble Messager, Ses Compagnons, et ceux qui les ont suivis, Allâhumma Âmîn.

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !


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