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La voie de l'Islam
25 novembre 2015

Comment faire pour effectuer Les ablutions


 
Comment faire pour effectuer Les ablutions
ablution
 
 
 
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Mérite des ablutions :
 
Dieu (qu’il soit exalté) a dit 
 "Ô Croyants, lorsque vous vous levez pour la prière, lavez vos visages et vos mains jusqu'au coudes ; essuyez-vous les têtes et lavez-vous les pieds jusqu'aux chevilles". (Le Coran 5/6)

 


  Il y a une invocation à dire lorsque tu accomplis tes ablutions :
 
« O Mon Seigneur ! Pardonne-moi mes péchés et étends pour moi ma maison et répands la plénitude sur ma portion »
« Allahommaghfir lî dhanbî wa wassi lî fî dâri, wa bârik lî fi rizqi »
et une autre invocation à dire après l'ablution :
« J'atteste qu'il n'y a d'autre Dieu que Dieu L'Unique, il n'a point d'associé, et j'atteste que Mohammed est son esclave ets on apôtre, o mon seigneur, compte-moi parmi les repentants et les purifiés »
« Ach-hado allâ-ilâha wahdahô lâ charika laho wa ach-hado anna mohammadan 'abdoho wa rassouloho, Allahommaj' alni minat-tauwâbîna waj'alni minal motatahhirîna »
 
Concernant cette invocation Omar Ibn El-Khattab rapporte que le ProphèteSWS a dit :
      
« Quiconque fait convenablement l'ablution puis lève les yeux au ciel en disant cette invocation, celui-la trouvera ouvertes les huit portes du Paradis et il y entrera par celle de son choix »
Selon un hadith le ProphèteSWS a dit :                                                                 
« Quand le Musulman fait ses ablutions et se lave le visage, tous les péchés commis par les yeux tombent avec l'eau. Quand il se lave les mains, tous les péchés commis par elles, tombent avec l'eau. Il sort ainsi pur de tout péché ! » (Malik)
Selon un autre hadith le ProphèteSWS a dit :
« Voulez-vous que je vous indique ce qui absout les péchés et élève en degrés ?
Oui, dirent les compagnons.
C'est, répondit-il, bien faire ses ablutions, là où il est malaisé de les accomplir, parcourir de longues distances pour se rendre aux mosquées et attendre la prière à venir après celle déjà accomplie. Voilà ce qui équivaut à la guerre sainte, voilà la meilleure sauvegarde contre les péchés ! » (Moslim)
Les grandes ablutions
Apres l'acte sexuel, ou bien un écoulement de liquide séminal, il est nécessaire d'effectuer les grandes ablutions, car on est en état de grande pollution.
La grande ablution commence par l'intention (An Niyya). Le croyant doit dire :
"Bismillah, Al-Rahman, Al-Rahim. Allahou Manoui Ghoussoul.", ce qui signifie : "Au nom d'Allah, Le Clément, Le Miséricordieux. J'ai l'intention de faire la grande ablution.".
 
Comme pour la petite ablution, il faut prendre soin à ne pas gaspiller l'eau et n'utiliser que celle dont on a besoin.

Se laver les mains en commençant par la droite.
 
Ensuite, bien purifier le ou les endroits souillés s'il y en a, avec l'eau pure et la main gauche. Si l'eau n'est pas suffisante pour bien se laver, il est possible d'utiliser du savon mais à condition de bien se rincer après.
 
Ensuite, bien purifier le ou les endroits souillés s'il y en a, avec l'eau pure et la main gauche. Si l'eau n'est pas suffisante pour bien se laver, il est possible d'utiliser du savon mais à condition de bien se rincer après.
 
Juste après cette étape, il faut faire sa petite ablution sans se laver les pieds (ce sera pour la fin) : se rincer la bouche, puis le nez, le visage (insister sur la barbe le cas échéant), les avant-bras, la tête (insister sur les cheveux) et les oreilles.
Passer de l'eau sur tout le reste du corps (épaule, ventre, dos...). Ne pas oublier le dessous des bras et le nombril. Joindre les deux mains, par exemple, afin de bien laver le dos. Il faut commencer par la partie droite du corps puis finir par la partie gauche. Enfin, il faut laver les pieds que nous avons laissés lors de l'accomplissement de la petite ablution.
 
À la fin, réciter la chahada
 
"'Ach-hadou 'al-la 'ilaha 'illallah, wa 'ach-hadou 'anna Mouhammadar-Raçouloullah" ce qui signifie : "Je témoigne qu'il n'y a d'autre dieu que Dieu, et je témoigne que Mouhammad est le prophète de Dieu".
 
   
  Qu'est-ce qui invalide les petites ablutions ?
Les ablutions deviennent nulles et doivent être refaites dans l'un des cas suivants :
1. La sortie de quelque chose par l'une des deux voies naturelles, qu'il s'agisse d'excréments, d'urine, de gaz ou d'un suintement occasionnel. En cas de suintement continuel dû à une maladie, les ablutions ne sont pas invalidées, même si le suintement se produit au cours de la prière : il faut seulement refaire les ablutions à chaque prière.
2. Le sommeil en général, sauf si l'on n'a fait que s'assoupir alors qu'on était assis. Par exemple, si quelqu'un s'assoupit quelques instants alors qu'il est assis à la mosquée pour attendre la prière, cela n'invalide pas ses ablutions.
3. L'évanouissement et toute perte des facultés mentales d'une manière ou d'une autre (folie, 
...) invalident également les ablutions.
4. Toucher volontairement ses parties génitales, ou celles d'une autre personne, sans que ce soit à travers les vêtements.
Remarque
Si tout en étant certain d'avoir effectué ses ablutions, on a un doute et qu'on se dit qu'on a peut-être été dans une des situations invalidant les ablutions, sans cependant en être certain, les ablutions restent valables. La règle est en effet que « le doute n'annule pas la certitude ».
Comment faire At-Tayammum
 
At-Tayammum est fait comme substitution à l'eau. La preuve est la parole d'Allah:
 
« et si vous ne trouvez pas d’eau, alors faites at-tayammum avec de la terre, passez-en sur vos visages et vos mains » [Sourate Al-Ma'ida : 6]
 
Et aussi la parole du prophète SWS
 
« On a fait pour moi de la terre un masjid (lieu de prière) et un moyen de purification. » [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim]
 
At-Tayammum est permis dans deux situations :

1.      Quand on ne trouve pas d’eau

2. Quand on n'est pas capable de l’utiliser (l’eau) en raison de la maladie et cetera.

 
At-Tayammum peut être exécuté pour les deux types d'impuretés rituelles (hadath) :
 
1.      Impureté mineure comme l’urine et les selles
 
2. Impureté majeure comme les rapports sexuels ou l’éjaculation.
 
Il est permis de faire At-Tayammum avec tout ce qui est trouvé sur terre, comme le sable, la poussière (c’est à dire ce qui est sale) ou tout autre type de terre. Ceci, même si la terre est de la terre lisse et qu’on y trouve aucun grain de sable ou de poussière, il est permis de faire At-Tayammum avec.
 
La preuve est ce qui a été rapporté par Jabir (radiallahu 'anhu) que le prophète SWS a dit :
 
« On a fait pour moi de la terre un masjid (lieu de prière) et un moyen de purification. Donc, n'importe quel homme de ma Umma (la nation) à qui vient l’heure de la prière, qu’il prie, car il a son lieu de prière et son moyen de purification avec lui. Ainsi, si vient le temps de prière et qu’il est sur une terre dans laquelle il y a du sable ou si vient le temps de prière et qu’il est sur une terre lisse, alors dans cette situation, on lui ordonne de faire At-Tayammum avec cette terre. » [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim]

Cette personne peut prier ce qu'elle souhaite parmi les prières avec ce Tayammum, que la prière soit obligatoire ou surérogatoire. Ceci parce que la règle du Tayammum est la même que celle de l'eau. Ainsi, tout ce qui annule ses ablutions (par l’eau) annule et rend nul son Tayammum. Cependant, si on trouve de l'eau (et qu’on a fait At-Tayammum), quelque chose de supplémentaire est exigée. Ainsi, si l'eau est disponible, il devient obligatoire à cette personne de faire les ablutions avec cela même si son Tayammum n'a pas été annulé par une des choses qui annulent les ablutions.

Ceci est basé sur le hadith d'Abû Huraira (radiallahu 'anhu) qui dit :
« Le messager d'AllahSWS a dit :
 
«  la terre est un moyen de purification pour le musulman même s'il ne trouve pas d'eau pendant dix ans. Mais s'il trouve de l'eau, alors il doit craindre Allah et laisser sa peau la toucher. »
 
 Ce hadith a été rapporté par Al-Bazar et il a un témoin de soutien d'après une narration semblable d'Abû Dhar (radiallahu 'anhu). Cependant, il ne doit pas recommencer les prières exécutées avec At-Tayammum.
 
La description du Tayammum, est qu'il faut d'abord avoir l’intention d’après le hadith : « en vérité, les actions ne valent que par leurs intentions. » Et ensuite il doit mentionner le nom d'Allah (Bismillah). Puis, il doit frapper la terre de ses deux mains une fois et essuyer ensuite la paume et le dos de chaque main et son visage. Ceci est basé sur le hadith de 'Amar ibn Yasir qui dit : « Il (c'est-à-dire le messager d'Allah) a frappé une fois la terre et a ensuite essuyé sa paume gauche sur sa paume droite, le dos de ses mains et son visage. » [rapporté par Al-Bukhari et Muslim] [1]

Note du traducteur :
 
[1] D’autres savants soutiennent qu’il faut d’abord commencer par le visage pour suivre l’ordre d’Allah dans le verset (voir le tafsir de shaikh Sa’di). 

Qu'Allâh nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par Son Noble MessagerSWS, Ses Compagnons, et ceux qui les ont suivis, Allâhumma Âmîn.

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !



 
 
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20 novembre 2015

L'Attestation de foi (Ash-Shahada)

L'Attestation de foi (Ash-Shahada)
 
 
Allah  dit :
{ Sache qu’il n’y a d’autre Dieu qu’Allah } [ Sourate 47 - Verset 19 ]
Et le Prophète a dit :
« Quiconque meurt en sachant qu’il n’y a d’autre Dieu qu’Allah entrera au Paradis » [ Rapporté par Mouslim ]     
 
L'Attestation de fois (Ash-Shahada) :
 
Ash-hadou An La ilaha Ila Allah, Wa Ash-hadou an-na Muhamadan Rassoul-oullah.
 
La Shahada est la base de l'Islam, le fondement sur lequel notre religion s'est construite et s'est élevée.
 
 

Allah   a dit à cet égard :
{les vrais croyants sont ceux qui croient à Allah et à son prophète, ne connaissent pas le doute… }[Sourate 49 - Verset 15 ]
Le Prophète a dit :
« L’attestation qu’il n’y a de Dieu qu’Allah et que je suis le Messager d’Allah quiconque rencontrera Allah en la prononçant sans aucun doute, ne sera plus privé du paradis » [Rapporté par Mouslim ]
Celle-ci se découpe en deux parties :
 
L’ilaha ila Allah :
 
Cela signifié "il n'y a de Dieu qu'Allah". C'est une formule courte mais dont la portée est inimaginable. C'est le premier engagement du serviteur envers son Dieu mais aussi son dernier engagement. C'est l'essence de l'Islam, ce à quoi tous les prophètes ont appelés de tout temps! C'est ce que l'on appel en Arabe le "Tawhid" (ou l'Unicité de Dieu).

Le Tawhid de subdivise en trois branches essentielles :
 
-L'Unicité de Dieu dans la Création (Tawhid Al-Rouboubiyya) :
Cela consiste à croire qu'Allah est le Maître absolu de toute chose, qu'Il à tout crée de sa propre volonté et qu'Il Maîtrise tout ce qui est dans les cieux et dans la terre. Quand il veut crée une chose, il suffit qu'Il dise "soit" est la chose est crée. Rien ne peut s'imiser dans Sa volonté. Rien n'est difficile pour Sa Grandeur : Il Maîtrise tout, régit tout et sait, entend et voit toute chose. C'est Lui qui donne la vie et la reprend, c'est Lui qui fait la pluie et le beau temps.
 
- L'Unicité de Dieu dans l'adoration (Tawhid Al-Houlouhiyya) :
Allah est le seul qui mérité d'être adoré. Le culte ne doit être voué qu'au Très Haut, sans rien lui associer. Nos prières, nos supplications, nos éloges, nos plaintes ne doivent être adressées qu'à Allah. Nul en dehors de lui ne doit être adoré, nul en dehors de Lui ne doit être Craint, nul en dehors de Lui ne doit être invoqué. Il est le seul qui répond aux invocations de Ses serviteurs.
 
- L'Unicité d'Allah dans Ses noms et Ses attributs (Tawhid Al Asma Wal Siffat) :
Allah a les plus beaux noms et les meilleurs attributs. Cette forme d'unicité vise à exempter le créateur de toute ressemblance et à le dégager de tous les défauts et imperfections propres aux créatures.
 
L’importance de "La ilaha ila Allah" est capitale : C'est ce à quoi ont toujours appelés les Messagers d'Allah, que ce soit Ibrahim, Moise, Noé (as) ou encore Muhammad (asws).
 
Le compagnon Abu-Dhar (ra) demanda au prophète (asws) : « Est-ce que la parole « la ilaha illallah » fait partie des bonnes actions ? »
Il dit : " Oui, elle est la meilleure parmi les bonnes actions ».
 
Allah  le Très Haut a dit :
{ Celui qui rejette l’erreur et qui croit en Allah est semblable à celui qui est accroché à une anse solide, indétachable } 
[ Sourate 2 - Verset 256 ]
Le Prophète dit :
« Quiconque aura attesté qu’il n’y a d’autre divinité qu'Allah et mécru en tout ce qu’on adore en dehors de Lui, aura préservé ses biens et sa vie. » [ Rapporté par Mouslim  
 
 
 
Ash-hadou an-na Muhammadan Rasoul-Oullah :
 
Je témoigne que Muhammad est son prophète.
 
Le Prophète Muhammad est effectivement le dernier messager envoyé par Allah, non pas à sa communauté, mais à toute l'humanité contrairement aux autres prophètes envoyés à leurs communautés respectives. C'est aussi le meilleur des prophètes ainsi que el dernier. Nul autre prophète après lui. C'est un modèle pour tout musulman sincère, ses qualités morales sont inégalables.
Allah  dit :
« Le Messager a cru en ce qui a été envoyé vers lui de son Seigneur, et aussi les croyants ; tous ont cru en Allah, en Ses anges, en Ses livres et en Ses Messagers ; (en disant) : « Nous ne faisons aucune distinction entre Ses Messagers ». Et ils ont dit : « Nous avons entendu et obéi ; nous implorons Ton pardon et c’est vers Toi qu’est le retour » (Sourate Al-Baqarah, verset 285.)

Qu'Allâh nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par Son Noble Messager, Ses Compagnons, et ceux qui les ont suivis, Allâhumma Âmîn.

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !


 
 
 
14 novembre 2015

"Sois bon dans le voisinage de celui qui est ton voisin, tu seras un Musulman".

 

 

".Sois bon dans le voisinage de celui qui est ton voisin

, tu seras unMusulman".

                                             Bism Ellah Clip Art

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      Allâh  dit : 

« Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allah n’aime pas, en vérité, le présomptueux, l’arrogant,» 
[S 4 – V 36 ]
 

 Le prophète     Muhammed SWS     a dit :

« L'Ange Jibril -Gabriel-  n'a cessé de me faire des recommandations au sujet du voisin,au point que j'ai cru qu'il allait l'imposer comme héritier.»
[Rapporté par Al-Bukhârî ]

Être musulman, c'est une triple façon d'être… C'est d'abord et avant tout une façon d'être envers le Créateur ; c'est ensuite une façon d'être envers les créatures, vivantes ou inertes ; c'est enfin une façon d'être envers soi-même

L’islam est beaucoup plus vaste et beaucoup plus large : C’est une relation entre DIEU et nous mais aussi une relation entre nous et eux.

 Et c’est qui eux ? Ce sont les êtres humains, les animaux, les plantes bref, toutes les créatures de DIEU.    Ainsi, l’islam est une religion qui nous dicte notre conduite
dans le domaine spirituel (la relation entre DIEU et nous) et dans le domaine temporel (la relation entre les créatures de DIEU).

Et quel est le volet de notre religion le plus important ? Est ce qu’on peut mettre le paquet entre DIEU et nous au dépend des relations que nous devon savoir avec les êtres humains et les autres ; ou le contraire ?

En fait, notre religion est la religion de l’équilibre, elle nous demande d’assurer nos devoirs et de donner à chacun son dû.

On ne peut pas vivre seul, on a tous des contacts au quotidien avec nos voisins. Ainsi, vos collègues de travail sont vos voisins, à l’école, les personnes que l’on côtoie sont nos voisins puis il y a surtout les gens qui habitent à côté de chez nous, ce sont les voisins proches.

Les êtres humains sont par nature voués à avoir des relations et des contacts au quotidien c’est pour cela qu’il faut apprendre a vivre ensemble. Et lorsque l’islam parle du voisin, il ne précise pas le voisin musulman ou le voisin non musulman, riche ou pauvre, il parle du voisin point final.

C’est vrai que le voisin musulman a sans doute plus de droit que le voisin non musulman, le voisin qui est un proche parent a plus de droit que celui qui n’est pas proche mais ce qui est sûr et certain c’est que l’islam insiste sur le fait qu’un bon musulman est un bon voisin et il doit tout faire pour avoir une bonne relation et un bon contact avec qui ?avec son entourage.

Et les savants vont plus loin puisqu’il considère l’époux comme un voisin et l’épouse comme une voisine et je pense que notre épouse c’est notre voisine la plus proche et l’époux le voisin le plus proche.

Ainsi, tout ce qu’on va dire s’applique à toutes ces personnes ; nos proches avec qui nous partageons le même toit, le voisin celui qui habite à côté de chez nous, ceux que l’on côtoie au travail ,lorsqu’on étudie, bref, tout contact que vous aurez avec une personne qu’il soit long, permanent ou court, fait de cette personne un voisin Donc il a des droits et nous avons des devoirs à son égard.

Le Prophète Mouhammad SWS dit : 

"Adopte "al ihsân" envers ton voisin, tu seras un croyant (complet)."

Le Messager d'Allah SWS met ici l'emphase sur l'attitude que le musulman doit adopter à l'égard de son voisin : des oulémas précisent que le terme "djâr" employé ici désigne bien évidemment celui qui habite à proximité, mais également toute personne que nous côtoyons, que ce soit durant le travail, pendant les études, au cours du voyage, etc.…

 En revenant vers l'ensemble des références traitant de ce sujet, il ressort que chacun a, à ce niveau, trois devoirs fondamentaux :

 Le premier est justement celui qui est souligné dans le présent Hadith, en l'occurrence le devoir de bienveillance (al ihsân). Le musulman doit ainsi toujours s'efforcer d'adopter une attitude positive et un comportement empreint de bonté envers son voisin, et ce, par exemple :

 en le traitant avec considération et respect. Abou Houraïra rapporte que le Prophète Mouhammad SWS a dit :

 "Celui qui croit en Allah et au Jour Denier, qu'il honore son voisin."

 (Boukhâri et Mouslim)

En manifestant de la générosité à son égard. A une occasion, le Messager d'Allah SWS avait exhorté l'un des ses Compagnons, Abou Dharr (radhia Allâhou anhou), en ces termes :

 "Lorsque tu prépares un bouillon, augmentes-y la quantité d'eau puis offres-en un peu à une famille de ton voisinage."(Mouslim)

A une autre occasion, le Prophète Mouhammad SWS s'était adressé aux musulmanes et leur avait dit : 

 "Qu'aucune femme ne méprise (le cadeau qu'elle peut offrir) à sa voisine, même s'il s’agit (de quelque chose d'aussi insignifiant qu')une patte de mouton." (Boukhâri et Mouslim)

ou encore, en lui apportant l'assistance et le soutien moral ou matériel dont il peut avoir besoin. Anas  rapporte que le Prophète Mouhammad SWSa dit :

 "N'a pas cru en moi celui qui dort repu tandis que son voisin, à côté de lui, a faim et il est au courant de cela."(Mousnad Bazzâr – Authentifié par Al Albâni)

 Il est très important de souligner cependant que l'expression du bon comportement envers le voisin doit se faire dans le strict respect des impératifs du droit musulman, notamment en ce qui concerne les limites imposées dans les contacts avec les personnes du sexe opposé. Il est par exemple évident que la façon d'exprimer sa courtoisie ne sera pas du tout la même pour un homme à l'égard d'une voisine qu'à l'égard d'un voisin : Les règles au niveau du contact visuel, de la façon de converser etc. avec chacun d'eux sont bien évidemment différentes et doivent être scrupuleusement respectées… Si je prends la peine d'insister sur ce point, c'est simplement parce que chaytân et son allié, notre nafs  ammârah (facette de l'égo qui inspire fréquemment le mal), peuvent aisément nous pousser à la transgression à ce niveau, et ce, sous couvert des meilleurs intentions, en nous exhortant par exemple à adopter une bienveillance -ihsân- à deux vitesses qui ferait que :

- l'on présente à une voisine un grand salut décoré par notre plus beau sourire, alors que pour un voisin, on se contente la plupart du temps d'un simple et rapide "bonjour"…

  l'on soit pris d'une grande compassion lorsqu'on voit une voisine porter deux sacs et que l'on soit donc toujours prêt à lui proposer son aide, alors que, dans le même temps, si nous voyons un voisin peiner pour transporter quelque chose de bien plus lourd chez lui, on est bien moins prompt à lui venir en aide…

 Le second devoir envers le voisin consiste à éviter de faire quoique ce soit qui puisse lui causer du tort. Le Prophète Mouhammad SWS a tenu des propos des sévères concernant celui qui nuit à son voisin ; il SWSa dit :

 "Par Allah ! N'est pas croyant ! Par Allah ! N'est pas croyant ! Par Allah ! N'est pas croyant (...) celui dont le voisin n'est pas à l'abri de ses méfaits."(Sahîh oul Boukhâri) 

Cela implique par exemple que l'on soit particulièrement vigilant au bruit que nous faisons (surtout lors des heures de repos), à la façon dont nous nous garons devant chez lui, à l'entretien de l'espace qui se trouve à proximité immédiate de sa propriété, C'est souvent en raison de la négligence dont on se montre coupable par rapport à ces points (considérés fréquemment comme étant des détails, mais qui, en réalité, sont très importants) que des tensions durables apparaissent entre voisins.

Et il faut savoir que les nuisances causées au voisin peuvent avoir des conséquences terribles… Elles peuvent annuler complètement l'effet positif de toutes nos bonnes actions nafl -non obligatoires, comme en témoigne le récit suivant :

 Abou Houreirah  raconte ainsi qu'un homme questionna un jour le Prophète MouhammadSWSen ces termes : "(Que penser d') unetelle (qui) est réputée pour son grand nombre de salât, de jeûnes et de dons (surérogatoires), mais elle cause du tort à ses voisins par ses propos…." Le Prophète Mouhammad SWS répondit : "Elle est dans le Feu !" (Étant donné qu'elle s'efforce, d'un côté, d'accomplir ce qu'il est permis d'abandonner, tandis que, de l'autre côté, elle ne se gêne pas à faire ce qu'il est obligatoire de délaisser…) Il (l'homme) demanda (alors) : "(Et qu'en est-il d') unetelle (autre) qui est (plutôt) connue pour son petit nombre de jeûnes, d'aumônes et de prières. Elle donne (seulement en aumône) des morceaux de fromage. Néanmoins, elle ne cause pas de tort à ses voisins par ses propos." Le Prophète Mouhammad SWS dit alors : "Elle est au paradis." (Étant donné que l'essentiel, dans la pratique du dîn, consiste à faire ce qui est obligatoire et à s'abstenir de ce qui est interdit : et c'est justement ce que fait cette seconde femme. Il n'y a en effet pas vraiment d'intérêt à se focaliser exclusivement sur ce qui est secondaire et à délaisser complètement ce qui est fondamental, comme nous l'avions souligné lors de notre précédente intervention…)       (Sahîh Ibnou Hibbân)

 Par ailleurs, il existe des Ahâdîth qui montrent que la gravité de porter atteinte aux droits sacrés d'autrui est encore plus grave lorsque c'est le voisin qui en est la victime. Ainsi le Prophète Mouhammad SWS a dit en ce sens que le fait de faire le zinâ avec la femme de son voisin est dix fois plus grave que le zinâ avec n'importe quelle autre femme. Et voler son voisin est également dix fois grave que voler n'importe qui d'autre. (Sens d'un Hadith rapporté par Miqdâd  et authentifié par Al Albâni)

le droit du voisin consiste, donc, à le saluer, à lui rendre visite en cas de maladie, à lui présenter des condoléances dans le malheur, à rester avec lui pour le consoler, le féliciter dans les moments de joie en manifestant qu'il partage avec lui sa joie, pardonner ses fautes, ne pas regarder par la terrasse( ou le balcon...) ses défauts, ne pas mettre ce qui le gêne sur le moyen mitoyen, ne pas le gêner par l'eau des gouttières, ne pas mettre du sable près de son entrée, ne pas gêner l'accès à sa maison, ne pas lorgner ce qu'il apporte chez lui, préserver ce qui se dévoile de ses défauts, le secourir s'il est terrassé par une épreuve, à ne pas oublier de surveiller sa maison en son absence , ne pas écouter ce qu'on dit sur lui, à baisser le regard devant sa femme, ne pas fixer du regard sa servante, à parler avec bienveillance à ses enfants, le conseiller dans ce qu'il ignore sur les questions de sa foi et de  sa vie ici-bas. Ceci en plus de l'ensemble des droits en faveur de l'ensemble des Musulmans.

Qu'Allâh nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par Son Noble Messager, Ses Compagnons, et ceux qui les ont suivis, Allâhumma Âmîn.

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !

 

 

11 novembre 2015

L’Altruisme et l’Amour d’autrui

 

 

 

L’Altruisme et l’Amour d’autrui

 

 

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 Les enseignements  de la religion et de la bonté recommandent au musulman d’acquérir des vertus dont l’altruisme et l’amour d’autrui. A chaque fois que l’occasion se présente, il doit les manifester.

Que de fois il reste sur sa faim pour donner à manger aux autres et que de fois il meurt de soif pour étancher celle des assoiffés. Quelquefois il se sacrifie pour les autres, ce qui n’est pas étrange de sa part, lui qui est pénétré d’idées sublimes et imprégné de bonté et d’amour.

En se conduisant de la sorte, le musulman ne fait que suivre le chemin des vertueux, nos prédécesseurs, qui ont acquis la félicité et que Dieu a comblés de louange quand

Il dit :

" Ils donnent la préférence aux autres, fussent-ils eux-même dans la gène. Bien heureux sont ceux qui se gardent de l’avarice !" [59-La Mobilisation.9]

Tous ces nobles caractères jaillissent de la sagesse du Prophète Mohammed SWS, ou sont inspirés de la profusion de la miséricorde divine. Ces vertus sont renforcées et gagnent en noblesse chez le musulman au souvenir des hadiths tels que :

" Nul ne peut être croyant, tant qu’il n’aimera pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même."

Ou ce verset déjà cité : « Ils donnent la préférence aux autres, fussent-ils eux-mêmes dans le besoin. »

Ainsi, se développe et se fortifie en lui, le sentiment de vouloir le bien et de préférer les autres à sa compagne, à ses enfants et à lui-même.

Un tel homme, passe toute sa vie attachée à Dieu. Sa langue ne cesse d’être tendre par son invocation et son cœur tout épris d’amour pour lui !

S’il promène sa pensée de par l’univers, il en tire des leçons, ou il lui vient à l’esprit des versets, tel que celui-ci :

" Ce que vous aurez avancé en cette vie en œuvres de bien vous sera un jour avantageusement remboursé auprès de Dieu et vous vaudra une récompense accrue". [73.Celui qui s’enveloppe-20]

Ou celui-ci encore :

"Ceux qui, en secret comme en public, dispensent en aumônes une partie de ce dont Nous les avons pourvus, ceux-là doivent compter sur un fonds dont les profits ne tariront jamais. Dieu saura les en rétribuer et les gratifiera d’un surplus de Ses faveurs, car Dieu Le Tout Clément reconnaît toujours les œuvres méritoires".

[35-Le Créateur.28/29]

S’il passe en revue de semblables versets, le musulman est pénétré de la futilité de ce monde et lui préfère la vie future.

Comment un homme de ce genre, ne dépenserait-il pas de gaieté de cœur ses biens pies ?- Comment n’aimerait-il pas le bien et ne préfèrerait-il pas les autres à lui-même, sachant que ce qu’il avance ici-bas, lui sera rendu en mieux qualitativement et quantitativement, dans l’autre monde.

 

Exemples véridiques d’altruisme :

1- Dans le cénacle koréchite, les chefs des tribus s’étaient réunis et se sont mis d’accord sur un avis émis par le maudit Abou Morra, celui de tuer le ProphèteSWS chez lui.

Le ProphèteSWS eut vent de cette décision et à son tour décida de quitter la Mecque une fois l’autorisation divine reçue.

Mais pour tromper ses ennemis qui l’épiaient sans relâche attendant le moment de sa sortie de sa demeure pour exécuter leur décision, il devait trouver quelqu’un pour prendre sa propre place dans son lit. Il voulait que sa sortie passe inaperçue.

Cette personne-là ne fut autre que son cousin, le jeune Ali Ben Aboutaleb. Il était prêt à s’offrir en holocauste au ProphèteSWS, à prendre sa place dans son lit, en acceptant de prendre le risque d’être abattu à la place du ProphèteSWS par les mains des ennemis.

Ali se couche donc à la place du Prophète SWS préférant sauver la vie de ce dernier, plutôt que la sienne et donnant, malgré son jeune âge, un exemple sublime de sacrifice.

Telle est la nature du musulman : altruisme et sacrifice même de sa personne. Faire don de soi est l’ultime générosité.

2- Le jour de la bataille de Yarmouk, dit Hodéfa Hadaoui:, je partis à la recherche de l’un de mes cousins. Je pris de l’eau avec moi, dans l’espoir de le désaltérer s’il était encore vivant et de rafraîchir son visage. Je le trouvai enfin !

" Veux-tu boire, lui dis-je ? il me fit signe que oui. Non loin de là, un autre gémit. Mon cousin me fit signe d’aller à lui. Je me dirigeai vers lui. C’était Hicham Ben El-As. Veux-tu boire ? lui dis-je. Un autre m’ayant entendu poussa une plainte. Hicham me fit signe d’aller à lui, ce que je fis. Quand je suis arrivé, il était déjà mort. Je reviens à Hicham, il était déjà mort aussi. J’allai à mon cousin, il avait déjà rendu l’âme. Que Dieu leur fasse miséricorde."

Ces trois vertueux martyrs ont donné l’exemple illustre d’abnégation et d’altruisme qui caractérisent le musulman dans ce monde.

3- On nous rapporte qu’une réunion de plus de trente personnes avait lieu chez Abou Hassan Antaki. La quantité de pains qu’il avait n’était pas suffisante pour manger à sa faim. Le pain fut coupé, les lumières éteintes et la table servie. A la fin du repas, le pain n’avait pas été touché car chaque convive voulait céder sa part à son voisin affamé. C’était un véritable exemple d’altruisme général.

4- Chacun des deux imams, Boukhari et Moslim, a rapporté le hadith suivant :

« Un hôte frappa à la porte du Prophète SWS. Celui-ci n’a rien trouvé chez lui à lui donner. Un Ançarite de passage prit l’hôte avec lui. Comme le repas était insuffisant, il mit la nourriture devant l’invité, demanda à sa femme d’éteindre la lampe et il fit semblant de manger, sans rien goûter jusqu’à ce que l’homme eut fini son repas.

Au matin, le ProphèteSWS, lui dit :

"Dieu est bien ravi de ce que vous avez fait avec votre invité hier soir !"

Dieu a révélé à leur sujet ce verset :

"Ils donnent la préférence aux autres, fussent-ils eux-mêmes dans le besoin". [59-L’Exode.9]

5- Un homme rendit visite à Bichr Ben Hareth qui était alité lors, de sa dernière maladie. Le visiteur se plaignit au malade de son indigence. Alors Bichr enleva son vêtement et le lui remit. Puis, il emprunta un autre qu’il porta jusqu’à la mort.

Ces cinq exemples constituent cinq modèles d’altruisme et d’amour du bien. Nous les avons cités pour édification et pour que leur souvenir vivifie chez le musulman le sentiment de l’amour d’autrui et d’altruisme afin de poursuivre sa mission morale et exemplaire en sa qualité de croyant dans ce monde.

source: La Voie du Musulman.livre de Abou Bakr El Djazairi.Tome3.

 

  Qu'Allâh nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par Son Noble MessagerSWS, Ses Compagnons, et ceux qui les ont suivis, Allâhumma Âmîn.

 

Wa Allâhou A'lam !

 

Et Dieu est Plus Savant !

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8 novembre 2015

La culture du sourire.




 
 
 
sourire
La culture du sourire
La première chose qui s'impose au musulman en vers ses frères en Islam et de leur manifester la joie et le bonheur lorsqu'il les rencontre, car ce qui se dessine sur le visage lors d'une rencontre exprime sans aucun doute ce qui se cache dans le cœur comme sentiments. Ainsi accueillir tes frères en Islam en souriant fait partie du bien auquel le messager d'Allah à encouragée. Le musulman sincère rencontre toujours ses frères avec un visage radieux et souriant.
Le prophète SWSnous dit « ET Sourire à ton frère est une charité ». Notre prophète nous encourage  et nous apprend ainsi la « culture du sourire. »  Le sourire  répand la joie et rend la vie meilleure.
Quiconque  étudie la biographie du prophète Mohammed  SWS constate que sa vie était pleine d'optimisme, de sourires,  de miséricorde et de  joie.  Il ne se fâchait jamais à cause d’une chose qui  a attrait à ce monde de la vie si bas. Il ne s‘attristait pas non plus de cette vie passagère. Il n'était  pas violent et vindicatif,  mais patient  et tolérant et voulait du bien à tout le monde.
Et ce n'est pas en vain que Dieu le Tout Puissant le  décrit comme  une miséricorde pour l'Univers.  Il dit de :
«  Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers »  les Prophètes , verset 107.
 Il est une miséricorde pour les croyants et une miséricorde pour les infidèles ! Parce que les enseignements qu’il a apportés si ils sont pratiqués,  ils seront source de bonheur  dans ce  monde et dans l’au-delà.
De  nouvelles  recherches scientifiques  démontrent que le  sourire  a beaucoup plus d’impact que ce qu’on croyait.  Le magazine "Sciences de la psychologie" a publié  une étude réalisée  sur des  personnes   qui ont vécu plus que d'autres. Ils ont en effet travaillé sur des  photos  qui ont été  prises  dans différentes  situations et différents moments de la vie de ces personnes, ils ont remarqué que ces personnes ont  gardé le sourire dans toutes les situations et à tous  les moments de leur vie.
Les scientifiques  disent que les gens qui ont tendance à sourire  et  a  être heureux n’ont presque pas de problèmes  psychologiques et leur   santé est donc moins sujette aux maladies et vivent plus longtemps !
 

  Le miracle du prophète  SWSse voit clairement dans le fait qu’il a fortement recommandé   le      sourire.  On peut même dire qi’ il l a ordonné et ceci à une époque  où l'ignorance règne dans la société Arabe et ou les arabes  croient que le sourire est une  faiblesse chez l'homme et donc il  ne doit pas sourire, mais au contraire il doit afficher un visage sombre pour intimider les gens. 
 Le ProphèteSWS avait donc pour mission  de  corriger ces concepts. Il  souligne que le sourire est La meilleure chose qu’un croyant peut offrir à ses frères dans l’Islam.
Sache ensuite qu'Allah te fasse miséricorde que sourire à ton frère comporte une multitude de biens, parmi lesquelles :
1-Il s'agit d'une adoration dont la personne est récompensée :
Rencontrer son frère avec un visage radieux et souriant est une bonne action, ce qui signifie que si accomplissant cet acte, ton intention et de te rapprocher d'Allah tu sera alors récompensé, la preuve réside notamment dans la parole du prophèteSWS :
"Ne néglige aucune œuvre de bien, pas même le fait de rencontrer ton frère avec un visage radieux " Muslim Et timirhi 1833n

2-Le fait de Sourire à ton frère est une aumône :
La preuve réside dans la parole du messager d'Allah : "Sourire à son frère est une aumône". At-tirmidhi
 
3-S'était l'une des caractéristiques du messager d'AllahSWS :
Le messager d'AllahSWS avait une allure accueillante et rencontrait toujours ses compagnons avec le sourire, la preuve réside dans la parole de Jarir Ibn Abdillah :
"L'envoyé d'Allah n’a jamais refusé de me donner la permission de le voir depuis ma conversion à l'islam et ne m'a jamais vu sans m’adresser un sourire". Bukhari et Muslim
 
Abdoullah Ibn Al Harith a dit :
" Je n’ai jamais vu quelqu’un de plus souriant que le Messager d’Allah ." At-Tirmidhi
 
4-S'était l'une des caractéristiques de nos pieux prédécesseurs:
Il est rapporté au sujet d'Abdullah Ibn Ahmad Ibn Hambal qu'il était quelqu'un de souriant
Dans Syar A'lam An-nubala Adhahabi rapporte au sujet d'Abdullah Ibn Abi Zakariya que malgré sa pauvreté il était parmi les plus souriant des Hommes et que ceux ayant côtoyé Ibn Qudama Al-Maqdissi l'ont toujours vue avec le sourire.
5-Sourire à ton frère est une marque de respect, de sympathie et d’affection.

6-Permet de consolider les liens de fraternité et d'affection entre les musulmans :
Nous ne saurons jamais tout le bien qu'un simple sourire peut être capable de faire. Il peut notamment réconforter une personne triste, rendre le courage au plus découragé.
L'auteur de Shakhssiayate Al-Mar'ati Al-Mouslimat dit : 
 
" L'échange de salutations, la mine aimable, le sourire, la parole douce et la cordialité entre les croyants en se rencontrant sont des pratiques que l'islam a recommandées afin de consolider les liens de fraternité et d'affection entre les musulmans c'est grâce à l'observance de ces actes, qui paraissent sans importance, que les croyants trouvent la sérénité et parviennent ainsi à s'entraider pour accomplir les bonnes œuvres et concrétiser les principes de l'Islam".
Maintenant, voulez-vous que  Dieu  prolonge votre vie ?  Il  faut donc ,et à partir de ce moment ,  apprendre «  l'art du sourire » pour  vivre une vie paisible et heureuse  et rester à l’abri du  spectre de la maladie.
IL faut aussi savoir que la meilleure des choses qui nous incite à sourire est la miséricorde  de Dieu. Ne dit-il pas aux croyants :
« Ceci provient de la grâce d'Allah et de sa miséricorde; Voilà de quoi ils devraient se réjouir. C'est bien mieux que tout ce qu'ils amassent »   Younis verset 58..

Qu'Allâh nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par Son Noble Messager, Ses Compagnons, et ceux qui les ont suivis, Allâhumma Âmîn.

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !


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3 novembre 2015

L'instauration de l'appel à la prière (al-adhân)


 

 
adhane

L'appel à la prière (al-adhân), lancé à partir de la mosquée ou de tout autre lieu, annonce en termes appropriés le moment de la prière. Son énoncé expose les symboles de l'Islam. Al-Qurtubî, parmi tant d'autres, explique que cet appel formulé en peu de mots englobe les principes fondamentaux de la croyance (al-'aqîda).


*En effet, il s'ouvre par la notion de Grandeur de Dieu et implique Son existence et Sa perfection.
* Puis, il met en évidence Son Unicité et exclut toute forme d'associationnisme.
* Ensuite, il confirme la mission du Prophète Muhammad .
Cet ensemble constitue les deux témoignages de la foi (ash-shahâdatâni).
* Il invite alors les croyants à la prière légale et les invite, par voie de conséquence, au salut éternel.
* Il réitère enfin l'idée de Grandeur de Dieu et conclut par Son unicité, dépouillée de toute adoration d'une divinité autre que la Sienne. 
  
 Selon Nâfi', Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Les musulmans se groupaient pour la prière en estimant l'heure de chaque prière sans que personne ne fasse l'appel. Ils ont donc un jour parlé de ce point; les uns ont dit : "Utilisez une cloche comme les chrétiens", d'autres ont dit : "Plutôt une corne comme les juifs". 'Omar a alors dit : "Pourquoi ne désignez-vous pas un homme qui appellerait à la prière" ? Le Prophète a alors dit : "Ô Bilâl, lève toi et appelle à la prière"". (Al-Boukhâri, Mouslim 569, Ahmad)
'Abdoullah Ibn Zayd Ibn 'Abdirabbih (que Dieu l'agrée) a dit : "Quand le Messager de Dieu ordonna l'usage d'une cloche pour réunir les gens en vue de l'accomplissement de la prière (en étant déçu de devoir utiliser le moyen des chrétiens), un homme m'apparut en rêve porteur d'une cloche et je lui dis ô esclave de Dieu, vends-tu la cloche ?
- Qu'en feras-tu ? Me dit-il
- Nous l'utiliserons pour appeler les gens à la prière.
- Ne veux-tu pas que je t'indique un moyen meilleur ?
- Si.
- Tu dis :
"Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand. Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand. , J'atteste qu'il n'y a de divinité que Dieu, J'atteste qu'il n'y a de divinité que Dieu. J'atteste que Mouhammad est l'envoyé de Dieu, J'atteste que Mouhammad est l'envoyé de Dieu. Venez à la prière, Venez à la prière. Venez à la Félicité, Venez à la Félicité. Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand. Point de divinité en dehors de Dieu".
Ensuite, il recula un peu avant d'ajouter : pour annoncer l'imminence de l'entrée en prière tu dis : "Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand. J'atteste qu'il n'y a de divinité que Dieu, J'atteste que Mouhammad est l'envoyé de Dieu. Venez à la prière, Venez à la Félicité. L'office de la prière est prêt, L'office de la prière est prêt. Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand. Point de divinité en dehors de Dieu".
A mon réveil, j'allais en informer le Messager de Dieu. Il dit : 

"Ce rêve exprime la vérité, s'il plaît à Dieu. Va avec Bilal et apprends lui ce que tu as vu et qu'il l'utilise dans l'Adhân car sa voix est plus belle et plus porteuse que la tienne".
 Je partis avec Bilâl, je lui appris et il fit l'adhân. Quand 'Omar Ibn al-Khattâb qui se trouvait chez lui entendit l'appel, il sortit traînant son vêtement en disant : "Au nom de Celui qui vous a envoyé ce porteur de vérité, ô Messager de Dieu, j'avais vu ce qu'il a vu". Le Messager de Dieu (le Très-Haut) a dit : "Que Dieu soit loué"". (Abou Dâwoud, Ahmad, Ibn Mâja, Ibn Khouzayma, et At-Tirmidhi qui dit : bon-authentique)
Ibn Hajar dit : "Parmi les choses les plus étranges concernant le commencement de l'appel à la prière figure ce hadith rapporté par Abou Cheikh par une voie de transmission comportant un inconnu et attribué à 'Abdoullah Ibn Zoubayr qui aurait dit : "L'adhan est inspiré par l'appel d'Ibrahim évoqué dans ce verset :
"Et fais aux gens une annonce pour le Hajj. Ils viendront vers toi, à pied, et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné," (Coran, 22 : 27).
Depuis ce temps, l'adhân ne cesse d'être employé pour inviter les croyants à accomplir la plus central des cinq piliers de l'Islam. 
Si l'énoncé de l'adhân a été conçu de la manière décrite ci-dessus, le principe lui-même a été dicté par le Coran: Quand on vous appelle à la prière”. De son côté, le Prophète  précisa :
 “Lorsque l'heure de la prière se présente, que l'un d'entre vous en lance l'appel et que le plus âgé d'entre vous dirige la prière”. 
L'Envoyé de Dieu, pour marquer l'importance de cet appel à la prière, a dit que si l'on savait les bienfaits qui s'y trouvent, on y prendrait un grand soin à le formuler en son temps. Quant aux muezzins, il a dit à leur sujet: “Lors de la résurrection, ils auront, parmi la foule des gens, les cous les plus longs. 


L’appel à la prière (al-‘adhan)


Les termes de l’appel à la prière (al-‘adhan) sont les suivants :


-  ’Ach-hadou ’anna Mouhammadan raçoulou l-Lah, ’ach-hadou ’anna Mouhammadan raçoulou l-Lah.
-  Hayya 3ala s-salah, hayya 3ala s-salah.
-  Hayya 3ala l-falahhayya 3ala l-falah.
-  Allahou ’akbarou l-Lahou ’akbar.
-  La ’ilaha ’il-la l-Lah.
« Allah est plus puissant que tout autre et a plus de science que tout autre (4 fois).
Je témoigne qu’il n’est de dieu que  Allah (2 fois).
Je témoigne que Mouhammad est le Messager de  Allah (2 fois).
Venez à la prière (2 fois).
Venez au salut (2 fois).
Allah est plus puissant que tout autre et a plus de science que tout autre, il n’est de dieu que Allah ».
Dans l’appel à la prière du soubh, il est recommandé que le mou’adh-dhin – celui qui fait l’appel à la prière -, après avoir dit une seconde fois : (Hayya 3ala l-falah) ajoute :

(as-salatou khayroun mina n-nawm, as-salatou khayroun mina n-nawm)
Ce qui signifie     “La prière est meilleur que le sommeil”.
 Après avoir entendu l'adhân et avant al-iqâma, il est recommandé de formuler une invocation en faveur de l'Envoyé de Dieu. Celui-ci disait à ceux qui l'interrogeaient sur ce qu'il fallait dire à l'annonce de la prière par le muezzin: “Invoquez le pardon de Dieu en ce monde et dans l'Autre”. Le texte de le du'â est celui enseigné par le Prophète qui en signala le mérite.
Allâhumma Rabba hâdhi-hi d-da'wâ attâmat wa ç-çalât l-qâ'ima, âti Muhammadan al-wasîlat wa-l-fadîlat, wa b'ath-hu l-maqâm l-mahmoud alladhî wa'adta-hu, innaka lâ tukhlifu l-mi'âd.

“Seigneur à qui s'adresse cette fervente prière et au nom de qui est dite la prière qui se célèbre, accorde à Muhammad crédit, grâce et grade élevé auprès de Toi et assigne lui, lors de la résurrection, le rang honorable que Tu lui as promis. Certes, Tu es Celui qui ne revient pas sur Ses engagements”.

L’annonce de la prière (al-’iqamah) :

Lorsque que le mou’adh-dhin a terminé de faire l’appel à la prière et que les gens déjà rassemblés s’apprêtent à accomplir la prière obligatoire, quelqu’un parmi ces mêmes gens se charge de faire l’annonce de la prière (al-’iqamah) en disant :

-  Allahou ’akbarou l-Lahou ’akbar.
-  ’Ach-hadou ’an la ’ilaha ’il-la l-Lah.
-  ’Ach-hadou ’anna Mouhammadan raçoulou l-Lah.
-  Hayya 3ala s-salah.
 Hayya 3ala l-falah.
-  Qad qamati s-salah, qad qamati s-salah
-  Allahou ’akbarou l-Lahou ’akbar.
-  La ’ilaha ’il-la l-Lah.
 (qad qamati s-salah) signifie : “la prière va commencer”.

Il est recommandé de dire as-Salat 3ala n-Nabiyy (l’invocation en faveur du Prophète) après al-‘adhan et après al-’iqamah. Le Messager de Allah(salla l-Lahou 3alayhi wa sallam) a dit ce qui signifie :
 « Celui qui mentionne mon nom qu’il invoque Allah en ma faveur »
 [Rapporté par le Hafidh As-Sakhawiyy].
 De même il est recommandé d’invoquer Allah entre al-‘adhan et al-’iqamah. On le sait du hadith qui signifie :
 « Allah exauce l’invocation faite entre al-‘adhan et al-’iqamah ».

Qu'Allâh nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par Son Noble Messager, Ses Compagnons, et ceux qui les ont suivis, Allâhumma Âmîn.

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !


2 novembre 2015

La bonté envers les parents et le danger de les désobéir

 

La bonté envers les parents et le danger de les désobéir

 

parent002« Adorez ALLAH et ne lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers vos parents » S.4,  V.36.

 

Le droit des parents et leur accompagnement est obligatoire, même s’ils sont des mécréants. L’Islam a mis en garde contre la maltraitance des parents. Ainsi, il a compté la désobéissance aux parents parmi les péchés majeurs après l’associationnisme. Il a privilégié la bienfaisance envers les parents sur le jihad qui est le sommet de l’Islam. 

La bonté envers les parents figure parmi les caractères auxquels l’islam accorde une attention particulière et invite l’individu à s’y conformer ; les parents sont à l’origine de notre existence, nous ne serions rien sans eux après la volonté d’ALLAH.

En effet, ALLAH et son messager nous recommandent à travers beaucoup de versets et hadiths de rechercher la satisfaction des parents et d’être bienfaisant envers eux. Nous leur devons donc obéissance tant qu’ils n’ordonnent pas de commettre un péché. Nous devons éviter de les désobéir, faire preuve de bonté à leur égard en leur prenant en charge, en veillant à satisfaire tous leurs besoins vitaux (nourriture, boisson, vêtement et logement). Nous sommes également tenus de leur parler avec humilité, de ne pas nous montrer hautains vis à vis d’eux, de leur rendre service patiemment, de veiller à ne pas choquer leur sentiment et éviter tout propos qui peut les offenser et blesser leur dignité. Car ALLAH a étroitement lié le droit des parents à celui de son droit. Il dit à cet effet : 

 « Et ton seigneur a ordonné, n’adorez donc que lui et soyez bienfaisants envers les pères et mères. Si l’un d’eux ou tous les deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi alors ne leur dis point fi et ne les brusque pas, mais adresse leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde abaisse pour eux l’aile de l’humilité et dis : o mon seigneur fais leur à tous deux miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit » S.17,  V.23- 24

 je rappelle à mes frères et à moi-même que le plus important après avoir lu un texte du Coran, un hadith ou après avoir entendu une parole qui nous appelle à respecter les parents (leur obéir et leur faire du bien), c’est d’appliquer cela.

Les relations entre parents et enfants ont beaucoup changé, ces dernières décennies surtout, comme le ProphèteSWS l’avait prédit dans un hadith qui parle de la désobéissance qui apparaîtra au sein de la communauté musulmane.

Ceci a touché malheureusement beaucoup de foyers musulmans et les conséquences en sont très graves car une fois que la relation parents/enfants est altérée et touchée par la mésentente et le manque de respect, c’est toute la communauté musulmane qui est touchée et ce sont les générations futures qui vont en payer le prix.

Allâh  dès la Sourate al-Baqarah, parle de cette obéissance aux parents, de l’adoration d’Allâh qui est attachée à l’obéissance aux parents.

Abdallâh ibn al Abbas  en lisant le Coran a fait une remarque et a dit : « Trois versets ont été révélés au ProphèteSWS  joints à trois sujets et Allâh  n’accepte pas une partie de ces versets sauf si on accomplit l’autre partie. »

Alors il a cité les trois versets en question :

« Obéissez à Allâh et obéissez au Prophète » [Sourate 3, verset 132]

« Accomplissez la prière et acquittez vous de la zakat » [Sourate 2, verset 110]

« Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents.» [Sourate 31, verset 14]

Dans un hadith il est dit que le Paradis est au pied des mères. Ceci est une image de l’obéissance que chacun de nous doit à sa mère. La place de la mère est très importante par rapport à celle du père mais cela ne veut pas dire que l’on doit obéir à l’un et pas à l’autre.

Allâh , par l’intermédiaire de Son ProphèteSWS  , dit que la satisfaction d’Allâh   se trouve dans la satisfaction des parents.

Donc si tu veux qu’Allâh  soit satisfait de toi, tu dois satisfaire tes parents, par le bon comportement et en leur obéissant. Et dans la suite du hadith il dit « et la colère d’Allâh se trouve dans la colère des parents ».

L’obéissance aux parents est un des plus grands chemins qui mène au Paradis.

La plus importante adoration en islam est la prière et le sommet de l’islam c’est le jihad. Ainsi, dans un hadith le ProphèteSWS  a rassemblé les deux :

Abdullâh ibnu Mas’ud rapporte qu’il vint voir le ProphèteSWS  et lui demanda : « Ô Prophète, quelles sont les meilleures œuvres au regard d’Allâh ? » Il  lui répondit : « La prière accomplie à son heure, la bonté envers les parents, le jihad dans le sentier d’Allâh.» [Rapporté par Al-Bukhari] 

Abdullâh ibnu Amr ibnu ‘As rapporte qu’un homme vint voir le ProphèteSWS et lui dit :

« Ô Envoyé d’Allâh, je m’engage à faire le jihad et à faire hijra.» Le Prophètelui demanda pourquoi voulait- il  s’engager dans ces deux actions. Le Compagnon répondit qu’il voulait être récompensé par Allâh.  Alors le Prophète lui demanda si l’un de ses parents était encore vivant. Le Compagnon répondit que tous les deux l’étaient encore. Le Prophète lui dit : « Retourne chez tes parents et montres-toi bon à leur égard. » [Rapporté par Muslim]

Le Prophète  SWSnous montre dans un cas où le jihad n’est pas une obligation individuelle, la bonté envers les parents est placée à un degré plus élevé.

Malheureusement, à un certain âge, beaucoup de jeunes veulent, comme on le dit, « profiter de la vie ». Ils disent que leurs parents ayant fait leur vie, ayant profité de leur jeunesse, c’est à eux aujourd’hui de faire la leur sans avoir à en rendre compte à leurs parents. Ils disent vouloir « profiter de la vie » sans avoir à être surveillé par leur père. Ceci est un grand péché pour le musulman.

Normalement, entre les parents et les enfants, il y a une relation de miséricorde, « rahma », c’est une relation de responsabilité de la part des parents envers leurs enfants.

C’est une relation d’adoration d’Allâh  qui nous appelle à obéir aux parents et non pas à être leurs adversaires, dans des situations où les enfants sont d’un côté et les parents de l’autre. 

Où à chaque fois que le père donne un conseil à son fils ou à sa fille, l’enfant refuse ce conseil ou se montre agressif (notamment à l’égard de la mère qui est plus faible que le père) en haussant la voix, en claquant les portes et même en frappant sa mère.

Le ProphèteSWS  nous dit qu’un fils ne saurait s’acquitter de la dette qu’il a envers son père sauf s’il trouve son père réduit à l’esclavage et qu’il l’affranchit et lui rend sa liberté.

Un Compagnon  a demandé au ProphèteSWS  : « Ô Envoyé d’Allâh, qui est la personne qui a le plus droit à ma bienveillante compagnie ? » « Ta mère. » Le Compagnon demande : « Et ensuite, après ma mère? » « Ta mère. » Le compagnon demande encore : « Et ensuite, après ma mère ? » « Ta mère. » Le Compagnon demande encore : « Et ensuite ? » « Ton père. » [Rapporté par Al-Bukhari]

 Le musulman doit à ses parents beaucoup de choses et même s’il passe toute sa vie à faire du bien à ses parents, et à leur donner tout ce qu’il a, il n’arrivera jamais à s’acquitter de la dette qu’il a envers ses parents et surtout par rapport à sa mère.

 Abdullâh ibn Omar vit un jour, lors du pélerinage, un musulman prendre sa mère sur son dos et faire le tawwaf autour de la Kaaba. Alors, il appela cet homme et lui demanda qui était cette dame qu’il portait sur son dos. L’homme lui répondit que c’était sa mère et il demanda à ibn Omar s’il s’était acquitté ainsi de ses devoirs,de sa dette, vis-à-vis de sa mère. Abdullâh ibn Omar lui dit :

« Par Allâh ! Tu ne t’es même pas acquitté d’un seul cri que ta mère a poussé le jour où elle t’a mis au monde. »

 Le musulman voit ses parents comme les seuls au monde qui l’aiment sans attendre de lui des biens matériels. 

Les propres enfants du musulman, ses frères, ses sœurs, lorsqu’il arrivera à un âge avancé, préfèreront le voir mourir plutôt qu’il reste comme une charge pour eux. Mais si ce sont les parents qui ont un enfant malade, jamais ils ne souhaiteront la mort de leur enfant. Au contraire, ils ont cette miséricorde envers leurs enfants. Les seules personnes au monde qui souhaitent voir quelqu’un dans une situation meilleure que la leur, ce sont les parents.

Les frères entre eux se concurrencent, chacun veut être mieux que l’autre. Les enfants aiment être mieux que leurs parents. Seuls les parents aiment voir leurs enfants « mieux » qu’eux. Ils veulent toujours donner plus que ce qu’ils reçoivent de leurs enfants. 

 Le fait de s’opposer à nos parents, de se comporter comme leurs adversaires est un grave péché que le Prophète SWS considère comme étant un péché capital (kaba’ir).

Il  a dit à ses compagnons  : « Ne voulez-vous pas que j’attire votre attention sur les grands péchés ?» Les compagnons  répondirent : « Bien sûr, ô Envoyé d’Allâh ». Alors le Prophète  a cité en premier lieu : l’association à Allâh, puis la désobéissance aux parents. Il a cité en deuxième lieu, juste après l’associationnisme, la désobéissance aux parents.

Le musulman est donc appelé à se comporter de la meilleure des façons envers ses parents, et plus particulièrement lorsqu’ils sont âgés.

Lorsqu’ils sont jeunes (la quarantaine par exemple), ils n’ont pas vraiment besoin de nous car ils sont encore capables de travailler par eux-mêmes, la mère est encore capable de gérer sa maison, de gérer ses responsabilités, de même que le père.

C’est pour cela que Allâh  dans un des versets qui parle des parents dit :

« Et ton Seigneur a décrété : N'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les pères et mères : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : "Fi !" et ne les brusques pas, mais adresses-leur des paroles respectueuses. » [Sourate 17, verset 23]

Les parents âgés ont davantage besoin de cette miséricorde de la part de leurs enfants.

Pour ceux qui ont des parents âgés chez eux, c’est une opportunité qu’Allâh leur donne parce qu’Il les aime.

Car si le musulman en question traite ses parents de la meilleure des façons lorsqu’ils sont âgés, cela est un signe que cette personne ira in sha’a Allâh au Paradis.

Le Prophète SWS a dit dans un hadith sahih :

«Qu’il soit humilié, qu’il soit humilié, qu’il soit humilié, celui qui a eu le bienfait d’avoir des parents âgés et malgré cela n’est pas rentré au Paradis.»

Tu es quelqu’un qui ne mérite pas le Paradis et tu seras toujours humilié.

En effet, à ce stade de leur vie les parents ont besoin de toi, ils deviennent très sensibles au moindre geste, à la moindre parole, ils pleurent, ils sont en colère. Ils interprètent les gestes, les paroles même si tu es sincère. Et s’ils ne pleurent pas par leurs yeux, leur cœur est blessé.

C’est pour cela qu’Allâh  nous appelle à faire encore beaucoup plus d’efforts et à les supporter avec patience, ce qui n’est pas quelque chose de facile.

Mais il faut savoir que c’est un des meilleurs moyens de gagner le Paradis et la satisfaction d’Allâh . Et seul un croyant peut réaliser cet effort. Regardez d’ailleurs chez les non musulmans lorsque les parents atteignent un certain âge où ils les mettent. Déjà, l’enfant, à 18 ou 20 ans, quitte la maison et ne visite ses parents que rarement ou bien pire ne prend des nouvelles que pour savoir s’ils sont vivants ou morts afin de prendre son héritage.

 Le musulman doit garder cette conception de la relation avec les parents. C’est une adoration faite pour Allâh  que d’obéir aux parents.  Le Prophète SWS nous dit dans un hadith sahih que « n’entrera plus au Paradis celui qui désobéit aux parents.» [Rapporté par Al-Bukhari]

Celui qui fait la prière, la prière de la nuit, lis le Coran, fait plusieurs fois le Hajj… mais se comporte mal avec ses parents et leur désobéit, n’entrera alors pas au Paradis.

Il y a des péchés commis par le musulman pour lesquels Allâh  retarde la punition pour l’au-delà mais celui qui désobéit à ses parents sera châtié dans cette vie avant de l’être dans l’au-delà.

L’Envoyé d’Allâh SWS dans un hadith parle de celui qui insulte ses parents. Les compagnons présents s’étonnèrent et demandèrent comment un musulman peut insulter ses parents. Le ProphèteSWS répondit : « En insultant les parents des autres. » [Rapporté par Muslim]

En effet, si tu insultes les parents d’autrui, tu pousses l’autre à insulter les tiens, tu es donc la cause de ces insultes envers tes parents et tu es maudit par Allâh .

 Que dire alors de celui qui insulte directement ses propres parents ? Que dire de celui qui les frappe ? Que dire de celui qui a une mère âgée qui a travaillé toute sa vie à la maison pour lui, pour le nourrir, le laver, le porter, qui l’a porté durant neuf mois dans son ventre, qui a supporté la souffrance, la fatigue ? Elle qui t’as donné tout ce qu’elle pouvait et même si tu es âgé de 40 ans, tu restes toujours un enfant pour elle comme pour ton père parce qu’ils t’aiment et pas parce qu’ils te sous-estiment.

Toi, un musulman qui a ce père, cette mère, devenus âgés, malades…Tu passes ton temps avec tes amis, tes enfants, tu ne passes les voir que une ou deux fois l’année et encore tu restes à peine quelques minutes.

 C’est vrai chacun de nous a une vie avec des responsabilités en dehors de ses parents mais en aucun cas on ne doit pas oublier qu’ils ont une place que nul ne peut occuper.

Les parents présents, c’est l’unité familiale qui est présente, mais le jour où tu perds ton père et ta mère, c’est fini, chacun des frères et sœurs fait sa vie de son côté et ne se revoient plus que rarement.

Je le répète celui dont les parents sont à ses côtés, bénéficie d’un grand bienfait et il faut en profiter car on ne se rend compte de la valeur de leur présence qu’une fois qu’ils ne sont plus là. A ce moment-là, vous allez sentir un vide dans votre cœur que personne ne peut combler.

C’est pour cela que le musulman doit faire tout ce qu’il peut pour se comporter de la meilleure des façons avec ses parents car un jour il les perdra et il n’y aura personne qui l’aimera plus que ses parents.

Abû Hureira, ainsi que d’autres Compagnons , nous rapportent que le ProphèteSWS  leur dit qu’un jour Jibril  est venu et lui a dit : « Dis Amine ». Le ProphèteSWS a dit : « Amine ». Les Compagnons lorsqu’ils ont entendu le Prophète  dire « Amine » lui ont demandé pourquoi. Le Prophète SWS leur a répondu que Jibril était venu le voir en lui disant que celui qui a le bienfait d’avoir un père (ou une mère) âgé(e) ou bien les deux et qu’il ne rentre pas au Paradis alors qu’il soit écarté d’Allâh  et de Sa miséricorde.

Donc la désobéissance envers les parents est un grand péché, et ce, que les parents soient des musulmans pratiquant bien la religion ou ne pratiquant pas. Cela vaut aussi pour les parents non-musulmans.

Dans les trois cas il faut se comporter de la meilleure des façons mais si les parents nous poussent à la désobéissance à Allâh  alors on ne doit pas leur obéir pour obéir à Allâh . Mais leur désobéir ne veut pas dire hausser la voix sur eux, les insulter ou leur faire du mal.

Il faut refuser de leur obéir lorsqu’il s’agit de commettre un péché mais en se comportant toujours avec eux de la meilleure des façons, celle d’un croyant.

Allâh  nous dit dans le Saint Coran :

« Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans.

" Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination. Et si tous deux te forcent à M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais restes avec eux ici-bas de façon convenable.

Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez. »
[Sourate 31, versets 14-15]

S’ils ne pratiquent pas, on est obligé de les conseiller, de leur montrer le droit chemin mais il faut le faire par la bonne parole, la sagesse, la patience.

Je vais citer un exemple que normalement chacun de nous doit connaître et qui se trouve dans le Coran. Il s’agit de l’exemple d’Ibrahim .

Il était musulman et son père était mécréant. Ibrahim  était un jeune qui voyait sa communauté, son peuple adorer des statues et qui s’est révolté contre cet associationnisme. Ibrahim est allé vers son père pour lui montrer la vérité et Allâh  a « gravé » ces paroles dans le Coran, ce dialogue entre un fils musulman et un père non musulman.

Je vais citer quelques passages :

Dans la Sourate Maryam, Allâh  dit :

« Et mentionne dans le Livre, Abraham C'était un très véridique et un Prophète. Lorsqu'il dit à son père : "Ô mon père, pourquoi adores-tu ce qui n'entend ni ne voit, et ne te profite en rien ? Ô mon père, il m'est venu de la science ce que tu n'as pas reçu; suis-moi, donc, je te guiderai sur une voie droite. Ô mon père, n'adore pas le Diable, car le Diable désobéit au Tout Miséricordieux. 
Ô mon père, je crains qu'un châtiment venant du Tout Miséricordieux ne te touche et que tu ne deviennes un allié du Diable ». Il dit : "Ô Abraham, aurais-tu du dédain pour mes divinités ? Si tu ne cesses pas, certes je te lapiderai, éloignes-toi de moi pour bien longtemps. » [Sourate 19, verset 41 à 47]

Ibrahim parle à son père avec tendresse, patience, affection et son père lui répond par l’agressivité au point de le menacer de le faire lapider et de lui dire de quitter sa maison.

Allâh  nous montre donc des exemples dans le Coran pour nous inciter à suivre le comportement des meilleurs des hommes qui sont les prophètes.

L’un des premiers prophètes qui est Nuh , a souffert à cause de son peuple pendant 950 ans, années durant lesquelles il l’a appelé à l’Islam. Ce peuple qui en grande majorité a refusé de suivre la vérité. , Noé / Nuh , comme le cite Allâh  dans le Coran, a fait des invocations et dans celles-ci, il n’a pas oublié ses parents :

« Seigneur ! Pardonnes-moi, et à mes père et mère et à celui qui entre dans ma demeure croyante, ainsi qu'aux croyants et croyantes; et ne fait croître les injustes qu'en perdition.» [Sourate 71, verset 28]

Ibrahim  lui aussi demanda à Allâh  pardon pour ses parents avant qu’Allâh  ne le lui interdise, son père devenu mécréant. Comme nous le verrons plus loin, Salomon / Souleïman  implora lui aussi Allâh  pour ses parents. Ceci est la voie des prophètes.

Le musulman ne doit pas oublier en faisant sa vie, qu’il soit marié ou père de famille, qu’il a des devoirs vis-à-vis de ses parents durant leur vie, qui consistent à se comporter de la meilleure façon avec eux.

C’est de les aimer, de les respecter, d’être humble envers eux et de leur obéir tant qu’ils ordonnent de faire le bien et le licite… Allâh  dit à ce sujet dans le Coran :

« Et ton Seigneur a décrété : N'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : "Fi !" et ne les brusques pas, mais adresses-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde; abaisses pour eux l'aile de l'humilité; et dis : Ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit.» [Sourate 17, versets 23-24]

Tu dois protéger tes parents comme si tu avais des ailes, en les abaissant sur eux pour leur donner cette chaleur et cet amour que tu leur dois.

Le messager d’ALLAH SWSa dit : « ALLAH sera satisfait de son serviteur quand ce dernier aura satisfait ses deux parents ; sa colère aussi dépend de celle des deux parents « rapporté par Tabarâni et authentifié par al  Albani

Si on ne prend pas cela comme une adoration, comme un signe de foi, eh bien même si l’on essaie de faire cet effort pendant quelques temps, un jour on s’en lassera et on baissera les bras, puis on quittera ses parents.

Le seul moyen de garder un bon comportement envers ses parents c’est de prendre cela comme une adoration et de garder à l’esprit qu’Allâh  qui m’a créé va me rappeler à Lui et m’interrogera sur cela.

Et que je sois certain que si je me comporte de la meilleure des façons avec mes parents, Allâh  me donnera des enfants qui se comporteront à leur tour de la meilleure des façons envers moi.

Et si je me comporte d’une mauvaise façon avec mes parents, alors mes enfants feront de même avec moi.

Allâh  décrit Yahya  dans le coran et dit à son sujet :

 « Ô Yahya, tiens fermement au Livre (la Thora) ! Nous lui donnâmes la sagesse alors qu'il était enfant, ainsi que la tendresse de Notre part et la pureté. Il était pieux et dévoué envers ses père et mère; et ne fut ni violent ni désobéissant. » [Sourate 19, versets 12-14]

Souleïman  n’oublia pas ses parents dans ses invocations :

« [...] Permets-moi Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m'as comblé ainsi que mes père et mère, et que je fasse une bonne oeuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux. » [Sourate 27, verset 19]

Nous aussi dans nos prières, ne devons pas oublier nos parents ; dans nos prosternations, nous devons, avec un cœur ouvert, avec amour, faire des invocations en leur faveur. Même après leur mort, nous avons des devoirs envers eux.C’est de prier Allâh  à chaque prière, à chaque moment où l’on a l’occasion d’implorer le pardon pour eux, il faut le faire car à ce moment là, ils ont plus besoin de nous que durant leur vie.

Le ProphèteSWS a dit qu’à chacun de nous Allâh a donné deux anges qui comptent les bonnes actions et les mauvaises et au moment de notre mort, ces comptes s’arrêtent. Mais il y a des moyens pour gagner encore des hassanate, même après la mort et parmi ceux-ci il y a l’enfant pieux qui demande le pardon pour ses parents.

L’enfant peut aussi faire du bien en gardant le lien avec les proches des parents : les oncles, tantes. C’est un signe d’amour, de respect pour tes parents.

Abdullah Ibnu Omar  avait l’habitude d’aller à La Mecque pour faire le pèlerinage. Il avait un âne sur lequel il se reposait lorsqu’il était fatigué et un turban pour se protéger la tête…Il rencontra un jour un bédouin sur le trajet à qui il demanda s’il n’était pas un tel fils de un tel. Le bédouin lui répondit que cela était exact.Alors Ibnu Omar lui offrit son âne et son turban. Un compagnon de Ibnu Omar vint et lui demanda pourquoi il avait fait cela. Il lui dit : « Le père du bédouin était un ami de mon père et j’ai entendu le Prophète dire que parmi la perfection de la bienveillance envers les parents, il y avait le fait de respecter les amis de son père et de sa mère. » [Rapporté par Muslim]

Un tabi’in qui s’appelle Ouways ibnu Amir al Qaranî n’était ni connu, ni riche, quelqu’un d’oublié, quelqu’un qui se contentait du peu qu’il avait. Il avait une mère. Il ne faisait pas partie des compagnons du ProphèteSWS  mais le Prophète SWS avait parlé de cet homme à ses compagnons. Et il dit à Omar ibnu Khattab : « Un jour, un homme qui s’appelle Ouways ibnu Amir al Qaranî qui vient de la tribu de Mourad venant de la tribu de Qaran au Yémen, viendra à Médine. Il aura été touché par la lèpre puis en aura guéri sauf sur une partie de son corps de la taille d’un dirham. Demandes–lui lorsque tu le verras qu’il fasse des invocations en ta faveur car c’est quelqu’un qui a une grande piété filiale, une grande bonté envers sa mère. ». 
Un jour, lorsque Omar ibnu Khattab était calife, un groupe de yéménites vint à Médine. Omar ibnu Khattab les appela et leur demanda si parmi eux il y avait Ouways ibn Amir al Qaranî.Ils répondirent que oui et le lui montrèrent. Omar ibnu Khattab  l’appela et lui demanda si c’était bien lui qui venait de la tribu de Mourad et de Qaran.Il lui demanda s’il avait bien été guéri de la lèpre à l’exception d’une partie de son corps de la taille d’une pièce d’un dirham. Il répondit que oui. Il lui demanda s’il avait une mère envers qui il se comportait de la meilleure des façons. Il lui répondit que oui. Alors Omar ibnu Khattab  lui dit : « Mon frère, le ProphèteSWS  m’a demandé de te demander de faire des invocations pour moi. »

Donc, le musulman qui a un bon comportement envers son père et sa mère est quelqu’un qui a une grande valeur pour Allâh  et qui ira au Paradis in sha’a allâh. Le musulman doit rechercher le Paradis.

 la bonté envers les parents est source de fierté et de satisfaction pour eux. De ce fait ils prieront pour leurs fils et nous savons que leurs prières sont toujours exaucées selon le hadith du prophèteSWS qui dit : 

 « voici trois prières toujours exaucées sans nul doute : l’invocation de l’opprimé, celle du voyageur et celle des parents pour leurs enfants » rapporté par Ibn Majah

la bienfaisance envers les parents donne le sentiment du devoir moral accompli avec satisfaction envers eux,  qu’ils soient vivants ou morts. L’individu est toujours heureux et fier quand il est bienfaisant envers ses parents et cela lui permet de vivre dans la quiétude, contrairement à celui qui maltraite ses parents.

Parfois on essaie de faire des actions en cherchant loin et en compliquant les choses pour avoir quelques hassanat alors qu’à côté de nous, dans la même maison, sous le même toît, on a le Paradis « à portée de main » avec nos père et mère. Le comportement convenable envers tes parents, c’est le chemin du Paradis.

Qu’Allâh  nous aide tous et toutes à avoir cette bienveillance envers nos parents, de nous guider sur le droit chemin et de nous faire rentrer au Paradis, Amîne

  Qu'Allâh nous guide sur le droit chemin, le chemin tracé par Son Noble MessagerSWS, Ses Compagnons, et ceux qui les ont suivis, Allâhumma Âmîn.

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !

 

 

 

 

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